On s’est beaucoup ému, dans le monde des ONGs et de la part du pape lui-même, pour 6000 migrants qui débarquaient à Lampedusa de façon illégale, sachant qu’on n’aurait moralement pas le droit de les rejeter en mer.
On en a donc beaucoup parlé.
Ces migrants affirment pour la plupart être venus, poussés par le désir d’un enrichissement facile et qui ne coûterait pas cher, puisque les allocations, en France, allaient de soi.
À titre d’info, un demandeur d’asile touche “6,80 euros par jour pour 1 personne + 3,40 euros par jour, par personne supplémentaire. Une majoration de 7,40 euros est prévue par adulte (les enfants ne bénéficient pas de la majoration) en absence d’hébergement”. En même temps, leurs frais médicaux sont gratuits, et ils peuvent bénéficier de distributions de repas gratuits.
Une fois leur situation légalisée, le montant actuel de l’aide (RSA) pour “une personne seule et sans ressources est de 607,75 euros par mois, ou 911,63 € pour un couple sans enfant ou 1276,29 € euros pour un couple avec deux enfants. Le montant de l’aide RSA dépend à la fois de la situation familiale et des revenus du travail.” En d’autres termes, si la famille est plus grande encore et qu’on ne veut pas travailler, on touche davantage d’allocations.
Comment se fait-il, et alors qu’on fait tant de bruit en leur faveur dans les médias, on parle si peu d’un nombre dix fois bien plus grand d’Arméniens déportés ? Le nom ici s’impose, car ils ne partent pas de leur plein gré comme les migrants africains: ils fuient en masse sous la menace d’une extermination comme autrefois, ou d’un bombardement impitoyable.
Les migrants africains ont librement choisi de venir. Pourquoi ne voit-on pas les choses du point de vue des familles de ces migrants ? Ce départ les a privées d’une aide masculine importante pour la culture des champs ou tout autre travail honorable. Et non seulement ces hommes privent leurs familles de cette aide, mais ils les privent aussi des milliers d’euros que coûte la traversée de la Méditerranée. 3000 euros, c’est énorme en Afrique. Et pour quoi? Pour s’étaler par terre et mendier? Ceci, s’ils ne sont pas morts en mer ou en route, et s’ils ne sont pas vendus en esclavage. N’est-ce pas le pire des sorts pour eux?
On ne plaint pas ceux qu’on devrait, et on plaint ceux auxquels on ferait le plus grand bien si on plaignait plutôt leurs familles et leurs pays qui leur ont tout donné, et qu’ils abandonnent au lieu de les servir.