Cette image a été publiée il y a quelques années pour essayer de sauver Meriam Yahia Ibrahim, une Soudanaise condamnée à cent coups de fouet pour adultère pour avoir épousé un chrétien, et condamnée à mort pour apostasie, parce qu’elle était devenue chrétienne. Sauvée par l’action des Occidentaux, elle a pu quitter le Soudan.
Pourvu qu’il y ait beaucoup d’actions de ce genre pour sauver ceux qui croupissent dans les terribles prisons du Soudan et du Pakistan pour avoir usé de leur liberté de conscience, et empêcher qu’il y ait encore des morts à cause de la libération d’Asia Bibi au Pakistan…
Mais il n’y a pas qu’Asia Bibi. Je travaille en ce moment sur l’histoire d’un épicier chrétien, non loin du village d’Asia Bibi, dont le voisin convoitait le local pour agrandir sa propre entreprise. N’ayant pu le convaincre de partir, il le convainquit de brûler un livre en arabe (langue que l’autre ne connaissait pas). Puis, quand ce fut fait, il ameuta le quartier en criant qu’Imran avait brûlé le Coran. Il rassembla 400 émeutiers décidés à lyncher l’épicier, Imran Massih, ainsi que ses frères. Ils les battirent férocement et jetèrent sur eux de la paraffine pour les brûler vifs.
La police étant intervenue, ils revinrent avec 600 autres forcenés et attaquèrent à 1000 le poste de police en jetant des pierres et en exigeant qu’on leur livre Imran pour pouvoir le pendre. Finalement la police céda et le déclara blasphémateur. Il fut emprisonné.
Depuis, son avocat a été menacé pour laisser tomber le cas. Il a refusé, on a essayé de le tuer. Les associations de droits de l’homme ont exigé une enquête réelle. Alors les cendres des livres brûlés par Imran furent examinées. Le livre arabe n’était pas le Coran. Ali l’avait accusé faussement. Imran demeura pourtant en prison, et sa famille dut s’enfuir en abandonnant son commerce. Les autres familles du quartier étaient aussi menacées.
Les imams financés par le Qatar et l’Arabie Saoudite (wahhabites), les talibans, Daech, al-Qaïda, etc., disent que c’est de la mécréance de souhaiter aux chrétiens “Joyeux Noël”, et que le musulman qui fait cela va en enfer.
Mais nous remarquons que ce sont les musulmans qui font le plus de bonnes actions qui traitent bien les chrétiens et les juifs. Ce sont ceux qui ont pitié des pauvres, ce sont ceux qui cherchent à ne pas envenimer les choses, ce sont ceux qui aiment la vérité, ce sont ceux qui ne jugent pas sur les apparences. Qu’ils ne soient pas d’accord avec nous sur le plan religieux ne change rien à leur bonté intrinsèque. Si nous avons la même bonté, nous finirons bien par nous rejoindre.
Le Dar el Ifta au Caire a promulgué une fatwa louable, exprimée sous la forme d’une animation dans laquelle les bonnes relations avec les chrétiens et les juifs sont recommandées. Les fidèles sont également appelés à ne pas imiter les gens de l’Etat islamique qui traitent de “Kafir” ou mécréant, le musulman qui ne hait pas les chrétiens et les juifs.
Memri a sous-titré en anglais la vidéo qu’on peut aussi voir en arabe en suivant ce lien : https://www.memri.org/tv/egyptian-fatwa-institute-encourages-holiday-greetings-non-muslims-peaceful-coexistencefbclid=IwAR1JUjP1pnvKex2G1yOqYtAMZjMXKHy85EZj5ClGwjHY3-Tqo9zdV4-sYvg?fbclid=IwAR1JUjP1pnvKex2G1yOqYtAMZjMXKHy85EZj5ClGwjHY3-Tqo9zdV4-sYvg
Après une manifestation des Gilets Jaunes, le 23 décembre 2018, le journaliste Thibaud Chevillard a vu dans le métro trois hommes plus ou moins ivres et qui faisaient beaucoup de bruit et qui, soudain, s’étaient mis à faire des quenelles.
«Et là, écrit-il, tout est allé très vite. Une dame âgée, cheveux grisonnants, assise derrière moi, s’est levée. Elle est allée dans leur direction et leur a dit que ce geste était antisémite. Elle a ensuite dit qu’elle était juive, que son père avait été déporté à Auschwitz et qu’ils devaient arrêter immédiatement… Mais les trois hommes ont rigolé et ont continué de faire des quenelles. L’un d’eux a lancé à la dame: «Moi aussi, j’ai été à Auschwitz» et je l’ai entendu dire que cela n’avait pas existé. Puis un autre s’est planté au milieu du couloir en hurlant à plusieurs reprises: «Dégage la vieille! Dégage la vieille!». Un autre a dit: «On est chez nous». C’était terriblement violent».
L’affaire a fait beaucoup de bruit parce que ces hommes ont été assimilés aux Gilets Jaunes. Mais ce signe vestimentaire ne veut pas dire grand-chose: les membres de ce mouvement ne se connaissent souvent pas et ne peuvent pas se garantir mutuellement. Ces gens ébréchés auxquels cette dame a eu affaire étaient des vauriens. Qu’ils portent des gilets jaunes n’y change rien. Malheureusement, on en a beaucoup dans le métro la nuit. Une chrétienne aurait subi la même chose, j’en sais quelque chose.
Il est pourtant indiscutable que les juifs sont davantage insultés que les chétiens en ce moment, parce qu’ils sont moins nombreux et ont moins de chances de trouver en face d’eux quelqu’un de la même communauté. D’autre part, c’est à eux que nuit la propagande de l’OLP relayée par les réseaux islamistes, qui consiste à soulever la haine raciale au nom de la politique, et à mêler la religion à tout cela. On le voit dans l’extrémisme des “rassemblements pour la Palestine”, notamment à Paris.
C’est extrêmement grave: Sarah Halimi est morte parce que cette propagande produit une haine irraisonnée contre les juifs en général, même ceux qui sont hostiles au gouvernement israélien.
Le vendredi 10 novembre 2017, deux islamistes ont violé la clôture du Carmel de Verdun alors que les religieuses faisaient la prière des vêpres (soir).
Le Procureur de la République de Verdun, Guillaume Dupont, a publié un communiqué selon lequel et l’un des deux hommes « aurait rédigé les mots “Allah Akbar” sur le livre d’or de l’église ». Les deux hommes ont dit aux religieuses:
« Si vous ne vous convertissez pas, vous irez en enfer ».
Il aurait été intéressant de voir comment les mêmes islamistes auraient réagi si deux femmes avaient fait irruption dans leur mosquée au milieu de leur prière du soir pour leur dire de devenir musulmans, et pour écrire sur le livre d’or de la mosquée: “Le Dieu de la Bible est le plus grand”.
Dans une interview accordée au quotidien L’Est républicain, l’évêque de Verdun a déclaré que les deux hommes « se sont présentés comme des annonciateurs et leur ont dit : si vous ne vous convertissez pas, vous irez en enfer » et ont « prié en arabe » durant les vêpres. L’évêque ajoute que les deux hommes n’ont pas été menaçants, qu’ils ont discuté (religion) avec une sœur, et qu’ils sont repartis comme ils étaient venus « en remerciant la sœur pour son accueil ».
Il est gentil, cet évêque qui parle d’arabe sans spécifier que ces prières sont obligatoirement islamiques: les deux hommes ne sont pas venus prier les vêpres en arabe, mais leurs propres prières. Dans le cas présent, cela signifie pour les islamistes que la chapelle du Carmel de Verdun est désormais consacrée à l’islam et qu’elle pourrait être prise le jour où ce sera possible.
1 homme, 4 femmes, 46 enfants : il a été payé plus de 7000 € par mois pour peupler la France
J’ai lu dans le JDD qu’un Malien nommé A. avait 4 femmes et 46 enfants et qu’il vivait en banlieue, dans un pavillon de 5 chambres. Venu d’un village du nord du Mali, il commence par travailler comme agent d’entretien. A force d’aller du lit d’une femme à celui de l’autre, il a fini par avoir 46 enfants, ce qui lui procure environ 7000 euros par mois d’allocations familiales, sans compter les aides au logement, etc.
Cet agent de nettoyage n’a donc plus vu d’utilité à se fatiguer: il a quitté son travail, considérant qu’il avait réussi. Et il vit de ses rentes, pardon, de ses femmes et de ses enfants. Puisque la France le paie pour avoir plus d’enfants que les Français de souche en violant la loi française qui interdit la polygamie !
Et moi, en France, je vois des Français qui dorment sur un seuil de porte dans le froid glacial. On n’a pas de quoi les loger, et on a de quoi payer 7000 euros ou plus, chaque mois, à un étranger pour qu’il procrée des enfants étrangers en France? Car, qu’on ne s’y trompe pas: l’être humain ne peut s’assimiler que tant que sa communauté demeure moins nombreuse que la communauté d’origine. A partir d’un certain nombre, il n’y a plus d’assimilation possible, il y a colonisation.
La suite de l’histoire d’A. ne change rien à la chose: des associations ont convaincu ses femmes de le quitter, mais il est toujours polygame d’après la charia, puisqu’il n’a répudié aucune de ses femmes. Il viole donc toujours la loi française, et on triche en prétendant qu’il est en ménage avec trois des femmes, sous prétexte qu’elles vivent séparément.
Qu’elles vivent avec lui ou séparément ne change rien à ce que paie le contribuable français avec les taxes, dont la TVA imposée aussi aux retraités français pauvres.
Les allocations familiales étaient pourtant faites pour encourager les Françaises à avoir plus d’enfants. Elles ont fini par encourager l’immigration qui enrichit les immigrants, mais ne les rend pas heureux. Et qui fait du mal au tiers-monde en laissant les terres incultes, ce qui fait avancer le désert et progresser la famine. Mais des gens comme A., sont bien contents de toucher l’argent français. Après eux, le déluge. Que leur pays crève, ils s’en moquent.
Si on coupait ces incitatifs à dépeupler le tiers-monde de ses forces vives, pour augmenter les allocations des Français (dont certains, rappelons-le, crèvent de faim alors qu’ils ont des enfants), on n’aurait pas des situations aberrantes comme celle de ce Malien et d’autres qui, avec des dizaines d’enfants par homme, font payer à la France l’invasion lente à laquelle appelle l’ouléma Youssef Qaradawi, mentor de l’UOIF (Musulmans de France) qui a souvent dit au musulmans :
“Allez en Occident, prenez la nationalité, faites des enfants! L’Islam reprendra l’Europe, et Rome deviendra musulmane. Mais je sens que cette fois, la conquête de l’Europe ne se fera pas par l’épée, elle se fera par la natalité.”
Lina Murr Nehmé, 23 décembre 2018
P.S.: l’histoire est parfaitement vraie, même si elle n’est pas récente. Elle donne une idée de ce qui se passe encore, où la polygamie est financée par les allocations familiales, faute de pouvoir tout vérifier: www.lejdd.fr/…/Polygamie-Hortefeux-Lies-Hebbadj-199813-3102134
Un ami politologue m’a dit hier qu’aux prochaines élections présidentielles, Macron serait élu, alors même qu’il aurait 80% des Français contre lui. Tout simplement en suivant la même stratégie qu’en 2017. Car tout semble fait pour fortifier Mme Le Pen, afin qu’elle ait le maximum de voix au premier tour et que les autres candidats soient tous éliminés, sauf M. Macron. Alors, comme au temps de Chirac, on agiterait le spectre du nazisme, et au second tour, M. Macron serait réélu…
Faute d’avoir un projet consistant, il a travaillé à faire reluire son image tout en salissant celle des autres. Ainsi, dans son débat avec Mme Le Pen, il ne faisait que répéter “Vous mentez” à la façon des enfants en cour de récréation, alors que les spectateurs auraient préféré des arguments.
Et avant, et après ce débat, il a collé l’image nazie à Mme Le Pen, tandis qu’il allait visiter Oradour et le Mémorial de la Shoah pour faire bien comprendre que si on n’aimait pas les nazis, il fallait voter pour lui. Et comme il était le chouchou des médias, il y eut plein d’émissions sur les nazis pour culpabiliser les Français qui oseraient voter contre lui ! Jamais les Français n’avaient vu autant d’émissions sur la Deuxième Guerre mondiale ! Que de débats ! Que de films ! De quoi complexer du fer.
Suite à cette campagne si peu consistante, M. Macron fut élu, non par amour pour son programme ou pour sa personne, mais par peur de son adversaire.
Les commentateurs n’ont pas songé à faire remarquer que les vrais nazis, dans toute cette affaire, étaient ceux avec lesquels traitait M. Macron, à savoir l’UOIF. Car ce sont eux qui parlent de la nécessité d’un génocide des juifs à la fin des temps, extermination totale cette fois. Et s’ils ne le disent pas ouvertement en France pour ne pas aller en prison, ils glorifient le cheikh Qaradawi qui, lui, l’a dit à plusieurs reprises. Donc l’UOIF, qui a appelé à voter massivement Macron, défend Youssef Qaradawi qui dit de poursuivre l’holocauste des juifs “laissé par Hitler inachevé”, et affirme que c’est pour bientôt.
Traiter avec ces gens qui veulent réaliser le programme d’Hitler, et en même temps, traiter de nazis de pauvres Français qui n’ont jamais eu une telle idée et qui, parfois, sont juifs, revient à désespérer la France de ce qu’elle est. Et comme les humains, les populations désespérées sont capables de se jeter dans le vice qu’on leur attribue.
Mais auparavant, elles tentent de prouver qu’elles ne le sont pas en votant dans le sens qui fait le moins mal moralement. Il y a donc lieu de supposer que si le paysage politique français ne change pas, la prochaine campagne présidentielle ne sera pas différente de la précédente. Les candidats forts seront éliminés un à un à l’aide de scandales, vrais ou faux, afin que M. Macron n’ait en face de lui que Mme Le Pen comme candidate forte. Pour pousser les gens à voter Macron, on nous parlera tout autant de nazisme et de fascisme, alors qu’il s’en ira faire des promesses à l’UOIF (maintenant appelée, faussement, “Musulmans de France”), pour qu’elle lance des fatwas obligeant les musulmans à voter pour lui comme la fois passée.
Mehdi Meklat était un pur produit de cette éducation, et c’est pourquoi on lui avait donné tant de place dans une radio d’Etat. On ignorait les tweets qu’il attribuait à l’extrême-droite en se donnant un pseudonyme bien français… jusqu’au jour où il eut la faiblesse de revenir à son vrai nom.
On se dispute au sujet d’enterrer Cherif Chekatt, l’assassin de Strasbourg, dans une tombe à son nom, ou dans une tombe anonyme. Et maintenant, la famille réclame son rapatriement en Algérie !
Vu la barbe du papa, on comprend qu’un tel rapatriement sera prétexte à une noce. Le fils bon à rien qui s’est suicidé en tuant, deviendra le héros qui glorifiera la famille.
Quant à la tombe à son nom à Strasbourg, je ne vois pas pourquoi on paierait une tombe à un assassin alors que les Français pauvres sont jetés à la fosse commune. Et cette tombe, connue, va attirer les islamistes qui viendront l’honorer.
Un rapatriement en Algérie lui procurerait cent fois plus d’hommages. Ces honneurs seraient criminels, non seulement parce qu’ils insultent la mémoire de victimes innocentes, mais aussi, parce qu’ils amèneront d’autres morts.
Bien des djihadistes ont tué par envie, parce qu’ils voyaient qu’on parlait beaucoup de djihadistes morts. En pensant au djihadiste mort, ces jeunes ne le voient pas en miettes ou charogne pourrissante, mais bel amateur se vautrant dans les plaisirs alimentaires et sexuels. Alors le pauvre type qui, sur terre, n’arrive pas à plaire aux filles et bave devant une bouteille d’alcool dans une vitrine, voit dans l’attentat un moyen d’acquérir la célébrité et le sexe à volonté avec des vierges, et de boire le vin qui lui est interdit sur terre.
Mohamed Merah, stimulé par la pensée des terroristes du 11-Septembre, clamait qu’il désirait la mort pour avoir les femmes. Je me souviens de la colère de l’imam de Sidon (Liban) qui fulminait après un attentat-suicide qui avait tué beaucoup de personnes en Syrie, disant: “Il a fait ça pour coucher avec les houris! Pour lui, il n’y a pas de houris !”
Ce compte-rendu par Michel Renard (voir ci-dessous) confirme ce que nous montrait la littérature d’après-guerre, et jusqu’à la littérature de Gilbert Cesbron, qui a bien décrit le milieu des usines dans un esprit chrétien mais très à gauche. Dans cette littérature, il n’y avait généralement que des ouvriers français. Si l’on fouille dans les journaux d’époque, on trouve la même chose.
Ceux d’entre nous qui se souviennent des manifestations ouvrières à la fin des années 1970 et au début des années 1980, se rappellent que la foule était homogène, contrairement aux manifestants d’aujourd’hui. Et que le soir, dans le RER à l’heure de pointe, on voyait très peu de personnes colorées ou visiblement étrangères. Maintenant, celles-ci sont devenues la majorité. Dans la banlieue où habitaient les familles ouvrières, et où nous vivions dans un HLM à quelques mètres, non de la gare, mais de la ligne de RER, nous étions le seul couple issu de l’immigration dans tout l’immeuble. C’était également le cas entre 1982 et 1985, quand nous avons vécu à Belfort: les rares immigrés étaient des Espagnols ou des Portuguais. Les ouvriers maghrébins vivaient dans des foyers, n’ayant pas encore leurs familles.
En revanche, je n’ai vu que des étrangers à la préfecture de Nanterre lorsque M. Mitterrand, en 1981, a tenu sa promesse électorale de légaliser les sans-papiers. Ils faisaient une queue de 200 m devant la préfecture. Mais eux n’étaient pas des ouvriers à cette époque: on n’avait pas le droit de les embaucher.
Lina Murr Nehmé, 15 décembre 2018
Merci donc à Michel Renard pour l’article ci-dessous, relayé sur FB par Noam Marianne :
– “Quelle part les immigrés ont-ils prise au rétablissement de la France après 1945 ?
Dès lors qu’on veut nous persuader que les «Kabyles ont reconstruit la France», il n’est pas malvenu d’apprécier la pertinence de cette allégation à l’aune de quelques données chiffrées.
Tous les historiens de l’économie française s’accordent pour estimer qu’en 1950-1951, la France s’est relevée des destructions de la guerre. Cinq à six ans d’efforts et de sacrifices considérables ont été nécessaires pour parvenir à ce résultat.
En 1951, 150 000 Algériens et moins d’une dizaine de milliers de Marocains et de Tunisiens sont en France : ces 160 000 coloniaux à supposer que tous soient des actifs – comptent alors pour moins de 1% de la population active totale.
Difficile d’admettre qu’une si faible proportion ait pu parvenir à un tel résultat !
Mais, objectera-t-on, si les ouvriers algériens sont encore peu nombreux, on ne peut nier qu’ils occupent dans l’industrie les tâches les plus difficiles, les plus dangereuses, les plus rebutantes et les moins bien rémunérées. Ils font ce que les Français ne veulent plus faire.
De ce point de vue, leur apport est donc bien indispensable, comme le directeur des établissements Francolor le reconnaît, en février 1947 : “Nous avons beaucoup de mal à trouver des ouvriers français. Cette année, les travailleurs nord-africains nous ont bien dépannés.”
Cette certitude, désormais gravée dans les Évangiles de la bien-pensance, repose pourtant sur une lecture partielle – et donc partiale – d’une réalité autrement plus complexe.
La lecture partielle se fonde sur un constat statistique : en 1952, 71% des Nord-Africains travaillant en métropole sont des manœuvres, 24% des OS et seulement 5% des ouvriers qualifiés (Rapport général de la commission de la main-d’œuvre du Commissariat général du Plan, «Revue française du travail», n° 3, 1954, p. 29).
À Renault-Billancourt, en 1954, 95% des ouvriers algériens sont manœuvres ou OS. Incontestablement, la plupart des ouvriers algériens se situent donc bien aux échelons les plus bas de la hiérarchie ouvrière.
Mais, de partielle, la lecture devient partiale, dès lors que, de ce constat, on glisse vers l’idée qu’ils se substitueraient systématiquement aux Français désormais absents de ces postes, c’est-à-dire que le monde des manœuvres et des OS serait essentiellement peuplé de travailleurs coloniaux.
Or, si l’on observe l’origine des ouvriers qui occupent ces emplois, on trouve d’abord des ouvriers français, puis des ouvriers italiens, belges, espagnols, polonais, etc., qui, sur ce plan, partagent le sort de leurs camarades nord-africains.
Renault-Billancourt, premier employeur d’Algériens, occupe 19 000 manœuvres et OS au début des années 1950. Sur ce total, 3 200 sont nord-africains, soit moins de 17% (cf. thèse de Laure Pitti, «Ouvriers algériens à Boulogne-Billancourt», 2002).
Autrement dit, les quatre cinquièmes des ouvriers les plus humbles de Billancourt ne viennent pas d’Afrique, mais des régions de France et des pays voisins d’Europe.
Sans mésestimer l’apport de la main d’œuvre coloniale à l’entreprise de reconstruction, affirmer qu’elle a joué un rôle décisif à cette occasion n’est pas seulement excessif.
À ce niveau d’exagération, c’est de fable – ou de mensonge – qu’il faut parler ! Après la Seconde Guerre mondiale comme à l’issue de la Grande Guerre, la main-d’œuvre coloniale n’a pas eu l’importance numérique et donc économique qu’on lui accorde généralement. Son rôle dans le relèvement national est même marginal – ce qui ne veut pas dire inutile – et une autre politique migratoire aurait pu, sans difficulté, pallier son absence.” Daniel Lefeuvre, «Pour en finir avec la repentance coloniale», Flammarion, 2006, p. 154-157.
Quid des textes dont la propagation sera subventionnée grâce à la modification de la loi de 1905 ?
M. Macron a profiter des manifestations des dernières semaines pour signer en catimini et sans ouverture d’un débat l’accord de Marrakech. Une signature à l’arabe: sans papier, à main levée, comme on fait dans la Ligue Arabe.
Ensuite, il a fait son discours télévisé, et il s’est gardé d’en parler. Ainsi, quid des médias qui propagent l’intolérance envers ceux dont la religion n’est pas exotique ? D’après la loi, l’Etat n’a même pas le droit de les tolérer. Or ces textes sont parfois payés par des institutions subventionnées par des municipalités, et donc, par de l’argent public. Mais en modifiant la loi de 1905, l’Etat subventionnera des gens qui appellent à suivre des textes comme celui ci-dessous. D’après la charia, dont on veut subventionner l’enseignement, le texte ci-dessous est sacré, et celui qui le critique est passible de mort. M. Tareq Oubrou ose-t-il avouer cela ? ou bien la taqiya continue à tuer toute sincérité en lui ?
Quel comble, sachant cela, de lire que le pacte de Marrakech invite à « cesser de subventionner les médias qui propagent systématiquement l’intolérance, la xénophobie, le racisme et les autres formes de discrimination envers les migrants, dans le plein respect de la liberté de la presse » !
Lina Murr Nehmé, 10 décembre 2018
Nota bene : La photo est un fac-similé coloré tiré du livre d’Eldjazaïri que l’on trouve dans toutes les mosquées : le fac-similé ci-dessus vient du livre La Voie du Musulman, qui se trouve dans toutes les mosquées. Tout comme le Sahih Moslem, dont est tiré le hadith cité. Il y a des musulmans qui refusent les hadiths, dans ce cas que Tareq Oubrou le dise.
L’article dont nous parlons est consultable ici (Objectif 17, paragraphe d):