La photo ci-dessous pourrait rappeler les photos de propagande publiées par les organisations “humanitaires” des terroristes: Syria Charity, Casques Blancs, etc. En fait, c’est exactement l’inverse: il s’agit d’un soldat de l’armée libanaise qui est en train de sauver un des civils de l’organisation de type al-Qaïda, Fatah-el-Islam, dans le camp palestinien de Nahr-el-Bared au nord du Liban, et qui venait d’égorger vingt soldats de l’armée libanaise.
Suite à cet égorgement, et avant de commencer la bataille de désarmement du camp palestinien, l’armée libanaise a procédé à l’évacuation de tous les civils de l’ennemi, alors que les terroristes lui tiraient dessus. Ce qui lui a coûté deux morts et plusieurs blessés, et a donné aux terroristes un grand avantage sur le terrain. Avantage que l’armée libanaise a payé par une bataille plus longue et plus difficile.
Les machines modernes ont rendu la guerre inhumaine. Heureusement que la petite armée libanaise est trop pauvre pour en avoir. Elle est obligée de compter ses sous et d’économiser les munitions. Et elle sait ce que c’est que la mort des civils, c’est pourquoi elle économise aussi celles des civils de l’ennemi.
La chaîne de télévision qatarie al-Jazeera a beaucoup attaqué l’armée libanaise, et de la façon la plus féroce. Elle n’a tout de même pas pu éviter de citer cette évacuation de tous les civils de l’ennemi, opérée par les soldats qui venaient de voir leurs compagnons égorgés par les terroristes dont ils évacuaient les civils.
En effet les terroristes ne se considéraient pas concernés par cette trêve: de leur côté, la bataille faisait rage pendant l’évacuation, qu’ils voulaient empêcher. Ils tiraient sur l’armée libanaise et sur leurs propres civils.
Ce retard d’une semaine pour évacuer les civils de l’ennemi a donné un avantage stratégique aux terroristes, avantage qui a rendu la bataille de Nahr el-Bared beaucoup plus longue et plus difficile à gagner pour l’armée libanaise.
Si celle-ci avait perdu, l’Etat islamique aurait commencé ce jour-là, dans ce camp palestinien au Liban, en 2007… et non en Irak, en 2014
Le bilan de la bataille de Nahr Bared était de 166 morts pour l’armée, 2 membres de la croix /croissant rouge et plusieurs centaines d’islamistes sans compter plus de 30 civils.
Mais aussi le bilan a été la découverte dans les ruines de Nahr Bared, celles de la ville byzantine d’Ortosias que Fouad Saniora choisira de faire détruire par une dalle de béton pour reconstruire dessus un nouveau camp palestinien…
La bataille contre l’obscurantisme a malheureusement fait une nouvelle victime culturelle.
Ce n’est pas la critiquer que de critiquer ce qu’elle dit. Si son infirmité n’affecte pas ses capacités intellectuelles, elle a droit à ce qu’on la prenne au sérieux. Ce qui implique qu’on puisse critiquer ses paroles et ses idées, puisqu’elles prétendent influer sur les politiciens qui décident de notre sort.
Dans le débat démocratique, on donne des idées, elles sont reçues ou critiquées avec des arguments. Greta est libre de penser, libre de parler, et je respecte cela. Mais je ne respecte pas ceux qui l’exploitent.
Car il y a bien eu des gens qui ont introduit cette terreur dans la tête de Greta et l’ont exploitée. Vous trouvez humain qu’on terrorise une fille à ce point, puis qu’on lui vole sa jeunesse en la promenant de forum en parlement et de parlement en résidence présidentielle? Car n’en doutez pas, il y a exploitation, puisqu’il y a médiatisation à outrance (et donc argent versé). Et on n’est pas invité à faire des conférences devant ce genre d’assistances si on ne la sert pas politiquement…
Si la mère de Greta avait voulu le bien de sa fille, elle l’aurait envoyée à l’école. Elle lui en aurait rendu l’idée agréable. Imaginez que Greta soit votre fille. Qu’est-ce qui vaut mieux pour elle? Aller à l’école? Ou aller se faire flatter par les politiciens et les gens de la finance, soit le milieu le plus corrompu qui soit?
Une fois finies toutes ces conférences, une fois qu’on aura fini d’exploiter Greta et qu’elle ne servira plus, que fera-t-on d’elle, après l’avoir habituée à ces idées de grandeur? Ce sera une nouvelle dépression nerveuse: demandez aux anciennes vedettes, ce qu’elles ressentent quand les chefs d’Etat, le public et les journalistes ne sont plus là pour les adulter.
L’idéal pour Greta serait alors de retourner à l’école. Mais après un si long arrêt passé à assener des leçons aux grands de ce monde, supportera-t-elle d’apprendre?
On m’a répondu que Greta n’aurait pas fait ce qu’elle a fait si elle ne l’a pas voulu, car on ne peut pas pousser un autiste à faire ce qu’il ne veut pas. Une mère aimant Greta n’en aurait pas profité pour lui ouvrir son carnet de relations publiques, relations qui l’utilisent pour servir des fins pas toujours louables. Sa mère lui a fourni les moyens de perdre son adolescence en voyages transatlantiques et en conférences devant des VIP, au lieu d’aller à l’école.
Ne croyez pas que si un autiste tient à faire ce qu’il veut, on ne peut pas l’influencer. Il y a mille manière de présenter les choses à quelqu’un de manière à l’obliger à penser comme on veut qu’il pense — et en lui cachant le reste. C’est ce que font nos gouvernements et leurs médias. Et vous voulez qu’une fille seule, victime d’une dépression nerveuse, ne puisse pas être influencée par la manière dont on lui présente les choses, et qu’elle se sorte de sa dépression toute seule par le miracle d’avoir décidé de parler à tout le monde du climat?
J’imagine très bien les terreurs nocturnes de cette enfant qui imagine la banquise fondant, et les océans la noyant et noyant l’humanité. Les adultes sont très forts à inculquer ce genre de terreurs en faisant une seule description. Chacun de nous n’a qu’à se rappeler ce qu’il ressentait, enfant, quand on lui parlait de cataclysmes ou de guerres.
Aucun enfant n’a la science infuse des histoires de réchauffement climatique, de pollution, d’océans, etc. Et si Greta l’avait eue, elle aurait su que la plus grande source de pollution, aujourd’hui, est la guerre.
Non pas la guerre à venir, mais la guerre récente, la guerre présente. On voit à l’école, à la télévision, dans les encyclopédies les images de guerre, le feu des avions bombardiers et des bombes à Hiroshima, Nagazaki, au Vietnam, des bombardements en Irak, toutes ces guerres, et ces avions bombardiers qui, non seulement brûlent de l’essence comme l’aviation civile que condamne Greta, mais produisent des explosions, des incendies.
Elle aurait acquis toute seule toute cette science en matière d’écologie, mais n’aurait pas remarqué qu’une bombe pollue plus qu’un grand nombre d’aérosols?
Greta peut avoir ses idées personnelles, elle peut y tenir, elle semble y croire en tout cas. Bien lui en fasse, si cela l’a sorti de sa dépression. Mais en quoi cela nous regarde-t-il, nous? Pourquoi nous imposer cela par le biais de nos politiciens?
Et encore une fois, je parle indépendamment de son handicap: je dirais cela de n’importe quelle personne menant une action politique ayant une telle envergure, avec la complicité, l’aide des politiciens. Ce n’est pas Greta qui est le problème. Elle ne serait rien si on ne lui avait ouvert les salles où se fait la politique du monde. Ce n’est pas elle qui est à blâmer — elle n’a jamais été à blâmer: elle parlait, elle était libre de parler. Ce sont ceux qui l’ont mise sur un podium qu’il faut blâmer.
Ensuite, n’est-il pas criminel d’avoir mis dans la tête de cette fille ces terreurs, au point qu’elle vive dans cette hantise que dans des années, les océans envahiront la terre et l’engloutiront? Est-ce humain? Et est-ce logique?
D’abord, l’Europe n’est pas seule au monde. Si elle subit des changements climatiques dans le sens du discours de Greta, dans d’autres pays, c’est le contraire. Au Liban, tout petit pays situé au nord d’Israël, et où la chaleur est censée s’installer dès le printemps, il y a eu un hiver exceptionnellement froid, dont 20m de neige tombée au printemps, et qui n’a pas encore totalement fondu.
Au moins en deux fois et en deux régions différentes au Liban cette année, il a plu des grêlons gros comme un poing d’homme — et parfois davantage — qui ont causé de très gros dégâts aux arbres et aux automobiles. Vous parlez d’un réchauffement climatique !
Et si en Europe, il y a eu ces canicules cet été, au Liban, on avait dix degrés de moins. Quand on avait 32 ou 34 degrés, on disait: “Ouf! comme il fait chaud!” alors qu’à Paris, il faisait 45 degrés.
Est-ce que quelqu’un ne pourrait pas dire tout cela à Greta pour calmer ses peurs? Ce serait un acte de charité envers elle et envers les populations qui la regardent à la télévision, transies de terreur. Car tôt ou tard, il va bien falloir que les chefs d’Etat nous parlent de l’Etat islamique. Si seulement ils se réveillaient maintenant de leur torpeur, on pourrait éviter cette troisième guerre du Golfe qui donnerait à Daech les moyens de procéder à l’invasion mondiale de ses rêves.
Mon précédent article a été critiqué parce qu’il parlait d’une conquête violente de l’Occident, envisagée par Daech, Mon interlocuteur disait que cette conquête se ferait par la démographie.
C’est faire une grave erreur que de ne pas réaliser que les islamistes ont le même but, mais pas la même stratégie.
Qaradawi parle ainsi d’une invasion douce de l’Occident, qui serait islamisé par le biais de la prédication et de la démographie. Dans ce but, il appelle les musulmans à émigrer en Europe, et surtout en France, à y avoir des enfants, à demander la nationalité et à voter pour les candidats qui serviront le plus la charia.
En revanche, Daesh, ne dit dans aucun texte qu’il conquerrait l’Europe par la démographie. Il a toujours dit le contraire: qu’il la conquerrait par la violence. Et il a annoncé son rétablissement de l’esclavage, en publiant une photo de la basilique Saint-Pierre, retouchée, de manière à paraître privée de ses statues et transformée en mosquée, avec un drapeau noir flottant dans sa cour.
L’esclavage et le massacrene sont pas des moyens pacifiques et démographiques de conquérir un pays. Il ne faut pas oublier que Daech, c’est al-Qaïda-Irak, et qu’il applique les méthodes de Ben Laden, qui n’a jamais jamais parlé de démographie et de pacifisme. Il a toujours prôné les méthodes de conquête rapide utilisées par Mahomet.
C’est Qaradawi qui parle de démographie, pas Daech. Je suggère de lire “Fatwas et Caricatures“. Il contient de nombreux textes publiés par ces gens pour expliquer leurs idées et leur stratégie de conquête. Il y a, entre autres, un texte dans lequel Daech annonce le sang dans les rues de Paris et Londres, et promet d’islamiser ces villes. Par la rapide conquête armée et non par la démographie.
Daech, il faut aussi se le rappeler, est un califat, ou se donne ce nom. Le califat n’a jamais parlé de conquérir les autres nations par la démographie, mais toujours par la violence.
Cette carte montre l’état des combats en Libye il y a six ou sept mois. L’Etat islamique a bien avancé depuis.
La Libye, par mer, est plus proche de l’Europe que le nord de la France ne l’est de son sud. L’Etat islamique avance vers le nord, avec pour but de traverser la Méditerranée, de débarquer en Italie, de marcher sur Rome et de la prendre pour transformer la basilique Saint-Pierre en mosquée. C’est le rêve des califes depuis des siècles, car un hadith de Mahomet annonce que les musulmans prendront Rome et Constantinople. Interrogé, il avait dit qu’ils prendraient d’abord Constantinople. Daech l’a souvent annoncé dans sa propagande, dans laquelle il a également dit qu’il prendrait Paris et Londres.
Théoriquement, il y a loin de la coupe aux lèvres. Le rêve de Daesh de revenir au Moyen-Orient et de déborder sur le continent européen ne peut se réaliser qui si les minorités armées qui résistent aux islamistes sunnites au Moyen-Orient, sont brisées: les Kurdes, les alaouites, les chiites.
Dans l’état actuel des choses, Daech ne peut pas revenir, car les armées iranienne, syrienne, kurde, irakienne, avec le Hezbollah, s’y opposeraient. Ici, il ne faut pas compter avec l’armée libanaise, car par principe, le Liban est le seul pays de la région qui ne fait pas de guerre offensive: il ne combat pas à l’extérieur de ses frontières, il se bat de l’intérieur, s’il est attaqué. Quant à la Turquie, son comportement dépendrait de la situation.
Les Américains semblent décidés à provoquer une guerre. Et, étrangement, cela se passe à la même période de l’année que la Première Guerre mondiale, et que la Guerre du Golfe en 1990. Durant le mois de juillet, chacun prend ses positions, il y a des escarmouches, les buts réels ne sont pas ceux proclamés. Et la guerre éclate en août.
Mais cette guerre est une folie, plus que toutes celles qui l’ont précédées. Le prétexte est, depuis des années, l’uranium enrichi qui pourrait permettre à l’Iran d’avoir la bombe atomique, alors que l’Iran ne parvient pas à amasser l’uranium à un rythme suffisamment important pour pouvoir avoir des armes nucléaires avant très longtemps. C’est pourquoi les Américains, il y a quelques années, ont abandonné leurs projets de guerre contre l’Iran.
L’hypocrisie a consisté, en même temps, à autoriser l’Arabie Saoudite à avoir son programme nucléaire, et à l’aider à le réaliser. Il est de très loin plus avancé que celui de l’Iran. En 2009, les Etats-Unis auraient autorisé l’Arabie Saoudite à avoir, non seulement un programme nucléaire à but civil, mais aussi un programme nucléaire militaire: des têtes nucléaires, et des sites de production de missiles balistiques.
Eliminer l’Iran, seul obstacle capable de résister à l’Arabie Saoudite et aux autres régimes islamistes sunnites du Golfe, affaiblira irrémédiablement les chiites irakiens, qui ont le pouvoir en Irak. Cela impliquera, pour les sunnites irakiens, la possibilité de reconstituer la force de Daech.
L’armée de Daech n’était pas vraiment islamiste. Car avant 2001, la milice islamiste de Zarqawi avait de modestes proportions, et Ben Laden la dédaignait, malgré les 200.000 dollars qu’il avait payés pour lui offrir un camp d’entraînement à Hérat, en Afghanistan.
Mais les Américains, pour briser Saddam et justifier une guerre, ont fait de Zarqawi l’ennemi numéro Un, prétendant qu’il représentait Ben Laden. Alors celui-ci a cessé de le dédaigner. Il l’a autorisé à appeler sa milice al-Qaïda en Irak, et à dater de ce moment, c’est au nom d’al-Qaïda que Zarqawi s’est mis à recruter. Ceci, sachant que Saddam avait fait le nécessaire, jusque-là, pour qu’al-Qaïda n’existe pas en Irak. Ben Laden lui avait proposé une coopération, et il avait refusé.
Quand les Américains, en 2003, ont vaincu Saddam, ils ont dissous l’armée irakienne et interdit le parti Baas. 300.000 soldats ont été jetés à la rue, sans recevoir leurs salaires, sans compensation, sans pension, amers et ayant des familles à nourrir. Al-Qaïda en Irak a profité de leur misère pour recruter des soldats professionnels, aguerris, et des officiers supérieurs de haute qualité militaire.
Quand Zarqawi mourut, en 2006, Baghdadi prit sa place et força les milices sunnites du pays à s’allier à lui. L’organisation fut appelée Etat-Islamique-Irak, et plus tard, Etat Islamique en Irak et au Levant (Daech).
Les soldats, les officiers de Daech ont été vaincus, mais les 300.000 militaires licenciés en 2003 ne sont pas tous morts. La plupart d’entre eux vivent encore; et les morts ont des frères ou des enfants qui souffrent, se sentent opprimés, et ne songent qu’à la vengeance, après tout ce que ce pays a souffert depuis 1990. Ils pourraient flamber s’ils sentaient les chiites imposés par les Américains, soudain en position de faiblesse.
Car les massacres de chiites opérés par Zarqawi, sa propagande islamiste contre eux, la souffrance causée par la guerre de 1990, puis par le blocus des années suivantes, puis l’invasion américaine en 2003, l’alliance des Américains avec les chiites contre les sunnites, ont divisé le peuple irakien, que la laïcité avait uni autrefois. Daech faisait sauter les mosquées chiites avec les fidèles chiites dedans, tuant parfois jusqu’à 25 d’entre eux à la fois. Il tuait jusqu’à 1300 chiites à la fois. Il est vrai qu’en une seule journée, il lui est aussi arrivé de tuer 2000 sunnites dont certains avaient 15 ans, parce qu’ils n’avaient pas combattu l’Etat syrien.
Connaissant les tragédies des deux guerres américaines du Golfe et l’amertume qu’ont les militaires sunnites irakiens et leurs familles contre les chiites, on peut savoir que la chute ou l’affaiblissement de l’Iran, qui amènera l’affaiblissement des chiites irakiens, fortifiera immanquablement les régimes islamistes sunnites de là-bas — l’Arabie Saoudite, le Qatar, les Emirats, etc. — en brisant leur ennemi héréditaire. Et permettra avec leur aide, aux islamistes sunnites en Irak, de prendre leur revanche sur les chiites. Ici, on peut se demander si les baassistes de Saddam s’allieront avec al-Qaïda/Daesh comme avant, ou s’ils se combattront. Cela dépendra du rapport des forces sur le terrain. Car al-Qaïda/Daesh, après avoir combattu le Baas, est devenu l’allié objectif du vieux parti de Saddam, en recrutant ses chômeurs et en leur permettant d’assouvir leur vengeance contre les Américains. Ce sont les cadres de l’armée irakienne qui ont aidé Zarqawi à acquérir sa puissance militaire, et cela s’est poursuivi sous Baghdadi, quand l’organisation est devenue Daech, puis l’Etat islamique.
Si l’Iran est brisé, les chiites au pouvoir en Irak seront affaiblis, et les sunnites irakiens fortifiés. Daech a ses régions amies en Irak, ses cellules dormantes sur place, il a de l’argent pillé en Afrique et en Asie, et il recrutera des chômeurs mourant de faim, comme il l’a fait quand les Américains ont licencié les 300.000 soldats et officiers de l’armée irakienne. La plupart d’entre eux caressent ce rêve. Ils ont faim. Il veulent nourrir leurs enfants. Ce sera pour eux une aubaine: de l’argent et des armes, et la possibilité de renverser la situation en leur faveur.
Pendant son exil du Moyen-Orient, Daech a gagné beaucoup de positions en Afrique et en Asie. Son but est de venir d’Orient en Occident et d’Afrique en Europe, prenant les villes en tenailles: cette conquête-là serait plus facile que l’autre. Car si les Américains brisent leurs ennemis chiites, les laissant seuls sur la scène, comme ils ont fait quand ils ont brisé leur ennemi Saddam en 2003, Daech aura trois points forts à la fois: l’Extrême-Orient, l’Afrique et l’Irak, ainsi qu’une partie de la Syrie.
Alors Daech aura des chances, s’il vient d’Orient et d’Afrique, de prendre certaines armées en tenailles, tenant compte des très nombreuses cellules dormantes qu’il possède, et de la facilité qu’il y a à recruter une armée, très vite, rien qu’avec de l’argent. C’est ce qu’avait fait Daech autrefois en Syrie, pour former al-Nosra (al-Qaïda au Levant).
Cette fois, et étant donné la force de Daech en Afrique, et les terres immenses qu’il s’est procuré directement ou par vassaux interposés (comme Boko Haram par exemple), le scénario annoncé dans la vidéo du martyre des chrétiens coptes, pourrait matériellement se réaliser si Daech devenait maître de la côte libyenne, et surtout s’il s’agrandissait aux dépens des pays voisins de la Libye — sachant qu’il se trouve déjà au Sinaï, en Egypte, et qu’il a déjà frappé en Tunisie.
Car en envahissant un pays, il s’approprie ses ressources militaires et sa flotte. Jusqu’à présent, il n’avait pas réussi à prendre un pays tout entier, avec ses ports et ses aéroports. Mais les victoires en Afrique pourraient rendre cela possible. Je ne pousse pas plus loin le scénario de ce qui pourrait arriver au Levant, c’est trop effrayant.
Je ne sais pas si les Français réalisent qu’une fois que les Daesh seraient maîtres de la côte libyenne, il leur suffirait d’un jour de bateau pour arriver en Italie continentale. Et à partir de là, vous le savez, il y a de très bonnes routes jusqu’à Paris.
C’est d’ailleurs comme ça que les migrants africains, ces migrants de Calais et de Stalingrad, sont arrivés en France. Certes, l’armée italienne se dresserait face à eux. Il y aurait des batailles. Mais le sud du pays est très souvent plein de touristes, et les civils sont un point faible en cas de guerre.
Et pendant que Daech avance lentement mais sûrement, en direction de la mer Méditerranée, les Américains sont assez fous pour déclencher une guerre contre l’Iran.
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On prétend nous convaincre que Greta Thunberg, cette lycéenne de seize ans qui a si souvent séché l’école et a eu une dépression nerveuse, a pu écrire des textes dont l’éloquence et l’élaboration supposent des connaissances et une capacité de synthèse bien supérieures à ceux d’un lycéen, même surdoué? Il faut un niveau universitaire pour absorber des données aussi approfondies, et pour les exprimer de façon aussi élaborée. Or Greta semble à l’aise devant une assemblée, mais quand un psychiatre lui pose une question à l’improviste, dans la rue, elle ne sait pas répondre, elle enlève son bonnet, et comme un signal, sa mère court vite la chercher. C’est l’impression que donne la tentative du Dr Marc Reisinger de l’interroger sur le climat:
Voyant ce comportement, on se demande d’où viennent la perfection de la récitation de Greta, avec les bonnes mimiques, les bonnes intonations de voix, les bons moments d’arrêt. J’étais nettement plus âgée qu’elle — j’avais 18 ou 19 ans — quand j’ai été entraînée pour réciter un poème d’amour pour un concours. L’auteur du poème, Joseph Sayegh, ne laissait rien au hasard: “Ici tu as l’air neutre; en disant ce mot, tu souris; en disant cette phrase, tu ouvres les bras, en la finissant, tu regardes au ciel, et tu tends les mains; et surtout, attention à ne pas tendre les paumes au public.”
Mais les politiciens s’exercent à l’élocution, et ils répètent leurs discours avec des répétiteurs. Des discours qu’ils n’ont d’ailleurs pas écrits eux-mêmes. L’identité de l’auteur des discours de Greta, et celle de son répétiteur, ne posent donc pas vraiment problème. Surtout avec l’âge qu’elle a.
Ce qui me pose problème, c’est le reste.
Le lavage de cerveau se fait par la surinformation. À force de répétition, notre cerveau finit par ne plus résister, et notre bon sens est neutralisé. C’est là le principe de la publicité. Et on réalise la quantité de publicité qu’il y a eue quand on voit l’adolescente de la vidéo ci-dessus, présentée comme un prodige, une sorte de Mozart de l’écologie, sans que les cerveaux de nos politiciens et de nos journalistes réagissent pour dire: “Mais c’est impossible!” Et le plus grave, c’est que cette publicité indue pourrait mettre le “prodige” en danger de mort si, un jour, elle cessait d’être protégée. Et ce, à cause des prétendus pouvoirs supérieurs qu’on lui attribue parfois, et que tendrait à confirmer l’expression inquiétante qui passe dans ses yeux. Dès lors qu’on attribue ces éclairs dans le regard à des pouvoirs paranormaux, on quitte le domaine de la logique pour tomber dans l’irrationnel. Tout cela pourrait se retourner contre la jeune fille. Il suffit d’un seul taré sur sa route…
Qui a payé le prix de cette fantastique campagne médiatique? Oui, qui paie?
Je constate que les discours de Greta et sa légende, créent la panique. Une panique irraisonnée. Une panique dangereuse, car elle détourne le public du vrai danger: le califat aux portes.
Cela n’arrange-t-il pas les politiciens occidentaux? Ils veulent faire oublier le califat, alors que commence dans le Golfe une guerre dont le califat pourrait profiter pour se reconstituer. En effet, disent-ils à leur public que Daech a déménagé en Afrique et en Asie? Disent-ils qu’en Libye, l’Etat islamique est plus proche de Rome que lorsqu’il était basé à Raqqa en Syrie? Non. Ils taisent tout. Pourtant, ils savent que l’ambition de Daech, comme des califes ottomans, et des islamistes aujourd’hui, est la conquête de Rome et la transformation de la basilique Saint-Pierre en mosquée. Daech l’a souvent annoncé dans sa littérature et ses vidéos, dont la plus célèbre est celle de l’égorgement des chrétiens coptes. Elle donnait l’impression d’avoir eu lieu en Libye, où les otages avaient été enlevés. Après le massacre, le tueur Jihadi John, tourna son couteau ensanglanté vers la mer et déclara: «Et nous conquerrons Rome, avec la permission d’Allah. C’est la promesse de notre Prophète, la paix soit sur lui. »
Quand avons-nous entendu un dirigeant, occidental avouer que Daech n’est pas fini, et qu’il s’est juste redéployé en Afrique et en Asie? Que Daech est plus fort qu’avant, parce qu’il recrute sur place, reçoit l’allégeance d’organisations locales qui travaillent pour lui (comme Boko Haram), et qu’il s’enrichit du pillage que font ses sous-traitants, qui lui en reversent une partie? Il se fortifie dans ces deux continents pour pouvoir revenir en force au Proche-Orient. Et à supposer que Daech ne revienne pas, il y a sa sœur jumelle, issue de lui, al-Nosra, qui est al-Qaïda en Syrie, ou plus exactement au Levant (c’est-à-dire aussi le Liban, Israël, la Jordanie, Gaza).
Avant de penser à ce que sera le monde dans vingt ou trente ans par suite de la pollution automobile, pensons à faire face à ce danger actuel, et bien plus grave: cela pourrait être une question de mois.
Mais parlons aussi pollution.
Non pas la pollution des aérosols, des centrales nucléaires de production électrique, ou des avions civils.
Non. Parlons de la guerre, qui est la principale cause de pollution mondiale, aujourd’hui. D’ailleurs, la guerre emploie des avions. Parler de l’aviation civile, quand l’aviation militaire se déploie chaque jour pour lancer des bombes? Je ne sais pas si vous vous êtes trouvés à trois kilomètres de l’explosion d’une bombe de gros calibre. Nous avons connu cela. L’air devient totalement irrespirable, et met beaucoup de temps à ne plus avoir une odeur de poussière. Pendant des heures, des particules noires se déposent partout — ne parlons pas de celles qui se déposent dans vos poumons.
Ne parlons pas de la pollution sonore. Ne parlons pas de la destruction, des tragédies. Ne parlons pas des morts. Parlons simplement de la pollution dont souffre toute la planète. Et parlons aussi des marées noires causées par la guerre. Des catastrophes écologiques causées par les bombardements.
Qui va nous faire croire qu’une gosse qui serait tellement informée au sujet des émanations de CO2, ne saurait pas combien de CO2 est généré par la moindre bombe? Combien de créatures marines sont tuées par la moindre marée noire? Ne sait-elle pas le plomb et autres métaux toxiques que peuvent contenir les dents (et donc les os) des enfants bombardés, notamment ceux qui étaient en gestation pendant les bombardements? Car les bombes, ça pollue surtout aux métaux lourds, et d’abord au plomb, comme le pétrole de la plus mauvaise qualité. Et ça pollue parfois avec d’autres ingrédients, comme l’uranium appauvri qui, quand il brûle, se tansforme en poussières radioactives.
En outre, le califat pourrait disposer d’une arme nucléaire: celle du Pakistan, régime beaucoup plus fragile que ne l’étaient ceux de Moubarak, de Kadhafi et du chah d’Iran — et qui pourrait tomber comme eux, en l’espace de quelques mois. Son arsenal serait alors livré aux islamistes.
Il y a donc là une menace mondiale bien plus inquiétante que la simple pollution atmosphérique.
Quand c’est vu sous cet angle, on trouve bien ridicules ces propos prononcés par Greta sur ce ton professoral: « Notre maison est en feu. Résoudre la crise climatique est le plus grand et difficile défi que l’homo sapiens n’ait jamais eu à affronter. Pourtant, la solution est si simple que même un petit enfant peut la comprendre : nous devons stopper les émissions de gaz à effet de serre… Je veux que vous paniquiez. Je veux que vous ressentiez la peur que je ressens tous les jours. Et je veux que vous agissiez. Je veux que vous agissiez comme vous le feriez en cas de crise. je veux que vous agissiez comme si la maison était en feu. Car c’est le cas. »
Elle a la peur du CO2, et elle n’a pas peur de la pollution que peut causer Daech? Elle a peur des émissions de gaz par les avions civils, et elle n’a pas peur des avions militaires et des marées noires qu’ils causent? Allons donc!
Et le comble, c’est quand elle dit: « Certains disent qu’il ne faut pas prendre la voie de l’activisme, que nous devrions laisser cela aux politiciens et juste voter pour des changements. Mais que faire quand il n’y a pas de volonté politique ? Que faire quand les politiques nécessaires ne sont mises en œuvre nulle part ? »
Comment cela! Mais les politiciens sont les premiers à avoir cette volonté politique que demande Greta ! Elle leur permet de justifier leur inaction face aux régimes islamistes, alors que nous sommes à la veille d’une guerre mondiale qui commence en ce moment dans le Golfe.
Le discours de Greta, les terreurs qu’elle sème, permettent aussi de justifier des taxes nouvelles! Rappelez-vous cette fameuse taxe sur l’essence, qui avait donné naissance au mouvement des Gilets Jaunes. M. Macron n’avait-il alors pas parlé de pollution et d’écologie pour justifier son maintien? Il est vrai qu’il n’avait alors pas Greta Thunberg à ses côtés pour faire la leçon aux députés et à la nation tout entière!
N’est-ce pas volonté politique de la part des politiciens que de la recevoir et de lui procurer tant de publicité? Car cette publicité répercute ses paroles et répand la terreur qu’elle appelle à ressentir, et permet de mettre en place des politiques que les populations auraient normalement refusées.
Cette publicité que reçoit Greta est donc politique.
De tout cœur j’espère que les bonnes intentions annoncées évitent les
malheurs que promettent Qaradawi et ses semblables. De tout cœur, je
désire que se dissipent les effrayants nuages noirs qui couvrent le ciel
et qui s’amassent au-dessus du Golfe. De tout cœur, j’espère qu’aucun
peuple ne sera massacré, de tout cœur, de tout cœur je souhaite, je
désire, je prie pour que les musulmans de bonne foi ne paient pas de
leur vie leur bonté, et les chrétiens et les juifs non plus, moi compris (encore que je ne me fasse guère d’illusions en ce qui me concerne).
Je lance chacun de ces cris avec angoisse — je sais que ce qui est
écrit ne traduit pas le centième de ce que l’on ressent vraiment — mais
c’est d’un cœur brûlant et les larmes aux yeux que j’écris ces mots.
Vous comprendrez pourquoi en regardant ce débat sur l’antisémitisme
islamique entre M. Ghaleb Bencheikh et moi, et en voyant le genre de
sujets que nous avons abordés.
Le débat présidé par Mme Elise Fajgeles, a eu lieu à l’Assemblée Nationale, le 20 juin 2019. Il a été organisé par la Licra au nom des droits de l’Homme, notamment par Mmes Martine Benayoun et Caroline Yadan. Je les remercie autant pour leur invitation que pour pour leur organisation remarquable.
Aujourd’hui, “Identité plurielle” a encore frappé.
Cette fois, elle a pris pour cible le journaliste Bruno Renoul qui, dans La Voix du Nord,a commis le crime d’informer le public de la comparaison que faisait la présidente d'”Identité plurielle” entre l’enfermement des juifs dans le camp de la mort de Dachau et l’enfermement des femmes musulmanes dans leurs maisons parce qu’elles ne sont pas en burkini.
“Identité plurielle” lui a reproché, avec beaucoup d’agressivité, de n’avoir pas perdu son temps à interviewer Zakia pour voir ce qu’elle pensait (et qui était pourtant clair comme de l’eau de roche: voir les fac-similés que j’ai mis hier).
En d’autres termes, un journaliste ne devrait plus faire son travail en informant, mais se transformer en psychanaliste et amener la femme sur un divan pour savoir les sens cachés qu’elle pourrait, dans son subconscient, avoir donné à des mots évidents comme “réouvrir Dachau”
Avec cela, “Identité Plurielle” prétend que Zakia Meziane n’a pas fait référence à la shoah.
Sans doute parce que le mot “shoah” n’a pas été prononcé. Zakia a seulement parlé de Dachau. Nous pourrions donc supposer que dans son esprit, Dachau serait un joli parc d’agrément avec des pièces d’eau limpide, des statues, où l’on irait se promener dans une brise délicieuse faisant voler les cheveux (pardon, les foulards) à l’ombre des arbres avec les enfants pour fuir la canicule.
Ce jeu d’associations est terrible, non parce qu’il dévalorise la réalité des souffrances endurées par les victimes de Dachau. Non parce qu’il les ridiculise en les comparant à l’enfermement de la femme en burkini chez elle. Mais parce que c’est une manière indirecte de traiter les Français de nazis parce qu’ils refusent aux femmes le droit de porter le burkini. Et que cela, c’est porteur de guerre civile. Cette guerre de mots quotidienne aboutit à désespérer les forces de l’ordre au point que certaines semaines, il y a un suicide de policier par jour. C’est une stratégie essayée au Liban et ailleurs: attaquer sans cesse, se prétendre opprimé et harceler avec des mots qui irritent parce qu’ils sont sans commune mesure avec la réalité, pour neutraliser ces forces et pouvoir laisser les civils face à face. Et c’est là que commence vraiment le drame. Et l’hécatombe.
Qui est nazi? Les Français qui accueillent Zakia Meziane et ses amis et les font profiter des mêmes avantages financiers, hospitaliers, éducatifs qu’eux? Ou les maris et les imams qui les obligent à se voiler et les enferment chez elles? Si Zakia Meziane et “Identité plurielle” étaient vraiment féministes, elles s’en prendraient à leurs propres hommes, et voulez-vous que je vous dise mon idée? Au lieu de foncer sur les piscines en burkini pour satisfaire les ordres de mâles qui veulent être les seuls à voir leurs bras, et qui les lancent comme des meutes, pourquoi ne font-elles pas des raids contre ces mêmes hommes?
Je ne suis pas contre les hommes a priori, pas contre du tout. Mais je suis contre ceux qui battent leurs femmes et les obligent à faire la guéguerre contre les Français au lieu de les remercier de leur hospitalité. Qui, quels que soient les défauts de quelques Français, n’empêchent pas qu’en tant que collectivité, ils traitent les étrangers à égalité avec eux-même.
Et au lieu de les remercier de cet égalitarisme en actes, on a le front de les accuser de racisme! Allez voir dans les pays d’où viennent les familles de ces dames, si un étranger qui n’est pas riche, est aussi bien traité qu’un citoyen, quand il s’agit de la médication ou des allocations. Et si les Français sont racistes comme vous le dites, mesdames, il y a du masochisme de votre part à vous infliger la peine de rester en France. Après tout, quand vous ou vos parents ont débarqué en France, le burkini n’existait pas, et vous viviez toutes très bien sans. Pourquoi avez-vous décidé soudain de vous faire souffrir en vous donnant une envie qui n’existait pas quand vous avez débarqué en France? Si vous êtes convaincues que la France ne vous plaira pas si vous ne lui imposez pas votre burkini, pourquoi souffrir en France? Rentrez plutôt sous les cieux plus burkinesques de votre pays d’origine ou de celui de vos parents (où le burkini sera probablement interdit, mais où vous n’oserez pas ouvrir la bouche, car ce sont des dictatures).
Ceci dit, j’aimerais m’attarder sur le nom “Identité plurielle”, qui est inquiétant en soi.
Inquiétant car il n’existe pas d’identité plurielle, sauf chez les schizophrènes.
Si ces dames se sentaient françaises, elles ne s’habilleraient pas de façon à choquer les Français. Car, quand on estime appartenir à un peuple, on cherche à lui plaire, à ne pas le heurter. C’est le comportement humain. Au Liban, le dicton dit: “Mange comme il te plaît, et habille-toi comme il plaît aux gens.” Car, par principe, le vêtement est pour les autres et non pour soi. Quand on sait que quelque chose déplaît, le réflexe est de le changer pour ne pas déranger. Vous savez que le burkini déplaît. Vous ne voulez pas le changer. Donc vous cherchez à déplaire. Donc vous ne vous sentez pas appartenir à cette communauté, la communauté française. D’ailleurs, les attaques que certaines d’entre vous font pour violer le règlement, le prouvent. On ne cherche pas à déplaire à un peuple si on se sent de ce peuple. Vous ne vous sentez pas françaises, c’est faux. Sauf si, pour vous, l’identité française se limite au plaisir que vous éprouvez à regarder les beaux paysages français, à profiter des facilités, supermarchés et transports en commun, à encaisser les allocations, à faire instruire vos enfants gratuitement, et à vous faire payer pour faire des enfants.
Ce n’est pas cela, être français. Etre français, c’est avant tout, aimer les Français, car pour appartenir à une communauté, il faut se sentir solidaire d’elle et vouloir son bien. Car on estime gagner quand cette communauté vit bien et est heureuse.
Sinon, on est un étranger.
Les princesses saoudiennes changent de tenue quand elles sont en France. Les princes orientaux enlèvement la keffieh quand ils sont en France. Mais vous voudriez nous faire croire qu’eux, des étrangers, se mettent au pas français en matière vestimentaire pour ne pas heurter les Français, alors que vous, vous seriez françaises et vous vous moqueriez de gêner, de peiner, voire de faire souffrir des Français?
Car à la longue, vous savez que cela fait souffrir. Vous savez que cela divise. Vous savez que cela donne des arguments aux extrémistes. Ce n’est pas par hasard que vous avez choisi cette affiche: trois femmes bleu, blanc, rouge, voilées et narguant on ne sait qui. Ce n’est pas en narguant, en se moquant, en étant ingrat, qu’on construit un pays, et si vous aviez vraiment eu une identité française, vous vous seriez senties concernées par ces piqûres. Bien des musulmans en sont gênés: ceux-là sont français, oui. Mais vous???
Si l’habillement français ne vous plaît pas, et si vous n’aimez pas assez la France pour vouloir y préserver la paix civile en y huilant les rouages sociaux au lieu de les faire grincer, la France ne vous oblige pas à subir des appartements surchauffés que Zakia compare à Dachau.
Car il n’y a pas que la schizophrénie qui puisse expliquer le comportement d'”Identité Plurielle” et de sa présidente Zakia Meziane.
Il y a aussi la paranoïa.
Les paranoïaques aussi utiliseraient l’image de “réouvrir Dachau” pour parler de l’enfermement des femmes parce qu’elles ne portent pas le burkini, soi-disant, parce qu’elles veulent être pudiques.
Parce que, franchement, vous trouvez le burkini pudique?
Mesdames, gardez votre Dachau pour ceux qui vous oppriment. Et ce ne sont pas les Français. Ce sont vos imams et vos maris.
Zakia Meziani, présidente de la fondation “Identité plurielle”, et ancienne candidate EELV aux élections cantonales en 2015, s’est insurgée contre l’interdiction du burkini dans les piscines municipales, comparant cela au génocide des juifs.
Suite au bruit fait par la publication de “La Voix du Nord”, Zakia a ôté le post ridicule.
Voici une capture d’écran du post de Zakia, publié par “La Voix du Nord” :
Pour info, Zakia Meziani et “Identité Plurielle” ont organisé l’année dernière avec le CCIF un événement dont voici la publicité ci-dessous. En bas, à droite, on voit le nom d’Identité plurielle près de celui du CCIF.
Marwan Muhammad a eu l’honnêteté de reconnaître qu’il voulait une France musulmane dans plus ou moins une génération.
David Duquesne: Selon le droit marocain, dans le cadre de mariages mixtes, l’enfant suit obligatoirement la religion de son père. C’est la raison pour laquelle une marocaine ne peut se marier avec un étranger qu’à la condition que celui-ci se convertisse à l’Islam. Dans le cas contraire, le mariage qu’elle aurait pu contracter en France serait nul aux yeux de la loi marocaine. Il n’y a aucun empêchement à ce que la mère française, gardienne des enfants, ne soit pas musulmane. En revanche, s’il est avéré qu’elle n’élève pas ses enfants dans la religion musulmane, elle tombera sous le coup de la loi pénale et la garde des enfants lui sera retirée.
Moi: C’est une loi générale, dont le but est l’islamisation progressive de la société, les mariages mixtes n’étant acceptés que si l’homme est musulman; dans le cas contraire, il faut qu’il prononce la chahada et devienne donc musulman. Ainsi, la progéniture des mariages mixtes est toujours musulmane, et cela éteint, à terme, la “race” comme on dit en arabe, des non-musulmans.
Cela s’applique à tous les pays
musulmans, en tout cas, à tout mariage religieux — et tous les mariages
sont religieux en Orient. C’est une des raisons pour lesquelles les
minorités diminuent tellement. Les jeunes tombent amoureux, il faut à
tout prix qu’ils se marient, et ils ne pensent pas qu’il y a tant de
conséquences à prononcer la chahada. C’est après qu’ils s’en rendent
compte.
Au Liban, les chrétiens réclament depuis des générations
la laïcité, qui est refusée par les oulémas au motif que “le chrétien
pourrait épouser une musulmane”.
A noter qu’au Liban,
contrairement à ce qui arrive dans les autres pays dits arabes, la loi
voulant qu’un chrétien ne puisse pas épouser une musulmane, n’est pas
vraie. Souvent, la progéniture d’un musulman est chrétienne. Et le fruit
des mariages mixtes est généralement pro-chrétien. Mais cela, c’est le
Liban.
C’est pourquoi, pour la première fois, le mariage civil semble en voie d’être instauré au Liban, où de toute façon la charia ne règne pas et ne règnera pas, parce que, comme l’expliquent les chefs du Hezbollah en déclarant leur regret “la majorité n’en veut pas; non seulement la majorité des Libanais, mais aussi la majorité des chiites. Ce ne serait donc pas durable.”
Je vois de plus en plus les gens réagir par passion et non par raison. Ou est-ce que je me trompe? Il me semblait, quand j’étais jeune, que les gens réfléchissaient davantage.
Il faut de la passion par les temps qui courent, car tout devient si horrible, et les gens se révèlent bien décevants. Mais de la passion pour une cause, pas de la passion pour des mots écrits dans un commentaire ou un chat. On n’a plus le droit d’avoir une opinion!
Malheureusement, nous allons nous cogner durement à une guerre terrible. Dans ce cas, continuera-t-on à aider une cause si la personne qui la sert nous est sympathique? Car parmi les personnes sympathiques, beaucoup passeront à l’ennemi, quand les islamistes occuperont les pays qu’ils veulent — ce n’est plus pour très longtemps. Et ils utiliseront les réseaux sociaux pour les servir.
Je me désole de voir cette génération brisée. Autrefois, on faisait des excuses, et il y a une grande noblesse à reconnaître ses torts, même si ce ne sont pas des torts, même si c’est dû à de l’incompréhension. J’ai pris pour meilleure amie une collègue musulmane parce qu’elle avait téléphoné pour s’exuser alors qu’elle n’y était pas obligée: il y avait eu un malentendu. Elle avait d’autant moins de raison de le faire que nous ne nous connaissions pas. J’ai trouvé ce comportement tellement noble, me disant: “Les étudiants ne s’excusent plus, et voilà un professeur qui s’excuse!” chez ou à accepter que par son comportement, on ait qui cherche . Maintenant, on préfère rompre que de faire des excuses. C’est pourquoi les relations ne durent plus.
Et le pire est que sur les réseaux sociaux et les messageries, on croit dialoguer, alors qu’en fait, c’est un monologue qui se fait à tâtons. On ignore le ton, l’expression, on ignore tout, et en plus, on écrit vite et on avale les mots, et on lit des mots écrits vite et avalés.
Il fut un temps où parler signifiait voir la personne, la regarder, deviner ses sentiments à son expression, à une intonation de voix. Il n’y a plus rien de cela. Civilisation de robots.