La France “terre de mécréance” pour des médecins en France? Quelle médecine vont-ils prodiguer? Le titre le dit: la médecine religieuse, du genre: ventouses ou (ce n’est pas dit ici, mais cela fait partie de la médecine dite “prophétique”): battre le patient en prétendant qu’il a un djinn et que c’est le djinn que l’on torture ainsi. Il en meurt parfois, mais ce n’est pas grave, on passe à un autre patient. (Voir les textes concernant cette pratique, appelée “roqya chariyya”, et les explications dans L’islamisme et les Femmes)
Avant de faire des films sur des histoires d’esclaves (noirs) tués pour l’islam, il faudrait traiter la question des esclaves noirs à la Mecque, qui y sont encore. Car la biographie de Mahomet (Sira) ne dit pas que des musulmans aient été tués pour leur foi à La Mecque au temps de Mahomet !
Appel urgent ! Julian Assange est en danger de mort
Julian Assange a livré des informations que dissimulent les politiques censés représenter les citoyens, et les médias censés informer.
Julian Assange a eu des relations sexuelles avec des femmes. Aucune violence, mais il a refusé de faire un test de dépistage du sida pour les rassurer. Elles sont allées porter plainte. La police leur a répondu qu’il n’était pas possible de porter plainte pour un motif de ce genre. Alors elles ont porté plainte pour viol.
Aujourd’hui, en tout cas, il n’y a pas de plainte, mais l’homme est toujours en prison.
En revanche, il y a des plaintes contre Tariq Ramadan, qui court les rues. Il est accusé de viol avec violences particulièrement troublantes. Il a pu s’en tirer en sortant les sms des plaignantes qui montrent qu’elles n’avaient pas résisté à son charme, même après les dates des violences. Soit. Laissons faire les enquêteurs.
Julian Assange a livré des informations vraies. Tariq Ramadan, lui, a caché le véritable message qu’il livrait au public français et européen.
Le véritable enseignement de Tariq Ramadan a poussé les hommes à révérer des textes qui leur donnent toute latitude en matière de viol et de coups jusqu’à ce qu’elles soient obéissantes.
Tariq Ramadan est en liberté malgré son enseignement, et Julian Assange est en prison malgré les services qu’il a rendus en révélant les basses œuvres. Parmi les documents américains secrets dévoilés par Wikileaks, j’en ai trouvé concernant d’importants massacres de chrétiens au Pakistan. Pouvez-vous me dire pourquoi un tel document est tenu secret? J’aimerais savoir.
Plus facile à comprendre, le document, également publié par Wikileaks, qui révèle que Geagea a demandé de l’argent à l’Arabie Saoudite, pour entretenir ses miliciens, et s’est dit prêt à aller en Arabie en discuter. Discuter du marché bien sûr. Comme il y va régulièrement, on comprend que ce marché est en cours. Pourquoi l’Occident prend-il au sérieux un homme dont il a été démontré qu’il s’est vendu à l’ennemi du Liban ?
D’autres documents publiés par Wikileaks montrent comment l’Arabie Saoudite achète les journalistes en Occident aussi. N’y a-t-il là rien d’intéressant pour des citoyens occidentaux, et pour des Anglais en particulier ?
Et vous, Français, est-ce que Julian Assange ne mérite pas autant que Tariq Ramadan, d’être libéré? Surtout qu’actuellement, il faut le redire, il n’y a aucune plainte contre Assange, alors qu’il y en a plusieurs contre Tariq Ramadan.
Pourquoi Tariq Ramadan est-il libre alors que Julian Assange, aux dires de Nils Melzer, le rapporteur de l’ONU sur la Torture, est soumis en prison à une “torture psychique”?
En outre, il est en butte à des interdictions de soins médicaux depuis qu’il était réfugié dans l’ambassade. Il est mis dans un tel état qu’il va mourir si rien ne change.
Est-il juste qu’un homme meure pour la liberté d’informer le public, notamment le public occidental, au sujet des manœuvres louches de ses dirigeants dans le monde? Peuples d’Occident, autant que vous sachiez ces manœuvres, puisque vous en mourez, et que vous en mourrez.
Ci-dessous, un appel lancé par plus de 65 médecins britanniques pour demander à leur pays d’autoriser une intervention médicale urgente pour sauver la vie de Julian Assange.
Ceux qui ont tant fait pleurer sur la santé de Tariq Ramadan, jetteront-ils une parole pour essayer de tirer Julian Assange du “danger de mort” dans lequel il est?
Y aura-t-il un sursaut de conscience de la part des politiciens et des médias?
Lina Murr Nehmé
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Les médecins exigent une intervention médicale «urgente» pour sauver la vie de Julian Assange Par Laura Tiernan 25 novembre 2019
Plus de 65 médecins éminents du Royaume-Uni et du monde entier ont publié une lettre ouverte appelant à une action urgente afin de protéger la vie du fondateur et journaliste emprisonné WikiLeaks, Julian Assange.
Les médecins préviennent les conséquences graves si Assange n’est pas transféré de la prison de Belmarsh dans un hôpital universitaire où il peut être évalué et traité par une équipe médicale experte.
«Si une telle évaluation et un tel traitement étaient si urgents, a-t-il écrit, nous avons de réelles inquiétudes, compte tenu des éléments de preuve actuellement disponibles, selon lesquels M. Assange pourrait mourir en prison. La situation médicale est donc urgente. Il n’y a pas de temps à perdre. “
Leur lettre est adressée à la ministre de l’Intérieur du Royaume-Uni, Priti Patel, et a été transmise à Diane Abbott, la secrétaire de Shadow Home du Labour.
L’intervention extraordinaire des médecins au milieu des élections générales britanniques coïncide avec une vague d’opposition populaire à la persécution impitoyable d’Assange par l’État. La journaliste d’origine australienne risque l’extradition vers les États-Unis et une peine de 175 ans de prison pour avoir révélé des crimes de guerre perpétrés par les États-Unis en Irak et en Afghanistan.
Le Dr Stephen Frost, spécialiste en radiologie diagnostique, a commencé la rédaction de la lettre ouverte avec des collègues à la fin octobre. Il a été poussé à agir après avoir lu le récit déchirant de la comparution d’Assange le 21 octobre devant le Magistrates Court de Londres, écrit par l’ancien diplomate britannique et lanceur d’alerte Craig Murray.
«J’ai été choqué», se souvient Frost. «En tant que médecin, j’ai soudainement compris que la situation était bien pire que ce que je pensais auparavant et que je devais faire quelque chose.”
Les signataires ont soutenu les conclusions sur Assange du rapporteur spécial des Nations unies sur la torture, Nils Melzer. Melzer a visité Assange à la prison de Belmarsh le 9 mai avec deux experts médicaux. Son équipe a découvert qu’Assange souffrait des effets de la «torture psychologique» prolongée après près d’une décennie de détention arbitraire et de persécution par l’État.
Le 1 er novembre, Melzer a averti: «M. Assange continue d’être exposé à l’arbitraire et aux abus qui pourraient bien lui coûter la vie. “ Dr. Stephen Frost
Frost a déclaré que l’intervention de Melzer avait été critique. «Il a fait son travail sans crainte et il a été ignoré. Mais il était un expert dans son domaine et nous avons respecté son opinion. Vous pouvez dire quand quelqu’un dit la vérité. “
Les médecins en chef au Royaume-Uni, ainsi qu’en Suède, aux États-Unis, en Australie, en Allemagne, en Italie et au Sri Lanka ont signé la lettre ouverte. Ils comprennent des psychiatres renommés, des psychologues cliniciens, des neurologues, des chirurgiens et des médecins généralistes.
«Les médecins ont l’obligation professionnelle de signaler les cas de torture présumés dont ils ont connaissance, où que ce soit», écrivent les signataires. «Ce devoir professionnel est absolu et doit être accompli quel que soit le risque encouru par les médecins.»
La lettre présente une chronologie de la détérioration de la santé d’Assange au sein de l’ambassade équatorienne, le gouvernement britannique lui refusant à plusieurs reprises l’accès à des soins hospitaliers. En décembre 2015, le groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire a estimé que «la santé de M. Assange aurait pu se détériorer à un point tel que rien de plus qu’une maladie superficielle mettrait sa santé en danger».
La chronologie médicale de la lettre se termine par la spirale descendante actuelle d’Assange à l’intérieur de Belmarsh. Les signataires font état de leurs «préoccupations sérieuses» quant à l’aptitude d’Assange à subir son procès en février 2020. Des audiences d’extradition d’une semaine vont commencer aux États-Unis le 24 février. Assange reste confiné au “service de santé” de la prison de Belmarsh – décrit par les prisonniers comme “l’enfer”. quartier.”
Un addendum à la lettre ouverte fait état d’un «climat de peur et d’intimidation autour de la fourniture de soins médicaux à M. Assange». Il fait état d’un expert en psychologie qui s’est plaint de «difficultés à trouver des médecins qui soient disposés à examiner M. Assange» en raison de leurs difficultés. peur des représailles du gouvernement. Les signataires concluent que “tout cela se joue au cœur de Londres depuis de nombreuses années est une source de grande tristesse et de honte pour beaucoup d’entre nous”.
Avec leur lettre ouverte, les médecins britanniques et internationaux refusent de se faire taire. Ils ont honoré leurs obligations professionnelles et pris une position courageuse pour protéger la vie de Julian Assange.
Comme le Dr Frost l’a déclaré au World Socialist Web Site : «Parfois, en médecine, comme dans d’autres sphères de la vie, des situations extraordinaires ne peuvent être résolues qu’en effectuant un saut éclairé dans l’inconnu et en recherchant des solutions extraordinaires».
La lettre ouverte est publiée ici . Les médecins du monde entier peuvent ajouter leur nom à la liste actuelle des signataires en contactant: doctors4assange@gmail.com
Il est étrange de voir s’enthousiasmer pour les femmes qui enlèvent leur tchador et combattent le régime iranien islamique, les mêmes intellectuels qui s’étaient passionnés, en 1979, pour Khomeiny. Pourtant, celui-ci était bien pire que ses successeurs, et cela se voyait quand on parcourait ses discours.
Il est bon de se souvenir de la femme qui a osé se dévoiler quand c’était dangereux, c’est-à-dire en présence de Khomeiny lui-même et dans son antre: Oriana Fallaci, qui l’a interviewé en 1979. Il y a eu entre eux le dialogue suivant:
Oriana Fallaci: — S’il vous plaît, Imam, il y a encore beaucoup de choses que je veux vous demander. Par exemple, ce tchador qu’ils m’ont fait porter pour venir chez vous, et sur le port duquel vous insistez pour toutes les femmes. Dites-moi, pourquoi les obliges à se cacher, tout emballées dans ces vêtements inconfortables et absurdes, qui rendent difficile le travail et les déplacements? Et pourtant, même ici, les femmes ont démontré qu’elles étaient égales aux hommes. Elles se sont battues comme les hommes; et elles aussi ont été emprisonnées et torturées. Elles aussi ont aidé à faire la révolution [islamique].
Khomeiny: — Les femmes qui ont contribué à la révolution étaient et sont toujours des femmes en robe islamique, et non des femmes élégantes maquillées comme vous, qui vont découvertes en traînant derrière elles une queue d’hommes. Les coquettes qui se maquillent et vont dans la rue en montrant leur cou, leurs cheveux, leurs formes, ne se sont pas battues contre le chah. Celles-là n’ont jamais rien fait de bien. Elles ne savent être utiles, ni socialement, ni politiquement, ni professionnellement. Car en se découvrant, elles distraient les hommes et les contrarient. Ensuite, elles en distraient et en bouleversent aussi d’autres.
— Ce n’est pas vrai, Imam. En tout cas, je ne parle pas seulement d’un bout de tissu, mais de ce qu’il représente: la condition de ségrégation dans laquelle les femmes ont été replongées, après la révolution. Le fait, par exemple, qu’elles ne puissent ni étudier à l’université avec des hommes, ni travailler avec des hommes, ni aller à la plage ou à la piscine avec des hommes. Elles doivent se baigner à part, en portant tchador. Au fait, comment nagez-vous en tchador?
K:— Cela ne vous regarde pas.
— Je dois encore vous demander beaucoup de choses. À propos du tchador, par exemple, que j’ai été obligé de porter pour venir vous interviewer et que vous imposez aux femmes iraniennes … Je ne parle pas seulement de la robe, mais de ce qu’elle représente. Les femmes iraniennes sont victimes d’apartheid depuis la révolution. Elles ne peuvent pas étudier à l’université avec des hommes, elles ne peuvent pas travailler avec des hommes, elles ne peuvent pas nager dans la mer ou dans une piscine avec des hommes. Elles doivent tout faire séparément, en portant leur tchador. Au fait, comment pouvez-vous nager avec un tchador?
— Rien de tout cela ne vous regarde. Nos coutumes ne vous regardent pas. Si vous n’aimez pas la robe islamique, vous n’êtes pas obligée de la porter, car elle est destinée aux jeunes femmes et aux dames respectables.
— C’est très gentil de votre part, Imam. Puisque vous me le dites, je vais me débarrasser immédiatement de ce stupide chiffon médiéval. Là! C’est fait.
(Interview publiée par le New York Times. Traduction Lina Murr Nehmé)
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Part of Oriana Fallacci’s interview with Ayatollah Khomeiny:
FALLACI: Please, Imam, there are many things I still want to ask you. For example, this chador that they made me put on, to come to you, and which you insist all women must wear. Tell me, why do you force them to hide themselves, all bundled up under these uncomfortable and absurd garments, making it hard to work and move about? And yet, even here, women have demonstrated that they are equal to men. They fought just like the men, were imprisoned and tortured. They, too, helped to make the revolution.
KHOMEINI: The women who contributed to the revolution were, and are, women with the Islamic dress, not elegant women all made up like you, who go around all uncovered, dragging behind them a tail of men. The coquettes who put on makeup and go into the street showing off their necks, their hair, their shapes, did not fight against the Shah. They never did anything good, not those. They do not know how to be useful, neither socially, nor politically, nor professionally. And this is so because, by uncovering themselves, they distract men, and upset them. Then they distract and upset even other
FALLACI: That’s not true, Imam. In any case, I am not only talking about piece of clothing, but what it represents. That is, the condition of segregation into which women have been cast once again, after the revolution. The fact that they can’t study at university with men, or work with men, for example, or go to the beach or to a swimming pool with men. They have to take a dip apart, in their chadors. By the way, how do you swim in a chador?
KHOMEINI: This is none of your business. Our customs are none of your business. If you do not like Islamic dress you are not obliged to wear it. Because Islamic dress is for good and proper young women.
FALLACI: That’s very kind of you, Imam. And since you said so, I’m going to take off this stupid, medieval rag right now. There. Done.
Dernière minute: Samir Khatib présente sa candidature au poste de Premier ministre, malgré tous les scandales associés à son nom!
Ingénieur et entrepreneur, Samir Khatib a conseillé les premiers ministres Rafic Hariri, Fouad Siniora et Saad Hariri. Il a fait avec eux plusieurs arrangements de gré à gré pour des marchés publics qui auraient dû être accordés suite à des appels d’offres. Le cas le plus connu est celui sur la fibre optique.
Ces petites combines s’appellent “arrangements entre amis” ou si vous voulez, “corruption”. Samir Khatib a présenté sa candidature au poste de premier ministre, étant soutenu, à l’étranger, par l’Arabie saoudite (c’est-à-dire aussi par les Etats-Unis), et localement, par tous les compères corrompus avec lesquels il a fait des affaires. Sauf qu’Hariri annonce qu’il ne publiera son choix que durant les consultations parlementaires. Visiblement, pour obtenir des avantages.
Samir Khatib au pouvoir, c’est comme si on y ramenait Fouad Siniora. On les voit sur la photo ci-dessous, à l’occasion d’une cérémonie qu’il a offerte en l’honneur de ce dernier. Il le lui doit bien, avec tout l’argent public qu’il lui a fait gagner illégalement !
On peut gager que si Samir Khatib est élu, il protègera tous les corrompus qui l’ont favorisé. Mais bien sûr, la corruption va continuer, tant que l’Arabie et les grandes puissances seront celles qui décident de l’identité d’un candidat!
Je crois pourtant qu’il ne fera pas long feu, car les printemps arabes n’ont pas pour but le salut et la fin de la corruption, mais le chaos qui favorise une corruption plus grave encore.
Identité plurielle a encore frappé. Cette fois, c’est pour accuser les Français de tuer leurs épouses, se basant sur des statistiques non ethniques, et de comparer ces violences à l’interdiction du burkini.
Je ne nie pas que les Français de souche soient parfois capables de violence comme les autres peuples. Mais dire que les Français sont plus violents que les autres peuples, c’est faux! si les Français avaient été aussi violents que cela en ménage, on l’aurait vu il y a une génération. Un peuple ne devient pas soudain violent en quelques années.
Mais les cas de meurtre par roqya, ou les cas de coups administrés aux femmes parce qu’elles ne portent pas le voile, ou parce qu’elles sortent sans permission, ou parce que leur mari “craint” qu’elles ne le prenne de haut, tout cela est comptabilisé au titre de “violences françaises” alors que cela se fait contre la loi et la mentalité françaises: cela ne peut pas être qualifié de français.
Tant que les statistiques ethniques et religieuses seront interdites en France, on ne saura pas quelle est l’origine de ces hommes qui tuent leurs femmes, et on traitera de “tueurs français” des tueurs qui n’ont de français que la nationalité qu’ils ont acquise par mariage ou par droit du sol.
On prétend que c’est par humanité que les statistiques ethniques et religieuses sont interdites. C’est totalement faux. Car les femmes musulmanes sont opprimées pour des raisons religieuses (Voir à ce sujet L’islamisme et les Femmes). Il en est de même des femmes dont le mari est originaire de certains pays, le Mali par exemple, où le taux de femmes battues est un des plus élevé au monde.
Si les statistiques permettaient de réaliser que dans certains groupes religieux ou ethniques en France, les femmes sont davantage victimes de violences conjugales que les autres, on pourrait, au moins, leur porter secours et les protéger.
Joumblatt a qualifié de “racisme” le renvoi des réfugiés syriens dans leur pays, où la majorité du territoire ne connaissait plus la guerre. Pourtant, il s’agit d’une question existentielle, puisque ces réfugiés sont pour beaucoup dans la crise actuelle. Acceptant de bas salaires, ils ont pris beaucoup d’emplois qu’occupaient des Libanais qui se sont retrouvés au chômage. Ils ont leurs besoins en eau, en électricité, dont ils tirent plus de 40 % de façon illégale. Une partie du rationnement en électricité est due à cela. Plus de 200.000 enfants sont scolarisés dans les écoles gouvernementales libanaises, qui, nécessairement, n’avaient pas autant de places de libres.
Grâce aux ONG, les enfants syriens ont la priorité, et beaucoup d’enfants libanais, n’étant pas ainsi soutenus, ne trouvent plus de place à l’école. Sans compter le danger potentiel que représente l’existence, au Liban, de plus de 200.000 réservistes syriens qui pourraient être armés et se battre. Les amateurs de djihadistes levantins ne manquent pas. Or les ONG paient aux Syriens de l’argent s’ils sont au Liban, mais non s’ils rentrent chez eux. Cela les fixe au Liban.
C’est notamment en juin 2018, quand le gouvernement libanais étudiait les moyens de renvoyer ces réfugiés, que Joumblatt a parlé de “racisme”. Il y a eu un tollé au Parlement. Le ministre libanais de la Défense a publié ce fac-similé datant de 1989, d’une interview de Joumblatt disant au Figaro qu’il préférait la botte des Syriens à celle des maronites. C’est-à-dire l’occupation à la Présidence d’un chrétien maronite. Pourtant, le Président n’est maronite que parce que c’est la communauté la plus nombreuse au Liban, à condition de compter les Libanais qui exercent la liberté de déplacement que leur octroie la Constitution, en ne résident pas nécessairement au pays.
Que de trahisons anciennes ont été oubliées! Et comment expliquer que Joumblatt soit l’homme avec lequel les grandes puissances occidentales aiment le plus traiter? Nonobstant le fait que c’est le seul criminel de guerre qui, au Liban, ait commis un génocide (en 1983). Pour cela, il a accepté les ordres, l’argent et les armes fournis par la Syrie et l’Union Soviétique. Et il a introduit des armées syrienne et palestinienne dans la montagne pour massacrer ses compatriotes.
Qui est plus criminel? Joumblatt ou les chefs et les médias occidentaux qui le prennent au sérieux quoi qu’il fasse? Et qui ne signalent jamais au public qu’il est un criminel de guerre, un hors-la-loi qui échappe à la justice de son pays parce que l’Occident le soutient?
Pourquoi aiment-ils tant traiter avec lui? Probablement parce que, comme l’a raconté Yves Bonnet, ancien chef de la DGSI, Joumblatt se vend aux services secrets étrangers (et donc aussi à leurs politiciens). Il fait ce qu’ils veulent. Il est une courtisane de luxe, qui n’a même pas honte d’avouer qu’elle se vend, puisqu’il est si fort de la force procurée par les grandes puissances. (On trouvera des interviews de Joumblatt avec ses aveux concernant le fait que la Libye, la Syrie et l’Union Soviétique l’aient payé et armé, cités dans mes livres “Le Liban assassiné”, et “Du règne de la Pègre au réveil du Lion”.)
A noter que Joumblatt s’est retourné quand les grandes puissances se sont retournées contre les Syriens. Il a même appelé à un génocide des druzes de Syrie, sous prétexte que ces derniers ne combattaient pas leur régime. C’est que, en Syrie, les minorités sont toutes opposées à al-Qaïda (Nosra) et à l’ASL, qui professe la même doctrine et use des mêmes méthodes. Obligatoirement, elles seront avec le régime contre ces terroristes. Contrairement aux puissances occidentales qui soutiennent Joumblatt et ses pairs, contre l’Etat libanais. Une histoire qui dure depuis des décennies.
L’Union Soviétique a changé, le régime syrien a changé, la Chine a changé, et l’Etat islamique est né. Mais l’amour des politiciens occidentaux pour Joumblatt demeure.
Une manifestation “féministe” devait se tenir ce samedi 23 novembre, à Paris. Une partie du défilé est certifiée “non-mixte”. Ce concept de “non-mixité” (qui peut carrément être raciale, dans certains colloques indigénistes) est un symptôme des accommodements avec l’islamisme.
Il est bien spécifié que le but de cet espace d’exclusion des hommes est que la manifestation soit “inclusive”, et donc, que viennent les femmes qui ne veulent pas côtoyer des hommes. Je ne vois pas à cela un but autre que religieux: les textes que j’ai compilés dans L’islamisme et les Femmes, vous expliquent pourquoi.
Des féministes devraient donc exclure les femmes qui acceptent de se soumettre à ce genre de diktat, car ce sont ce genre de femmes qui se font le plus violer. Parce qu’elles acceptent ces lois, les femmes non voilées sont insultées, parfois violées et (ou) tabassées dans les quartiers.
Souvent, elles ne sont pas libres de refuser. Mais vous voulez une manifestation de femmes qui ne sont pas libres? A quoi bon des femmes qui exprimeraient la volonté des hommes? Si elles ont accepté qu’on les transporte au Moyen Age qu’ont fui les femmes d’Afrique du Nord, est-ce à nous de leur permettre de transporter le pire de l’Orient — son oppression — en France?
Quelqu’un peut-il dire tout cela de ma part aux organisatrices de cette manifestation?
On ne se serait pas attendu à ce que Libération, journal fondé par J.P. Sartre, se mette à copier ce que disent les Américains. Le cycle des manifestations contre les taxes a été entamé par le Hezbollah, dont le public est très pauvre. Qu’on aime le Hezbollah ou non (et je suppose que c’est le cas de Libération), on ne peut pas dire que les manifestations se font contre l’Iran. Ni que ces manifestations sont d’une non-violence exemplaire. Quand on me dit qu’en Irak et au Chili, il y a des morts, je réponds: “Mais au Liban, il n’y en a pas eu parce que ceux qui étaient insultés ont donné l’ordre de ne pas répondre.”
En effet que feriez-vous si, ayant le sang chaud comme les Levantins, vous entendiez chanter en boucle un refrain totalement stupide, mais lancé dans le but de provoquer une guerre civile: “Héla héla héla héla ho, Gebran Bassil, le vagin de sa mère.” Ainsi de suite, des milliers de fois en un jour. Ou encore: “Mon pénis dans Gébran Bassil et dans son beau-père”. Sachant que Gebran Bassil est chef du plus grand parti du pays, même si à la vérité il a été désigné par son beau-père le général Aoun, mais qui a été critiqué par à peu près tout le monde pour ce choix. Contrairement à Bassil, Aoun est l’homme le plus populaire du pays, si l’on en croit les élections: son bloc est le plus gros de l’Assemblée nationale, et le seul grand parti qui ne soit pas confessionnel.
Ce n’est pas le cas des partis qui prétendent parler au nom des manifestants, et qui tiennent cour dans les tentes, offrant café et rafraîchissements, et recevant la presse. Aux élections, et malgré toute la publicité que leur avaient procurée les médias en 2015 à l’occasion de la crise des ordures, ils n’ont pu obtenir qu’une seule députée. Exploiter un mouvement de révolte populaire contre les impôts pour réclamer un renversement du pouvoir, est une tentative de coup d’Etat de la part d’un parti si peu populaire qu’il ne peut pas se faire élire. Car si des élections avaient lieu maintenant, elles produiraient, plus ou moins, les mêmes députés, ou du moins, les mêmes forces.
Les précédentes élections avaient été déclarées honnêtes par les observateurs envoyés par la communauté internationale. Dans le jeu démocratique, on attend son tour. En exigeant des élections immédiates pour renverser un parlement vieux de deux ans seulement, et alors que son renouvellement a lieu dans deux ans, les leaders du mouvement montrent qu’ils ne seraient pas élus s’ils ne profitaient du battage publicitaire en cours. Il est vrai qu’ils bénéficient d’une exposition médiatique inouïe depuis cinq semaines. Si l’on se souvient du battage médiatique positif dont a bénéficié le candidat Macron, et négatif subi par ses adversaires, on réalise combien l’exposition médiatique positive d’un cadidat, et négative de ses adversaires, fausse le résultat des élections. Ceci, sachant que pendant la campagne électorale française, un temps égal avait été donné dans les médias, à tous les candidats. Il pouvait y avoir de la tricherie, mais du moins, le temps de parole était comptabilité.
C’est le cas au Liban durant les campagnes électorales, mais ce n’est pas le cas maintenant. Durant des semaines, plusieurs chaînes de télévision ont couvert les manifestations 24h sur 24, sans vraiment donner à l’autre bord voix au chapitre. Les médias n’interrogent que les individus qui sont sur les places et non ceux qui sont restés chez eux. Quant aux politiciens, le chef de l’Etat a été extrêmement mal desservi, d’abord par un discours découpé de façon lamentable, ensuite, par une phrase malencontreuse qui a circulé partout, alors que les médias n’ont pas trouvé à redire aux “Héla héla héla héla ho, Gebran Bassil, le vagin de sa mère,” aux “mon pénis dans Gébran Bassil et dans son beau-père”, sans compter le reste. Une journaliste de télévision s’est même permis d’écrire sur les réseaux sociaux qu’elle sentait que ce refrain allait devenir l’hymne national!
Au Liban, ce sont des mots très, très gros qui peuvent aboutir au meurtre. Et, ainsi chantés par des foules, ils peuvent aboutir à la guerre civile. A laquelle se préparaient d’ailleurs les anciens seigneurs de guerre qui sentent déjà l’odeur du sang. C’est pourquoi de véritables barrages de guerre avaient été établis dans la région chrétienne, en prévision, probablement, de la riposte des très nombreux partisans du général Aoun (qui forment encore la majorité chrétienne, comme le prouvent les élections). Et donc, de la guerre civile qui aurait pu avoir lieu. Ce qui ne veut pas dire que les cœurs ne sont pas bouillants de colère, y compris ceux des personnes hostiles à Aoun, mais qui ont été empêchées pendant cinq semaines d’aller au travail. Et donc, qui n’ont pas été payées, ou qui ont été licenciées ou risquent de l’être parce qu’une entreprise qui a acheté des machines à crédit, ne peut payer un mois de salaires et de traites bancaires, si elle n’a rien produit, et n’a pas eu de rentrées.
Les chiites ne sont pas aussi patients que les chrétiens. D’où la demande de Nasrallah à ses miliciens d’évacuer les places, disant dans un demi-sourire que c’est pour qu’ils n’entendent pas les insultes adressées à lui, et qu’ils ne se sentent pas obligés de les venger. De fait, un groupe de chiites se réclamant de Berri et de Nasrallah est allé se venger des insultes que recevaient ses chefs (insultes pourtant bien moindres, en quantité, que celles que reçoivent les hommes les populaires de la communauté chrétienne), en détruisant les tentes où se tiennent les organisateurs des manifestations de Beyrouth.
Des tentes chères, mais payées par l’Arabie Saoudite: c’était écrit dessus. Elles ne furent donc pas difficiles à remplacer. Reste à savoir pourquoi l’Arabie paie des tentes à des manifestants au Liban, alors qu’elle était hostile aux manifestants de 1989-1990. Et qui paie l’Internet haut débit gratuit à des dizaines de milliers de personnes, et qui leur a payé la sono, l’électricité et le reste ? L’électricité, surtout, me pose problème. De même que cette fête de l’Indépendance qui a été faite au nez et à la barbe de l’armée libanaise qui a été empêchée de le faire par les manifestations. Une fête qui a coûté en matériel et surtout en feu d’artifice, plus de 100.000 dollars américains. Qui paie cela? Certainement pas les pauvres affamés et les chômeurs.
Le blocage des routes a forcément entraîné la fermeture des écoles et des universités. D’où la jeunesse de la foule, devant laquelle se sont extasiés les médias d’Occident. Il n’y a rien d’étonnant à voir les jeunes là où ils ont une kermesse gratuite tout le jour, et une boîte de nuit gratuite au coucher du soleil.
La destruction des tentes a davantage choqué les médias d’Occident, que le fait de voir un avocat recevoir des coups de hache au crâne, parce qu’il était venu critiquer le discours des chefs qui parlent au centre-ville. Ou de voir les gens interdits d’aller au travail ou à l’hôpital ou à l’école, par des barrages établis par des miliciens en civil. Appelez cela un parti-pris, si vous le voulez. Le fait est que l’information est rapportée en Occident comme s’il y avait des races spérieures et des races inférieures. Les races supérieures sont bichonnées: tout ce qu’elles font est admirable, et il faut occulter leurs aspects négatifs. Quant aux races inférieures, elles peuvent avoir des blessés à la hache pour délit d’expression (et un coup de hache au crâne, ça peut tuer!), on n’en parlera pas.
Jeffrey Feltman ne sait-il pas tout cela, après toutes ces années passées comme ambassadeur américain au Liban? Non, visiblement puisqu’il est un adepte de la race supérieure. Il l’a prouvé tout au long de son mandat. Il a écrit, dans son rapport au Congrès, que Nasrallah avait ordonné aux chiites de quitter les manifestations. Qu’il aime ou n’aime pas Nasrallah, son discours peut apporter au Liban une guerre dont le pays se passerait volontiers. Dans ce cas, un ancien ambassadeur américain au Liban devrait prendre la peine de se faire traduire les discours de Nasrallah: s’il l’avait fait, il aurait su qu’il a, à plusieurs reprises, appelé les manifestants à rester sur les places et à faire de la pression, mais à laisser les routes ouvertes. Et je le répète: aimer ou ne pas aimer Nasrallah n’est pas censé influer sur le travestissement ou non, de son discours. Quand on attribue une parole à Nasrallah, il faut qu’il l’ait dite. S’il a dit le contraire à plusieurs reprises, on produit une très grave désinformation.
Mais ce n’est pas la seule bêtise qu’ait dite Feltman et que la presse occidentale ait reproduite aveuglément, sous prétexte qu’il a été ambassadeur omnipotent, au point de décider de la composition du parlement libanais, en interdisant au Liban, en 2005, le mois de délai demandé pour modifier la loi électorale imposée par l’occupant… après la fin de l’occupation. C’est pourquoi la corruption imposée sous les Syriens, se poursuit aujourd’hui. Car une loi électorale honnête, non imposée par Abdel-Halim Khaddam et Ghazi Kanaan aurait amené au pouvoir des députés non corrompus, un Premier ministre non corrompu, et tout ce monde aurait refusé l’argent de la corruption versé par les chancelleries. Ça, ça n’arrange pas les Américains! Comment pourraient-ils faire faire ce qu’ils veulent à des gens qui n’acceptent pas de se vendre? Mais c’est toujours la faute des autres, du tiers-monde, s’il est corrompu. Jamais la faute des grandes sociétés qui financent les campagnes électorales américaines, ouvertement ou en secret. Celui qui jette ainsi des millions, veut avoir sa contrepartie.
Au Pakistan, la loi antiblasphème est souvent utilisés pour vider des contentieux personnels ou se débarrasser de gens dont on convoite la propriété, ou qu’on déteste, tout simplement.
Tel fut le cas de Shahzad Masih, 28 ans, et de sa femme, Shama, 25 ans, tués à Lahore, en 2014. Tous deux étaient chrétiens. Ils avaient quatre enfants et en attendaient un cinquième.
Le couple avait déménagé en 2010 dans le village de Chak, parce que Shahzad y avait trouvé du travail dans la briqueterie du musulman Gujjar Yousaf.
Shahzad Massih contracta une dette envers son employeur Youssaf Gujjar. Il se trouva incapable de la rembourser, la maladie l’ayant empêché de travailler à temps plein. Le samedi 1er novembre 2014, Youssaf Gujjar, accompagné d’un petit groupe d’amis, pénétra par effraction dans sa maison et le battit brutalement.
Le dimanche 2 novembre, Shama brûla du matériel ayant appartenu à son défunt père, y compris des morceaux de papier. L’un des ouvriers l’accusa d’avoir brûlé des pages du Coran, alors qu’en réalité il ne s’agissait que de papiers et d’amulettes.
Le mari et la femme furent enlevés et enfermés dans une pièce près de la briqueterie. Le matin du 4 novembre, Yousaf Gujjar annonça dans la mosquée locale que le couple chrétien avait commis le crime de blasphème.
Les deux jeunes gens furent traînés par une foule d’au moins 350 à 400 personnes en colère, qu’un ouléma local souleva sur la base de la prétendue affaire de désécration du Coran. Ils furent lapidés avec des briques, puis brûlés vifs. L’événement se déroula dans une briqueterie du district de Kasur, à environ 60 km de Lahore, dans la province pakistanaise du Pendjab.
“Nous avons vu dans le passé des foules faire pression et s’arroger le droit d’exécuter la loi de leur propre initiative, dit Mgr. Rufin Anthony, évêque d’Islamabad-Rawalpindi. De tels incidents n’ont pas été condamnés par les chefs religieux, ce qui a encouragé la populace à exécuter sa propre justice. Si des mesures concrètes avaient été prises dans le passé [à l’encontre des foules meurtrières], cet incident barbare aurait pu être évité. Attaquer et brûler deux innocents sur la base de simples allégations est une parodie du système judiciaire”.
Avec une population de plus de 180 millions d’habitants (dont 97% de Musulmans), le Pakistan est le sixième pays le plus peuplé du monde, le deuxième plus grand pays musulman après l’Indonésie.
Environ 80% des musulmans sont sunnites, tandis que les chiites représentent 20%, les hindous 1,85%, les chrétiens 1,6%, et les sikhs 0,04%. Lors de la création du Pakistan, ces minorités étaient beaucoup plus nombreuses: elles sont représentées par la bande verticale blanche qui figure sur le drapeau national.
Des dizaines d’incidents violents se sont produits entre 2009 contre des communautés entières (Gojra en 2009 et Joseph Colony , Lahore, en mars 2013), des lieux de culte (Peshawar, septembre 2014) et des personnes (Sawan Masih, Asia Bibi, Rimsha Masih et Robert Fanish Masih, décédé en prison), souvent perpétrés au nom de la loi antiblasphème au Pakistan.