Archives de catégorie : Féminisme

Indentité plurielle et les statisTiques ethniques

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Identité plurielle a encore frappé. Cette fois, c’est pour accuser les Français de tuer leurs épouses, se basant sur des statistiques non ethniques, et de comparer ces violences à l’interdiction du burkini. 

Je ne nie pas que les Français de souche soient parfois capables de violence comme les autres peuples. Mais dire que les Français sont plus violents que les autres peuples, c’est faux! si les Français avaient été aussi violents que cela en ménage, on l’aurait vu il y a une génération. Un peuple ne devient pas soudain violent en quelques années.

Mais les cas de meurtre par roqya, ou les cas de coups administrés aux femmes parce qu’elles ne portent pas le voile, ou parce qu’elles sortent sans permission, ou parce que leur mari “craint” qu’elles ne le prenne de haut, tout cela est comptabilisé au titre de “violences françaises” alors que cela se fait contre la loi et la mentalité françaises: cela ne peut pas être qualifié de français.

Tant que les statistiques ethniques et religieuses seront interdites en France, on ne saura pas quelle est l’origine de ces hommes qui tuent leurs femmes, et on traitera de “tueurs français” des tueurs qui n’ont de français que la nationalité qu’ils ont acquise par mariage ou par droit du sol. 

On prétend que c’est par humanité que les statistiques ethniques et religieuses sont interdites. C’est totalement faux. Car les femmes musulmanes sont opprimées pour des raisons religieuses (Voir à ce sujet L’islamisme et les Femmes). Il en est de même des femmes dont le mari est originaire de certains pays, le Mali par exemple, où le taux de femmes battues est un des plus élevé au monde.

Si les statistiques permettaient de réaliser que dans certains groupes religieux ou ethniques en France, les femmes sont davantage victimes de violences conjugales que les autres, on pourrait, au moins, leur porter secours et les protéger.

Lina Murr Nehmé, 27 juillet 2019

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“Nous toutes” s’accommode avec les islamistes

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Une manifestation “féministe” devait se tenir ce samedi 23 novembre, à Paris. Une partie du défilé est certifiée “non-mixte”. Ce concept de “non-mixité” (qui peut carrément être raciale, dans certains colloques indigénistes) est un symptôme des accommodements avec l’islamisme.

Il est bien spécifié que le but de cet espace d’exclusion des hommes est que la manifestation soit “inclusive”, et donc, que viennent les femmes qui ne veulent pas côtoyer des hommes. Je ne vois pas à cela un but autre que religieux: les textes que j’ai compilés dans L’islamisme et les Femmes, vous expliquent pourquoi.

Des féministes devraient donc exclure les femmes qui acceptent de se soumettre à ce genre de diktat, car ce sont ce genre de femmes qui se font le plus violer. Parce qu’elles acceptent ces lois, les femmes non voilées sont insultées, parfois violées et (ou) tabassées dans les quartiers. 

Souvent, elles ne sont pas libres de refuser. Mais vous voulez une manifestation de femmes qui ne sont pas libres? A quoi bon des femmes qui exprimeraient la volonté des hommes? Si elles ont accepté qu’on les transporte au Moyen Age qu’ont fui les femmes d’Afrique du Nord, est-ce à nous de leur permettre de transporter le pire de l’Orient — son oppression — en France? 

Quelqu’un peut-il dire tout cela de ma part aux organisatrices de cette manifestation? 

Merci

Lina Murr Nehmé, 23 novembre 2019

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noce au liban, en 1954

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Une noce dans un village libanais en 1954. Il s’agit du mariage de mes parents, le 10 octobre. 

À cette époque, comme dans ma jeunesse, chaque femme faisait venir la couturière et lui expliquait comment elle voulait les manches, la forme du col, les épaules, la longueur de la robe. J’ai connu cela. J’ai même fait des robes, car nous apprenions la couture à l’école, et nous avions un examen de couture, filles et garçons. C’était au programme. Pour mon BEPC, ainsi, nous avions à couper et coudre une bavette de bébé. 

Nos robes étaient toutes originales, toutes seyantes. Et beaucoup plus seyantes qu’aujourd’hui, où elles semblent parfois faites, soit pour attirer les hommes physiquement en dénudant tellement le corps qu’il en voie tout (très antiféministe, cela), soit pour les repousser en l’habillant comme un sac de pommes de terre. Il est vrai que les modes occidentales et le prêt-à-porter qu’on achète depuis qu’on ne coud plus, sont, comme le jilbab et le tchador, des inventions d’hommes. Chacun impose à la femme le costume qu’il veut, en la flattant pour la persuader de l’accepter. L

P.S.: Le vieil homme est le grand-oncle de ma mère, qui lui donne le bras jusqu’au moment où elle verra son futur, soit à la porte du domaine de l’église. Alors elle entre à l’église au bras de ce dernier, après qu’il y ait eu une “bagarre” de village, chacune des familles tirant son rejeton pour que le conjoint ne puisse pas dire que c’est lui qui est allé au mariage le premier. C’est le grand-oncle qui lui donne le bras parce que son père était furieux de ce qu’elle ait vu son futur le jour même, et qu’ils soient allés dans une église catholique, alors que son propre père était pope. D’où les larmes de ma mère après que mon grand-père lui ait fait une scène et ait dit; “Je ne lui donnerai pas le bras pour la prendre à l’église.” Alors le grand-oncle l’a grondé et a dit: “Tu ne lui donnes pas le bras? Eh! bien, c’est moi qui vais le lui donner.”

Lina Murr Nehmé, 11 octobre 2019

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Kahina Bahloul, première “imame” de France ? (vidéo)

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Pistage des femmes saoudiennes par leur mahram

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Dans mon livre L’Islamisme et les femmes (Salvator, 2017), j’ai raconté l’histoire des princesses saoudiennes séquestrées par leur frère et leur père à titre de tuteurs ou “mahram”. Ces princesses avaient été condamnées à mourir lentement de faim par leur père et leur frère pour avoir révélé leur séquestration sur les chaînes de télévision satellitaires BBC (anglais) et Channel 4. Elles communiquaient par Skype et donnaient ainsi des nouvelles de leur dépérissement. Ce fil même a été coupé après l’arrivée du père de MBS (et de son conseiller MBS) au pouvoir. Par la même occasion, j’ai expliqué le système qui oblige les femmes saoudiennes à avoir un “mahram” toute leur vie. Il sera leur père ou grand-père, leur frère, leur mari, leur fils ou leur petit-fils. Une femme peut avoir 80 ans, elle devra obéir à son fils ou petit-fils ou arrière-petit fils. Une sorte d’esclavage.

Dans ma vidéo sur la conduite automobile, j’ai montré que ce n’est pas par bonté que le gouvernement saoudien a fini par accepter que les femmes saoudiennes conduisent. Mais bien pour imposer le respect de la charia qui interdit à la femme de se trouver avec un homme sans son mahram.

L’actualité vient de confirmer ce que je pensais: MBS a imposé un programme de données qui empêchent les femmes de voyager sans l’autorisation de leur mahram.

Le gouvernement saoudien a fait numériser des informations sur les femmes saoudiennes, permettant à leurs mahrams de gérer leur vie en ligne.

Le mahram peut spécifier quand et depuis quel aéroport une femme sous sa tutelle peut voyager. Ainsi sont-elles bien plus efficacement emprisonnées en Arabie saoudite depuis qu’on les autorise à conduire… qu’avant, où la surveillance n’était pas digitale.

Le système de surveillance comprend un système de messagerie-texte. Un sms avertit le mahram lorsqu’une femme sous sa tutelle utilise son passeport. Il peut ainsi la faire arrêter.

Sans ce système, croyez-vous que MBS aurait autorisé les femmes à conduire? Et vous pouvez gager que leur mahram les suit à la trace grâce à leur portable.

Voici le lien de la vidéo en question:

www.youtube.com/watch?v=TDw1zKIF3Bw&t=54

Lina Murr Nehmé, 6 février 2019

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Said Belgacem : Hommage à Amel, égorgée pour avoir refusé le voile

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J’ai vu cette photo bouleversante d’une des femmes tuées pour n’avoir pas porté le voile en Algérie. Je copie:

“HOMMAGE. Amel égorgée pour ne pas avoir porté le voile !
“Amel revient 20 ans après…
Je suis revenue pour vous parler de moi et de mon histoire , pour ceux qui m’ont oubliée et ceux qui ne me connaissent pas !
Je m’appelle Amel Zanoune Zouani je suis née le 07 décembre 1974, je faisais des études en droit à la faculté de Ben Aknoun d’Alger, j’étais belle pleine d’espoir nourrie d’amour et de tendresse, j’avais des projets plein la tête, je me voyais la future juriste dont la vocation est de porter un jour la voix des plus faibles et des démunis devant les tribunaux de la république.
Dimanche 26 Janvier 1997 un jour glacial 17 eme jour du ramadhan qui coïncide avec ghazouat Badr j’avais 22 ans, je quitte Alger dans un bus pour rentrer chez moi à Sidi Moussa, je rêvais à la chaleureuses ambiance familiale qui m’attendait à la maison, il était 17h14 mn environ une heure avant la rupture du jeune. Le bus tombe sur un faux barrage du GIA groupe islamistes armées . au lieu dit Benedja (Bentalha),les terroristes montent dans le bus j’étais la seule personne qui les intéressait parce que je ne porte pas le voile .
On m’ intime l’ordre de descendre , j’exécute avec courage, ils m’ont condamné à mort par égorgement parce que j’étais une femme qui fréquentait l’université et ne porte pas le voile , je savais que j’allais mourir d’une mort atroce mais je ne les ai pas supplié j’ai juste regardé tous les passagers du bus pour leur dire de témoigner, parler de moi et de mon courage.
L’un des terroristes aiguise son couteau sur une pierre sans aucun état d’âme et, m’égorge … sous le regard des autres passagers terrifiés. « Pour exemple » à toutes les femmes qui ne portent pas le voile et celles qui continuent à fréquenter les grandes écoles dira un des terroristes à tous les autres voyageurs du bus .ce jour là j’ai payé de ma vie le prix de la liberté pour avoir refusé le voile et le diktat de ces hordes barbares qui voulaient m’imposer de ne plus mettre les pieds à l’université.”

Merci à Said Belgacem pour le texte et la photo.

Lina Murr Nehmé, 18 janvier 2019

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L’homme qui avait 4 femmes et 46 enfants

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1 homme, 4 femmes, 46 enfants : il a été payé plus de 7000 € par mois pour peupler la France

J’ai lu dans le JDD qu’un Malien nommé A. avait 4 femmes et 46 enfants et qu’il vivait en banlieue, dans un pavillon de 5 chambres. Venu d’un village du nord du Mali, il commence par travailler comme agent d’entretien. A force d’aller du lit d’une femme à celui de l’autre, il a fini par avoir 46 enfants, ce qui lui procure environ 7000 euros par mois d’allocations familiales, sans compter les aides au logement, etc.

Cet agent de nettoyage n’a donc plus vu d’utilité à se fatiguer: il a quitté son travail, considérant qu’il avait réussi. Et il vit de ses rentes, pardon, de ses femmes et de ses enfants. Puisque la France le paie pour avoir plus d’enfants que les Français de souche en violant la loi française qui interdit la polygamie !

Et moi, en France, je vois des Français qui dorment sur un seuil de porte dans le froid glacial. On n’a pas de quoi les loger, et on a de quoi payer 7000 euros ou plus, chaque mois, à un étranger pour qu’il procrée des enfants étrangers en France? Car, qu’on ne s’y trompe pas: l’être humain ne peut s’assimiler que tant que sa communauté demeure moins nombreuse que la communauté d’origine. A partir d’un certain nombre, il n’y a plus d’assimilation possible, il y a colonisation.

La suite de l’histoire d’A. ne change rien à la chose: des associations ont convaincu ses femmes de le quitter, mais il est toujours polygame d’après la charia, puisqu’il n’a répudié aucune de ses femmes. Il viole donc toujours la loi française, et on triche en prétendant qu’il est en ménage avec trois des femmes, sous prétexte qu’elles vivent séparément.

Qu’elles vivent avec lui ou séparément ne change rien à ce que paie le contribuable français avec les taxes, dont la TVA imposée aussi aux retraités français pauvres.

Les allocations familiales étaient pourtant faites pour encourager les Françaises à avoir plus d’enfants. Elles ont fini par encourager l’immigration qui enrichit les immigrants, mais ne les rend pas heureux. Et qui fait du mal au tiers-monde en laissant les terres incultes, ce qui fait avancer le désert et progresser la famine. Mais des gens comme A., sont bien contents de toucher l’argent français. Après eux, le déluge. Que leur pays crève, ils s’en moquent.

Si on coupait ces incitatifs à dépeupler le tiers-monde de ses forces vives, pour augmenter les allocations des Français (dont certains, rappelons-le, crèvent de faim alors qu’ils ont des enfants), on n’aurait pas des situations aberrantes comme celle de ce Malien et d’autres qui, avec des dizaines d’enfants par homme, font payer à la France l’invasion lente à laquelle appelle l’ouléma Youssef Qaradawi, mentor de l’UOIF (Musulmans de France) qui a souvent dit au musulmans :

“Allez en Occident, prenez la nationalité, faites des enfants! L’Islam reprendra l’Europe, et Rome deviendra musulmane. Mais je sens que cette fois, la conquête de l’Europe ne se fera pas par l’épée, elle se fera par la natalité.”

Lina Murr Nehmé, 23 décembre 2018

P.S.: l’histoire est parfaitement vraie, même si elle n’est pas récente. Elle donne une idée de ce qui se passe encore, où la polygamie est financée par les allocations familiales, faute de pouvoir tout vérifier: www.lejdd.fr/…/Polygamie-Hortefeux-Lies-Hebbadj-199813-3102134

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Pakistan : Asia Bibi n’est pas un cas isolé (Causeur)

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Pakistan: Asia Bibi n’est pas un cas isolé

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Assia Bibi, CEDH: la censure, symptôme d’une passation de pouvoirs ?

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Au Pakistan, les islamistes deviennent fous parce qu’une femme, Asia Bibi, n’a pas été tuée alors qu’on l’accuse d’avoir attaqué l’islam (et réciproquement, on avait attaqué le Christ devant elle, mais c’est permis au Pakistan apparemment). Et en Europe, au contraire, on tend à punir de simples citations.

Ainsi, Georges Bensoussan a été traîné en justice pour avoir simplement cité un auteur maghrébin parlant d’antisémitisme au Maghreb; Facebook censure des pages qui en disent cent fois moins que les pages islamistes qui sont autorisées en arabe (et je lis les deux).

En Autriche, et aussi à la Cour européenne des droits de l’homme, on tire dans le même sens exactement, pénalisant ce que l’islam appelle blasphème, et non ce à quoi le christianisme ou le judaïsme donnent ce nom.

On assiste à une sorte de passation de pouvoirs. Au Pakistan, quand les Anglais régnaient, et même après que les Pakistanais eurent pris le pouvoir (et cela dura jusqu’au temps de la dictature dans les années 1980), on ne tuait pas une femme pour avoir répondu à une autre, même si l’échange concernait les religions.

Maintenant, en Autriche, on punit une femme d’avoir simplement traité un concept religieux pakistanais avec des critères légaux autrichiens. L’affaire, présentée à la Cour Européenne des droits de l’Homme, eut le même jugement.

Dans les trois cas, en Autriche comme au Pakistan, ou devant la Cour européenne des droits de l’homme, on en arrive au même jugement, à la même conclusion, qui est aussi la même qu’en Arabie Saoudite, qui est aussi la même que chez Daech: une seule religion au monde est reine, elle est sacrée, elle l’est sous tous les cieux, même là où elle est minoritaire. Au nom du respect des sentiments d’autrui, il est interdit, non seulement de la caricaturer, mais même de la citer en rapport avec les standards européens. Quant aux autres, au nom de la liberté d’expression, elles peuvent être insultées ou caricaturées, même là où elles sont majoritaires.

Le rêve du cheikh Qaradawi, d’une invasion calme et douce de l’Europe, du style euthanasie, une invasion différente de la précédente… se réalise peu à peu. Le cheikh Qaradawi avait promis une invasion de Rome. Il fallait le voir en parler sur la télévision al-Jazeera, et de quel un air rêveur. C’est bien lui qui a légalisé les attentats-suicides, à condition qu’ils visent certaines catégories de population: les juifs ou les alaouites, par exemple. C’est lui qui, d’un seul cri, orchestra les manifestations violentes dans le monde entier, contre les chrétiens à cause des caricatures de Mahomet de 2005, manifestations-émeutes qui aboutirent à des pogroms avec incendies de maisons et d’églises, coups et blessures et assassinats au Pakistan, et surtout au Nigéria, où plus de cent personnes furent tuées pour des caricatures dont elles ne savaient rien.

Ne voyez-vous pas, dirait le Frère Qaradawi s’il nous lisait, ne voyez-vous pas le Vatican devenir une mosquée, Notre-Dame de Paris et Notre-Dame de Chartres devenir des mosquées, et la cour européenne de justice, une cour régie par la charia?

Je ne comprends pas comment mon père a pu, après la Deuxième Guerre mondiale, dénigrer l’héritage que leur avait laissé la génération précédente. Un jour qu’il énumérait à mon grand-père tous les maux que sa génération avait créés, guerres et autres, mon grand-père lui dit: “Ecoute, mon fils, j’ai été condamné à mort deux fois, et banni une fois. Je ne pouvais pas faire plus.”

Du moins n’a-t-il été condamné à mort par contumace que par les Jeunes Turcs en 1916 et par les nazis en 1944, puis banni par les Libanais en 1948. De nos jours, les condamnations des régimes criminels (Daech, al-Qaïda, Nosra, etc.) par contumace se font au grand jour, par le biais des réseaux sociaux.

J’en ai trop vu, et je ne m’accroche à la vie que pour servir, avec le désespoir de l’enfant qui bouchait les trous du barrage avec ses doigts, et qui, à la fin, n’avait plus assez de doigts pour pallier à toutes les fissures. Mon temps finira, j’espère, avant que le drapeau de Daech ne flotte sur Beyrouth ou sur l’Europe, car voir cela, pour moi, serait bien pire que de mourir.

C’est là la différence entre moi, et le cheikh Qaradawi. Vous remarquerez que j’ai mis mon nom avant. C’est exprès, parce que je suis femme et parce qu’il est lui.

Lina Murr Nehmé, 2 novembre 2018

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