Archives de catégorie : Daesh

Les femmes appâtées par l’homme

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Le 4 septembre 2016, Ornella Gilligmann et Inès Madani, commando de femmes ayant prêté allégeance à l’Etat islamique, abandonnent leur Peugeot 607, en warnings, à deux pas de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Le véhicule contient six grosses bonbonnes de gaz aspergées de gasoil. Il est 3h45, et il aurait dû y avoir une tragédie, vu l’affluence à cette heure et en ce lieu. Mais un problème à l’allumage empêche le véhicule de s’embrase et d’exploser. Elles s’enfuient et logent chez une troisième fille, Amel Sakaou, au 7, rue Jean Moulin à Boussy.. La police trouve, sur les murs du salon, des allégeances à Daesh. Sur la table, des produits permettant de fabriquer des cocktails Molotov. Comme il s’agit d’un attentat-suicide, Amel a laissé, sur le miroir de la salle de bain, “une inscription digne d’un film d’horreur” selon l’agent qui a fait la perquisition : elle a dessiné au rouge à lèvres un cœur surmonté des mots “Maman vous aime”.

Quel grand amour!

Inès perd son sac durant sa fuite. il contient un serment d’allégeance au calife Baghdadi, et les mots : “Je vous attaque dans vos terres afin de marquer vos esprits et vous terrorisez (sic).” Puis : “L’islam sera victorieux”.

Elles sont rejointes par une autre femme, Sarah Hervouët, qui a été la promise de Larossi Abballa, le djihadiste qui a tué un couple de policiers à Magnanville] puis d’Adel Kermiche, qui égorgea le Père Hamel alors qu’il allait célébrer sa messe à l’église de Saint-Etienne du Rouvray. Elle veut se rendre utile “à sa communauté”, et, poussée par le djihadiste Rachid Kassim, rejoint la région parisienne en train, dans la nuit du 7 au 8 septembre. Rachid Kassim est un Français passé à l’Etat islamique, qui l’emploie comme recruteur sur Internet à partir de la Syrie ou de l’Irak. “Ce n’est que par son intermédiation que ces trois femmes se rencontrent”, affirme le policier.

Rachid Kassim, le cerveau derrière la réunion de ces dames au couteau. Capture d’écran Daesh, prise à l’instant où, dans la vidéo, il s’adresse à son ex-Président, François Hollande.

Mais Inès et Amel se méfient de Sarah, qui est pourtant venue avec le désir de “mourir en martyre”. Elles déshabillent, la questionnent, la tiennent en respect avec des couteaux, détruisent son iPhone où elles trouvent un contact intitulé “DGSI”.

Mais les choses ne se passent pas comme le désirent les trois femmes. Alertées de la présence de policiers à la gare de Boussy, Inès, Amel et Sarah sortent vers 19 heures pour se faire tuer. Toutes sont armées de couteaux de cuisine. Deux d’entre elles portent le jilbab, la troisième est en survêtement avec casquette. L’une d’elles poignarde à l’épaule un policier en planque, à travers la vitre ouverte de sa voiture. Puis elles s’enfuient, D’autres agents en faction les poursuivent. Amel est figée par une arme de service, puis hurle “Allahou Akhbar” pendant qu’on l’interpelle. Inès sort sa lame de 20 centimètres et menace deux policiers. Elle est stoppée par quatre tirs de pistolet.

Voilà les femmes que l’on juge en ce moment. Jugez de leur liberté féminine, toutes ayant été pilotées de loin par un terroriste payé par Daesh. Et que serait-il arrivé si elles avaient vraiment brûlé Notre-Dame ou une partie de la foule attroupée devant le parvis, dans l’espoir de gagner un paradis djihadiste?

L’enseignement des islamistes polis comme Tariq Ramadan, Tareq Oubrou, Dalil Boubakeur, a fabriqué une génération réceptive à l’enseignement d’islamistes plus durs, notamment, ceux de Daech. On en voit le résultat une génération plus tard. Lisez Tariq Ramadan, Tareq Oubrou, Dalil Boubakeur: Ce qu’ils cachent, pour comprendre pourquoi. Dans l’espoir de ralentir, sinon d’arrêter la course qui nous envoie à toute vitesse cogner un mur.

Lina Murr Nehmé,
Mercredi 25 septembre 2019

Lina Murr Nehmé, “Tariq Ramadan, Tareq Oubrou, Dalil Boubakeur: ce qu’ils cachent” (Salvator 2017). Pour décortiquer le contenu occulte de mots apparemment anodins.
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L’Etat islamique avance vers la Méditerranée

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Cette carte montre l’état des combats en Libye il y a six ou sept mois. L’Etat islamique a bien avancé depuis.

www.francesoir.fr/en-coop-matteo-puxton/en-libye-letat-islamique-profite-de-loffensive-du-marechal-haftar-sur-tripoli

La Libye, par mer, est plus proche de l’Europe que le nord de la France ne l’est de son sud. L’Etat islamique avance vers le nord, avec pour but de traverser la Méditerranée, de débarquer en Italie, de marcher sur Rome et de la prendre pour transformer la basilique Saint-Pierre en mosquée. C’est le rêve des califes depuis des siècles, car un hadith de Mahomet annonce que les musulmans prendront Rome et Constantinople. Interrogé, il avait dit qu’ils prendraient d’abord Constantinople. Daech l’a souvent annoncé dans sa propagande, dans laquelle il a également dit qu’il prendrait Paris et Londres.

Théoriquement, il y a loin de la coupe aux lèvres. Le rêve de Daesh de revenir au Moyen-Orient et de déborder sur le continent européen ne peut se réaliser qui si les minorités armées qui résistent aux islamistes sunnites au Moyen-Orient, sont brisées: les Kurdes, les alaouites, les chiites.

Dans l’état actuel des choses, Daech ne peut pas revenir, car les armées iranienne, syrienne, kurde, irakienne, avec le Hezbollah, s’y opposeraient. Ici, il ne faut pas compter avec l’armée libanaise, car par principe, le Liban est le seul pays de la région qui ne fait pas de guerre offensive: il ne combat pas à l’extérieur de ses frontières, il se bat de l’intérieur, s’il est attaqué. Quant à la Turquie, son comportement dépendrait de la situation.

Les Américains semblent décidés à provoquer une guerre. Et, étrangement, cela se passe à la même période de l’année que la Première Guerre mondiale, et que la Guerre du Golfe en 1990. Durant le mois de juillet, chacun prend ses positions, il y a des escarmouches, les buts réels ne sont pas ceux proclamés. Et la guerre éclate en août.

Mais cette guerre est une folie, plus que toutes celles qui l’ont précédées. Le prétexte est, depuis des années, l’uranium enrichi qui pourrait permettre à l’Iran d’avoir la bombe atomique, alors que l’Iran ne parvient pas à amasser l’uranium à un rythme suffisamment important pour pouvoir avoir des armes nucléaires avant très longtemps. C’est pourquoi les Américains, il y a quelques années, ont abandonné leurs projets de guerre contre l’Iran.

L’hypocrisie a consisté, en même temps, à autoriser l’Arabie Saoudite à avoir son programme nucléaire, et à l’aider à le réaliser. Il est de très loin plus avancé que celui de l’Iran. En 2009, les Etats-Unis auraient autorisé l’Arabie Saoudite à avoir, non seulement un programme nucléaire à but civil, mais aussi un programme nucléaire militaire: des têtes nucléaires, et des sites de production de missiles balistiques.

Eliminer l’Iran, seul obstacle capable de résister à l’Arabie Saoudite et aux autres régimes islamistes sunnites du Golfe, affaiblira irrémédiablement les chiites irakiens, qui ont le pouvoir en Irak. Cela impliquera, pour les sunnites irakiens, la possibilité de reconstituer la force de Daech.

L’armée de Daech n’était pas vraiment islamiste. Car avant 2001, la milice islamiste de Zarqawi avait de modestes proportions, et Ben Laden la dédaignait, malgré les 200.000 dollars qu’il avait payés pour lui offrir un camp d’entraînement à Hérat, en Afghanistan.

Mais les Américains, pour briser Saddam et justifier une guerre, ont fait de Zarqawi l’ennemi numéro Un, prétendant qu’il représentait Ben Laden. Alors celui-ci a cessé de le dédaigner. Il l’a autorisé à appeler sa milice al-Qaïda en Irak, et à dater de ce moment, c’est au nom d’al-Qaïda que Zarqawi s’est mis à recruter. Ceci, sachant que Saddam avait fait le nécessaire, jusque-là, pour qu’al-Qaïda n’existe pas en Irak. Ben Laden lui avait proposé une coopération, et il avait refusé.

Caricature gouvernementale datant du temps de Saddam Hussein. Le gouvernement irakien — et le parti Baas irakien — combattaient alors al-Qaïda. Elle montre Zarqawi dans une cage tenue par le gouvernement, avec, écrit: “Ton futur, ô Zarqawi”.

Quand les Américains, en 2003, ont vaincu Saddam, ils ont dissous l’armée irakienne et interdit le parti Baas. 300.000 soldats ont été jetés à la rue, sans recevoir leurs salaires, sans compensation, sans pension, amers et ayant des familles à nourrir. Al-Qaïda en Irak a profité de leur misère pour recruter des soldats professionnels, aguerris, et des officiers supérieurs de haute qualité militaire.

Manifestations quotidiennes de soldats irakiens, demandant du travail ou leur salaire, après leur renvoi par les Américains sans compensation.

Quand Zarqawi mourut, en 2006, Baghdadi prit sa place et força les milices sunnites du pays à s’allier à lui. L’organisation fut appelée Etat-Islamique-Irak, et plus tard, Etat Islamique en Irak et au Levant (Daech).

Les soldats, les officiers de Daech ont été vaincus, mais les 300.000 militaires licenciés en 2003 ne sont pas tous morts. La plupart d’entre eux vivent encore; et les morts ont des frères ou des enfants qui souffrent, se sentent opprimés, et ne songent qu’à la vengeance, après tout ce que ce pays a souffert depuis 1990. Ils pourraient flamber s’ils sentaient les chiites imposés par les Américains, soudain en position de faiblesse.

Car les massacres de chiites opérés par Zarqawi, sa propagande islamiste contre eux, la souffrance causée par la guerre de 1990, puis par le blocus des années suivantes, puis l’invasion américaine en 2003, l’alliance des Américains avec les chiites contre les sunnites, ont divisé le peuple irakien, que la laïcité avait uni autrefois. Daech faisait sauter les mosquées chiites avec les fidèles chiites dedans, tuant parfois jusqu’à 25 d’entre eux à la fois. Il tuait jusqu’à 1300 chiites à la fois. Il est vrai qu’en une seule journée, il lui est aussi arrivé de tuer 2000 sunnites dont certains avaient 15 ans, parce qu’ils n’avaient pas combattu l’Etat syrien.

Connaissant les tragédies des deux guerres américaines du Golfe et l’amertume qu’ont les militaires sunnites irakiens et leurs familles contre les chiites, on peut savoir que la chute ou l’affaiblissement de l’Iran, qui amènera l’affaiblissement des chiites irakiens, fortifiera immanquablement les régimes islamistes sunnites de là-bas — l’Arabie Saoudite, le Qatar, les Emirats, etc. — en brisant leur ennemi héréditaire. Et permettra avec leur aide, aux islamistes sunnites en Irak, de prendre leur revanche sur les chiites. Ici, on peut se demander si les baassistes de Saddam s’allieront avec al-Qaïda/Daesh comme avant, ou s’ils se combattront. Cela dépendra du rapport des forces sur le terrain. Car al-Qaïda/Daesh, après avoir combattu le Baas, est devenu l’allié objectif du vieux parti de Saddam, en recrutant ses chômeurs et en leur permettant d’assouvir leur vengeance contre les Américains. Ce sont les cadres de l’armée irakienne qui ont aidé Zarqawi à acquérir sa puissance militaire, et cela s’est poursuivi sous Baghdadi, quand l’organisation est devenue Daech, puis l’Etat islamique.

Si l’Iran est brisé, les chiites au pouvoir en Irak seront affaiblis, et les sunnites irakiens fortifiés. Daech a ses régions amies en Irak, ses cellules dormantes sur place, il a de l’argent pillé en Afrique et en Asie, et il recrutera des chômeurs mourant de faim, comme il l’a fait quand les Américains ont licencié les 300.000 soldats et officiers de l’armée irakienne. La plupart d’entre eux caressent ce rêve. Ils ont faim. Il veulent nourrir leurs enfants. Ce sera pour eux une aubaine: de l’argent et des armes, et la possibilité de renverser la situation en leur faveur.

Pendant son exil du Moyen-Orient, Daech a gagné beaucoup de positions en Afrique et en Asie. Son but est de venir d’Orient en Occident et d’Afrique en Europe, prenant les villes en tenailles: cette conquête-là serait plus facile que l’autre. Car si les Américains brisent leurs ennemis chiites, les laissant seuls sur la scène, comme ils ont fait quand ils ont brisé leur ennemi Saddam en 2003, Daech aura trois points forts à la fois: l’Extrême-Orient, l’Afrique et l’Irak, ainsi qu’une partie de la Syrie.

Alors Daech aura des chances, s’il vient d’Orient et d’Afrique, de prendre certaines armées en tenailles, tenant compte des très nombreuses cellules dormantes qu’il possède, et de la facilité qu’il y a à recruter une armée, très vite, rien qu’avec de l’argent. C’est ce qu’avait fait Daech autrefois en Syrie, pour former al-Nosra (al-Qaïda au Levant).

Cette fois, et étant donné la force de Daech en Afrique, et les terres immenses qu’il s’est procuré directement ou par vassaux interposés (comme Boko Haram par exemple), le scénario annoncé dans la vidéo du martyre des chrétiens coptes, pourrait matériellement se réaliser si Daech devenait maître de la côte libyenne, et surtout s’il s’agrandissait aux dépens des pays voisins de la Libye — sachant qu’il se trouve déjà au Sinaï, en Egypte, et qu’il a déjà frappé en Tunisie.

Car en envahissant un pays, il s’approprie ses ressources militaires et sa flotte. Jusqu’à présent, il n’avait pas réussi à prendre un pays tout entier, avec ses ports et ses aéroports. Mais les victoires en Afrique pourraient rendre cela possible. Je ne pousse pas plus loin le scénario de ce qui pourrait arriver au Levant, c’est trop effrayant.

Je ne sais pas si les Français réalisent qu’une fois que les Daesh seraient maîtres de la côte libyenne, il leur suffirait d’un jour de bateau pour arriver en Italie continentale. Et à partir de là, vous le savez, il y a de très bonnes routes jusqu’à Paris.

C’est d’ailleurs comme ça que les migrants africains, ces migrants de Calais et de Stalingrad, sont arrivés en France. Certes, l’armée italienne se dresserait face à eux. Il y aurait des batailles. Mais le sud du pays est très souvent plein de touristes, et les civils sont un point faible en cas de guerre.

Et pendant que Daech avance lentement mais sûrement, en direction de la mer Méditerranée, les Américains sont assez fous pour déclencher une guerre contre l’Iran.

Lina Murr Nehmé​, 31 juillet 2019

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Oussama Ben Laden aurait-il été esclavagiste?

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Les chefs des grandes organisations terroristes islamistes sunnites au XXe siècle, ont tous révéré Hassan el-Banna, fondateur des Frères Musulmans.

Ce fut surtout le cas des dirigeants d’al-Qaïda.

Oussama Ben Laden avait été converti par les Frères Musulmans Qutb et Azzam, et il était devenu un Frère. Il avait pour but de ramener le règne de la charia et de l’étendre sur toute la terre, en restaurant le califat. Tous les chefs d’al-Qaïda avaient ce but. Mais à partir du moment où Ben Laden autorisa Zarqawi à fonder al-Qaïda-Irak, ils eurent des discussions sans aménité, car la stratégie de Zarqawi était de massacrer les chiites pour diviser les Irakiens sur une base chiite-sunnite, afin de radicaliser les sunnites et de fonder le califat immédiatement. Ben Laden, lui, estimait qu’il ne fallait proclamer le califat qu’une fois qu’al-Qaïda et ses avatas seraient très forts.

Mais après la mort de Zarqawi, le 7 juin 2006, toutes les disputes étaient oubliées. Ben Laden envoya un discours enregistré dans lequel il louait Zarqawi. Les difficultés de communication étaient telles que le discours n’arriva et ne fut diffusé que le 30 juin.

A noter que c’est al-Jazeera qui était le destinataire privilégié des vidéos et autres enregistrements de Ben Laden. Elle joua un grand rôle dans sa propagande. Les organisations Frères Musulmans ou amies des Frères, s’entraidaient tout naturellement.

Baghdadi, le nouveau chef d’al-Qaïda-Irak, accomplit le rêve de Zarqawi, après avoir lui-même envoyé des hommes fonder al-Nosra, une branche d’al-Qaïda dont le but était de s’emparer de toute la Syrie, plus le Liban, Israël et les territoires palestiniens, et la Jordanie. D’où son nom d’al-Qaïda-Cham [al-Qaïda au Levant], ou Jabhat al-Nosra li ahl ach- Cham [Front de l’aide aux gens du Levant], et plus tard, Fatah-el-Cham [Conquête du Levant].

Mais remontons en arrière pour voir ce que disait leur mentor à tous, Hassan al-Banna, révéré par l’UOIF, Qaradawi et Tareq Oubrou:

« Nous espérons [dans le califat] une réforme totale et un salut rapide. Chaque jour qui passe et où la oumma n’accomplit pas un acte la sortant de sa décadence, la retarde en fait pour une longue période. Si les hommes comprenaient le salut qu’il y a pour eux dans l’appel des Frères Musulmans ! Et si la oumma suivait leur programme, il serait pour elle un succès, et leurs efforts, si on les y aidait, seraient couronnés de succès, la victoire ne venant que d’Allah, le puissant et le sage.

“On lit dans l’Authentique [Bokhari]… poursuit el-Banna, que le Prophète a dit à Moaz alors qu’ils marchaient ensemble : “Si tu veux, Moaz, je te parlerai de la tête de cette affaire et de sa queue. Sa tête, c’est que tu témoignes qu’il n’y a de Dieu qu’Allah, qu’il n’a pas de compagnon et que Mahomet est son esclave et son messager. Le pilier, c’est l’observance des prières et le don de la zakat. Et le summum de la queue, c’est que tu fasses le djihad dans la voie d’Allah. Car j’ai reçu l’ordre de combattre les hommes jusqu’à ce qu’ils fassent les prières, paient la zakat, et témoignent qu’il n’y a de Dieu qu’Allah, qu’il n’a pas de compagnon et que Mahomet est son esclave et son messager. S’ils font cela, ils se seront épargnés et auront épargné leur sang et leurs biens, qui ne pourront plus leur être pris, sauf contre rétribution équitable”. »

Dans la mentalité islamiste, les femmes et les enfants font partie “des biens” des hommes, au même titre que les animaux. Si Ben Laden avait vécu libre, il aurait probablement été l’homme qui aurait rétabli l’esclavage. Car c’est lui qui, sans risque de doute possible, aurait été le calife — et Baghdadi se serait soumis à lui.


Lina Murr Nehmé, le 30 juin 2019

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Le Daesh qui a réussi

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Quelqu’un a dit : « l’Arabie Saoudite, c’est un Daesh qui a réussi ». De fait, si les États-Unis reconnaissaient Daech, sa situation serait comme celle des Saoudiens.

Le pouvoir saoudien a été fondé dans un carnage horrible, jusqu’au moment où les Anglais l’ont reconnu dans les années 1920. Et ce régime continue à effrayer ou à choquer l’Occident, notamment quand il exécute des dizaines de prisonniers politiques, condamnés pour leurs opinions. Pourtant, on lui vend des missiles et des avions, tout comme les Vénitiens vendaient aux califes des canons et des navires de guerre.

Cela ne veut pas dire que la situation de guerre ne prévaut pas entre le régime saoudien et l’Occident. L’argent que l’Arabie Saoudite verse à des organisations comme l’OLP, al-Qaïda, Daech, al-Nosra, Boko Haram, pour qu’elles combattent les non-musulmans, est une série d’actes de guerre. Ils ont provoqué des guerres terribles, qui ont causé des millions de victimes. Entre autres, les occupants des tours du World Trade Center, et les victimes des guerres menées contre l’Afghanistan et contre l’Irak pour venger ces victimes. Et, bien sûr, les guerres de Daech qui en ont découlé.

Ce n’est pas la faute du régime saoudien si l’Occident ne veut pas voir tout cela.

Lina Murr Nehmé, 28 juin 2019

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Gagner la guerre sans avoir livré de bataille

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Les forces de l’ordre se suicident, étant coincées entre des politiciens égoïstes qui ne pensent qu’à leur prochaine campagne électorale et leur donnent des ordres impossibles, et les manifestants qui les haïssent davantage qu’ils ne haïssent des assassins encagoulés dans leurs rangs. Pouvez-vous garantir que sous le masque, ne se cachent pas des figures d’islamistes ? Si vous étiez islamiste et que vous vouliez organiser une guerre civile en France, est-ce que vous courriez la tête nue en criant: “Je veux créer chez vous une guerre civile?” Ou est-ce que vous profiteriez des faiblesses de l’ennemi, de ses manifestations, pour le diviser, pour faire en sorte que ses citoyens se fassent la guerre les uns aux autres, selon l’adage “Divise tu règnes”?

Soyons raisonnables : on ne crée pas une guerre civile en le criant sur les toits, mais bien en semant la zizanie, et en se mêlant à la population. C’est une technique vieille comme le monde. Lisez le stratège chinois Sun Tzu dont les enseignements, datant du VIe siècle avant le Christ), sont encore en usage :

« Le summum de la guerre n’est pas d’avoir gagné une bataille, mais de gagner la guerre sans avoir livré de bataille. »

C’est-à-dire, explique Sun Tzu :

“Ne laissez échapper aucune occasion de l’incommoder [l’ennemi], faites-le périr en détail, trouvez les moyens de l’irriter pour le faire tomber dans quelque piège ; diminuez ses forces le plus que vous pourrez, en lui faisant faire des diversions, en lui tuant de temps en temps quelque parti, en lui enlevant de ses convois, de ses équipages, et d’autres choses qui pourront vous être de quelque utilité.”

Ce que Mahomet résume en deux mots arabes qui se traduisent ainsi:

“La guerre est une affaire de tromperie.”

Il est donc normal que Daech ou al-Qaïda, qui sont présentes sur le terrain, sous forme de “cellules dormantes”, utilisent cette stratégie, trompant la population en criant au loup et à l’islamophobie au sujet de tout lanceur d’alerte et des forces de l’ordre. En effet, neutralisez les lanceurs d’alerte et les forces de l’ordre, et ces cellules dormantes auront la voie libre. C’est exactement ainsi qu’elles sont devenues fortes en Irak et en Syrie : en noyautant des manifestations et en faisant des escarmouches et de petits crimes. Et quand une de ces organisations fut assez forte pour contrôler des territoires et égorger, éborgner, décapiter, crucifier, couper des mains et des pieds, il ne fut plus possible de pleurer devant les médias en se plaignant de violations des droits de l’homme. Il n’y avait plus de médias debout : les médias appelaient les terroristes « rebelles » et leur accordaient toute leur attention, au détriment du peuple.

En France, des policiers ont, sur ordre, tiré à la tête de manifestants, des balles de caoutchouc; elles ont ainsi éborgné des manifestants. C’est horrible, et il fallait que les médias répercutent ces plaintes. Ce qu’elles ont fait. En revanche, pourquoi n’ont-elles pas répercuté avec au moins la même ampleur — des crimes beaucoup plus graves? Car à plusieurs reprises, des cocktails Molotov, c’est-à-dire des bombes incendiaires, ont été jetés sur des policiers. Pourquoi n’avons-nous pas entendu leurs plaintes, ou presque ? Des policiers échappent par miracle à des tentatives d’assassinat par bombe incendiaire, et on n’en parle pas, alors que des tags sur une mosquée font la une durant plusieurs jours, et amènent des excuses de partout! Dans quel monde vivons-nous? Et qui gagne à cette censure? Certainement pas la France, ni le citoyen français, qu’il soit chrétien, juif, athée ou musulman.

Et qui contrôle les médias et les empêche de répercuter les horreurs que subissent les policiers, et qui les poussent à se suicider en si grand nombre? La question est terrible, et la réponse ne peut pas l’être moins.

Vous n’aimez pas Macron ? Frappez-le avec des bulletins de vote, ne le frappez pas en vous défoulant sur le policier. Le policier n’y est pour rien. Il doit garder l’ordre, et s’il ne le fait pas, une seule manifestation peut aboutir à un renversement de pouvoir qui ne serait pas en votre faveur, mais en faveur de ceux qui se cachent derrière des masques.

Qui préfère se cacher derrière des masques? Rappelez-vous les Palestiniens de l’OLP au temps où ils semaient la terreur. Leur “marque déposée” était un keffieh enroulé autour de la tête. Ce n’est nullement un symbole arabe. La keffieh est simplement le voile du berger ou de l’ouvrier qui travaille au soleil et se protège. Elle n’a jamais été un masque pour cacher l’identité de terroristes massacrant des civils à Munich, à Paris, au Liban ou ailleurs.

En décembre dernier, j’ai annoncé sur cette page que Macron ferait tout pour avoir, aux prochaines élections, Marine Le Pen face à lui[1]. Cela s’est réalisé. Et après beaucoup de crises et de souffrances, vous verrez la même situation se présenter aux présidentielles. Car l’homme n’a pas de véritable présence sur la scène politique. Et son programme présidentiel est si peu consistant qu’il n’a pu le défendre qu’en disant “Vous mentez” à son adversaire au lieu de répondre avec des arguments. Avec si peu d’atouts, comment pourrait-il gagner sinon en diabolisant l’adversaire, en lui faisant peur, en lui donnant un sentiment d’insécurité et en laminant la droite classique? Ainsi, il est élu par élimination.

Dans les faits, qui a manœuvré pour obtenir un tel résultat ? Qui a organisé toutes ces horreurs, ces dérapages, cette haine ? Peu importe : le résultat est qu’aux élections européennes, Macron se retrouve face à Le Pen comme en 2017, et que la droite classique est laminée, alors qu’il n’y a pas plus centriste que la droite classique française.

Par le biais des médias qui ont fabriqué son personnage, Macron a en effet créé dans les esprits un état de guerre — une ambiance de guerre si vous le voulez — et face aux guerres, les populations ont peur et courent vers les extrêmes

Vous allez me dire que Macron ne serait pas extrême, puisqu’il se dit centriste et modéré. En fait, rien dans sa politique ne mérite ce nom, et surtout pas le fait d’avoir fait le nécessaire pour que les personnes modérées du mouvement des Gilets Jaunes, rentrent chez elles, laissant des leaders capables d’accepter une alliance avec les black blocs pour augmenter leurs troupes. Ce qui a, du coup, considérablement accru la peur, et poussé les petits retraités qui ont voté Macron, à dire: “Il n’y a pas d’autre solution que de voter Macron”, alors qu’ils n’aiment pas Macron.

Les pires crimes au cri d’« Allahou Akbar ! » n’ont pas été signalés par les médias, de peur que par leur ampleur et leur horreur, ils ne relativisent ce qui se passait dans le pays.

Ainsi, durant la campagne des élections présidentielle et législative, l’assassinat de Sarah Halimi par un tueur criant « Allahou Akbar ! » est passé par pertes et profit. On n’en a parlé que lorsque Macron en a eu besoin pour mettre en valeur sa visite contrite au Vél’ d’Hiv’. Il aurait pu se repentir d’avoir lui-même ignoré l’assassinat de Sarah Halimi, qui est au moins aussi juive que les victimes du Vél’ d’Hiv’, mais qui, contrairement à elles, était morte à quelques kilomètres de Macron et son parti. Ils l’avaient donc ignorée durant tout le temps de la campagne présidentielle et législative, parce qu’elle n’avait pas la bonne religion.

Et l’on se pose la question : pourquoi Macron, ses médias et ses alliés politiques ont-il ignoré ce crime ? Moi, je vais vous le dire. C’est parce que cela aurait fâché l’UOIF. Car la littérature qu’enseigne l’UOIF dans ses écoles d’imams, fait haïr les juifs.

Et comme Macron tenait toujours à ses amitiés islamistes, l’assassinat d’un professeur John Dowling par son étudiant pakistanais aux cris d’« Allahou Akbar » n’a pas été répercuté non plus, alors qu’il avait eu lieu en plein jour, au Pôle universitaire Léonard de Vinci à Courbevoie.

D’autres assassinats ont peut-être eu lieu dans les mêmes conditions sans que nous en soyons informés, parce qu’ils n’avaient pas eu, comme ceux de la juive Sarah Halimi et du chrétien John Dowling, lieu en public. Il est plus facile d’empêcher les médias de mettre en valeur un crime terroriste commis devant trois ou quatre témoins, qu’un crime commis devant une foule d’étudiants ou de voisins qui ont tout vu ou entendu.

Malgré tout, les meurtres de Sarah Halimi et de John Dowling sont passés sous silence, tout simplement en étant déclarés « non terroristes ». Je ne vais pas prouver le contraire dans cet article, il n’y a pas de place pour cela. Concernant Sarah Halimi, je l’ai prouvé dans “L’Islamisme et les Femmes“.

Et concernant Ali Hassan Rajput, l’assassin de Courbevoie, je compte le faire bientôt.

Maudit soit ce temps où dans un pays comme la France, on parle de vous selon que vous avez ou non la bonne religion, qui n’est pas celle de la majorité !

Maudit soit ce temps où votre souffrance ne compte que si vous avez la bonne profession, la bonne religion ou la bonne nationalité !

Maudit soit notre temps où les principaux tribunaux sont des médias devant lesquels les gens ne sont pas égaux mais forment une cour politicienne ! Car alors, plus que jamais, s’applique cette phrase de La Fontaine :

« Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous feront blancs ou noir »

Lina Murr Nehmé, le 24 mai 2019

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[1]
https://linamurrnehme.com/2018/macron-du-cote-des-vrais-fascistes/

Les 130 djihadistes sont-ils français ?

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Dans cette vidéo diffusée par Daesh (voir en fin d’article), des djihadistes français brûlent leur passeport devant la caméra et appellent les musulmans de France à renier la nationalité française et à rejoindre l’Etat islamique en Syrie… pour combattre les Syriens, les Libanais, et plus tard, les Israéliens. Ils appellent à commettre des attentats en France. (C’était en 2014, un ou deux mois avant les attentats de Charlie Hebdo et de l’Hypercasher en janvier 2015, comme par hasard.)

L’un des djihadistes français a été reconnu comme ayant participé au massacre de 18 Syriens et d’un Américain (Analyse Euronews).

Parmi eux se trouve Quentin Le Brun, originaire de la région d’Albi :

“[Il] apparaît dans une vidéo de sept minutes diffusée par le forum djihadiste Al-Hayat en novembre 2014, en compagnie de deux autres Français, Kevin Chassin (mort dans un attentat-suicide à Mossoul en 2015) et Romain Garnier (prisonnier des forces kurdes depuis décembre 2017). Romain Garnier appelait les musulmans français à venir rejoindre l’Etat islamique ou bien à tuer les Français « par les armes, les voitures, le poison ».”

(Paris Match, 01/02/2019)

Malgré tout, la Syrie, et notamment les parties kurdes de ce pays, ont reçu des menaces diplomatiques très claires: ils ne doivent pas toucher aux citoyens français. C’est pourquoi ils n’y touchent pas en effet, mais évidemment, ils ne diront pas ce qui s’est passé dans les coulisses, qui les a poussés à préserver leurs assassins et à vouloir leur procurer les douceurs françaises.

Il est bien étrange d’interdire ainsi aux Kurdes et aux Syriens de juger ceux qui ont commis des crimes chez eux. D’après le droit international, un criminel est jugé d’après les lois du pays dans lequel il a tué. C’est pourquoi quand la France met la main sur un assassin syrien, elle le juge selon ses propres lois, elle ne l’extrade pas vers la Syrie. Si elle exige l’extradition de ces djihadistes, c’est au nom de la loi du plus fort. La France ayant déclaré que ces djihadistes étaient des citoyens français, ils lui sont à ce titre plus précieux que les citoyens syriens qu’ils ont assassinés.

Mais sont-ils français? Un djihadiste est citoyen de l’Etat islamique qui, comme son nom l’indique, est un Etat. Et la double nationalité ne peut être cumulée, puisque cet Etat, le califat, est l’ennemi de la France. Le gouvernement français l’a d’ailleurs signalé après les massacres en 2015: il y a “une guerre” entre la France et Daech, et ce n’est pas la France qui a déclaré cette guerre à Daech. Dans ce cas, comment concevoir que des citoyens français, ayant renié leur citoyenneté pour adopter celle de l’ennemi, puissent être considérés comme des citoyens français? Ils ont quitté la France pour aller en Irak ou en Syrie aider le califat à envahir le monde. L’idée était de faire flotter le drapeau noir sur l’Elysée, Matignon, Downing Street, Windsor et… surtout, Saint-Pierre de Rome. L’un de ces djihadistes occidentaux, Emwazi, dit “Jihadi John”, l’a dit dans la vidéo de l’assassinat des coptes.

Si le gouvernement français l’a oublié, il n’en est pas de même des djihadistes concernés. Ils savent qu’en cas d’amnésie, leurs compagnons, citoyens du califat, les tueraient.

Lina Murr Nehmé, 1er février 2019

https://www.youtube.com/watch?v=1M0kGJ_xhOg

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Les jeunes Turcs qui subissent Erdogan rejettent l’islam (BBC)

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La réaction turque à l’islamisme d’Erdogan: les jeunes proches d’al-Qaïda deviennent déistes ou athées.

Ce sont les symptômes d’une tragédie réelle que vivent les Turcs, tout comme les Irakiens, les Iraniens et tant d’autres peuples qui ont été livrés par les Américains à leurs ennemis islamistes.

Car Erdogan a été amené au pouvoir par une modification de la loi électorale imposée par les Américains, malgré des manifestations géantes contre Erdogan. Quelqu’un s’en souvient-il ?

Source : http://www.bbc.com/news/world-europe-43981745

Lina Murr Nehmé, mai 2018

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Syrie : Le génocide des chrétiens passé sous silence

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On a parlé du génocide des yazidis et non de celui des chrétiens. Quant aux esclaves, il faut que Daech le signale pour qu’on sache que Daech ne prenait pas seulement des esclaves yazidis mais aussi des esclaves chrétiennes (cf. dans L’Islamisme et les femmes, le fac-similé de la liste publiée par Daech, au sujet du prix des femmes captives yazidis et chrétiennes) ! Et quand Afrin était assiégé, on n’a pas dit que des villages chrétiens étaient également en jeu. Des dizaines, des centaines de morts au Nigéria ne sont pas signalés non plus. Je ne parle évidemment pas des massacres de chrétiens au Liban, on dira que je suis concernée.

 

Lina Murr Nehmé, mai 2018

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Le site de Brad bombardé par les Turcs

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Pour illustrer mon livre Si Beyrouth parlait…, j’avais pris cette photo des ruines de la ville morte syrienne de Brad, trois mois avant le début de la guerre syrienne.

Tout récemment, l’aviation turque aurait endommagé ce site de première importance archéologique et religieuse, où se trouve également le tombeau de saint Maron, patron des maronites.

On parle peu des villes mortes de Syrie, dont certaines ont été endommagées par les bombardements. Ceux des Turcs aujourd’hui, et ceuxde leurs alliés depuis 2011. Ces alliés sont essentiellement des djihadistes, notamment l’ASL (Armée syrienne libre), rebuts de l’armée syrienne, et les premiers à avoir procédé à des égorgements devant caméra, et même, à avoir diffusé un acte de cannibalisme filmé.

L’ASL a constitué l’essentiel des effectifs d’al-Qaïda quand celle-ci est venue d’Irak en Syrie pour fonder la branche syrienne d’al-Qaïda appelée Nosra. Nosra est ainsi la fille de Daech.

L’ASL, Nosra, Daech et plusieurs autres organisations terroristes se sont battues entre elles ou contre l’armée syrienne (et souvent aussi contre les habitants) de la région des villes mortes, qui se situe en Syrie, à la frontière entre la Syrie et la Turquie.

On attend cependant la fin de la guerre pour savoir ce qu’il reste vraiment de ce précieux patrimoine archéologique datant des débuts du christianisme.

Lina Murr Nehmé, 26 mars 2018

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