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Double assassinat à Trappes : encore un “déséquilibré” ?

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Si l’on en croit le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb, l’assassin qui a tué à Trappes serait un “criminel qui avait des problèmes psychiatriques importants”, et qui avait davantage le profil d’un “déséquilibré” que celui d’un “engagé” auprès de Daech.

Soit. Il faut reconnaître que seul un déséquilibré peut frapper sa mère ou une personne qui lui a fait du bien. Déjà frapper avec la main est inconcevable. Que serait-ce avec un couteau. Et du même coup, frapper sa sœur.

En fait, c’est le crime qui est une affaire de déséquilibre mental, même quand on n’a pas tué sa mère ou sa sœur. Essayez seulement d’imaginer ce que peut ressentir celui qui manie le couteau. Déjà l’idée de tuer un animal au couteau est insupportable. Que serait-ce de tuer un humain.

Le problème, c’est que s’il ne fallait punir de prison que les auteurs de crimes crapuleux, ceux qui ont tué froidement, pour motif de vol ou de vengeance, comme dans les livres d’Agatha Christie et les films de Hitchcok, alors on ne mettrait plus grand-monde en prison.

Malheureusement, le crime est une affaire contagieuse. C’est bien pourquoi sont faites les prisons, que les assassins soient dans un état normal ou non. A fortiori quand ils ont crié “Allahou Akbar” en tuant.

Trappes est la ville de France qui a fourni le plus de djihadistes. Se demande-t-on pourquoi? Se demande-t-on ce qui est enseigné dans les mosquées là-bas? Se demande-t-on quel rapport il peut y avoir entre l’enseignement des mosquées de Trappes et le fait de tuer au couteau en criant “Allahou Akbar”?

Non, pour moi, quelqu’un qui pousse le cri du djihad n’est pas à dépénaliser.

Lina Murr Nehmé, 24 août 2018

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Marlene Schiappa à Trappes

 

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Marlène Shiappa, secrétaire d’Etat à l’Egalité entre les femmes et les hommes, a osé traverser la rue à La Chapelle-Pajol, pour montrer que les femmes du quartier mentaient en disant qu’elles ne pouvaient plus sortir seules.

Elle a apparemment voulu faire la même chose à Trappes. Elle a “délocalisé” durant trois jours son cabinet en mairie de Trappes pour vivre les problèmes de la banlieue. A l’occasion, on a mobilisé 80 policiers pour assurer sa sécurité ou… son confort ?

Selon Le Canard enchaîné du 9 mai, Marlène Shiappa « a voulu s’arrêter dans un café tenu par des musulmans, où les femmes ne sont pas les bienvenues ». Mais elle n’a pas trop osé: le préfet des Yvelines, Jean-Jacques Brot, l’aurait « invitée prestement » à passer son chemin « afin d’éviter un incident ».

Et Marlène Schiappa a docilement passé son chemin, par peur d’avoir à Trappes l’aventure que d’autres ont eue à Sevran.

Lina Murr Nehmé, mai 2018

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