Archives de catégorie : Christianisme

Fascisme du deux poids, deux mesures

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Tags sur un mur de la mosquée de Toul. Les condamnations ont été unanimes. Les pierres et les provocations qui ont visé le prêtre et l’église de la paroisse toute proche n’ont en revanche déclenché aucune réprobation.

Il est devenu routinier de se focaliser sur un seul attentat, taisant des centaines d’autres. Il y a quelques années, en France, ces tags sur un mur d’enceinte de mosquée à Toul (voir photo ci-dessus), ont davantage scandalisé que la lapidation, à deux cents mètres de là, d’un prêtre et de son église (appelés “caillassage” alors que des parpaings avaient été lancés dans l’appartement du prêtre pendant qu’il s’y trouvait), et le drapeau noir islamique hissé sur cette église. Une semaine après les tags, on parla à peine de l’assassinat d’un jeune Français Noir et chrétien qui avait accouru au secours d’un autre Français qui défendait son amie insultée. (Lire les trois histoires dans mon livre L’Islamisme et les femmes.)

L’Islamisme et les femmes, Salvator, 2017.

Ce “deux poids deux mesures” se fait soit selon l’identité du tueur ou du délinquant, soit selon celle de la victime. Il y a quelque chose de maladif dans cette sélection. C’est comme si l’on voulait priver une personne de sa valeur humaine en fonction de sa religion, et interdire de la comptabiliser parmi les victimes, si elle est attaquée ou tuée.

C’est là que se trouve le véritable fascisme de nos jours, car cette partialité dans l’information imite strictement ce qu’on faisait en Allemagne hitlérienne.

Lina Murr Nehmé, 24 mars 2019

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Annonciation et “prières islamo-chrétiennes”

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Une partie du djihad consiste, après avoir dépouillé les chrétiens de
leurs pouvoirs, à les dépouiller aussi de leur histoire et de leur
religion. Cela s’est vu partout, et tout au long de l’histoire, quand on
dit, par exemple, que Jésus est un prophète musulman.

Je peux
croire en la bonne foi du musulman du peuple, qui ne connaît pas ses
textes — et en la bonne foi des chrétiens qui ne les connaissent pas non
plus. Je ne peux pas croire en celle des oulémas qui ont travaillé à la
transformation de la fête chrétienne de l’Annonciation, en fête
islamo-chrétienne. Car eux savent très bien ce qu’ils font.

Durant ces prières communes qu’ils ont organisées aujourd’hui dans un
grand nombre d’églises au Liban et ailleurs, pourquoi se sont-ils
empêchés de réciter les versets suivants au sujet de Jésus et Marie? Car
ils les récitent bien dans leurs mosquées, et ils montrent que pour
eux, le 25 mars n’est pas, comme disent les chrétiens, “l’anniversaire
du jour où Dieu est devenu un homme pour sauver les autres hommes en
portant leurs péchés et en priant et pardonnant sur la croix.”

Il y a dans cette omission quelque chose d’inquiétant. Car aujourd’hui,
ça va, les chrétiens sont en position de force au Liban: ce sont les
lieux de pèlerinage chrétiens qui sont les fréquentés, non ceux des
musulmans. Qu’arrivera-t-il, en revanche, quand les chrétiens seront au
creux de la vague comme durant les années 1990? A ce moment, il y a de
fortes chances pour qu’on continue à nous dire que l’Annonciation est
une fête commune, et qu’on ressorte alors les versets suivants qu’on
omet maintenant de signaler:

1- Les versets qui disent que Jésus n’est pas le Sauveur des hommes et qu’il n’est pas mort sur la croix:

« Ils ne l’avaient pas tué et ils ne l’avaient pas crucifié, mais il leur a seulement semblé qu’ils le faisaient. Et certainement, ceux qui pensent autrement restent dans le doute. Ils n’ont pas de science à ce sujet, mais suivent seulement des conjectures : ce qui est sûr, c’est qu’ils ne l’ont pas tué.» (Coran, 4.157-158)

2- Les versets qui disent que Jésus n’est pas la seconde personne de la Trinité, que Jésus n’est pas Dieu, et que les chrétiens sont des mécréants parce qu’ils y croient:

« Ils sont des mécréants, ceux qui disent : “Dieu est le Christ, fils de Marie !”… Ils sont des mécréants, ceux qui disent : “Dieu est le troisième de trois,” quand il n’y a, en matière de divinité, qu’un seul Dieu ! » (Coran, 5.72-73)

3- Les versets qui disent que l’annonciation de Jésus n’est pas l’annonciation de l’Incarnation de Dieu (selon les chrétiens), mais celle de la conception de l’annonciateur de Mahomet (selon les musulmans):

« Jésus, fils de Marie, a dit : “Ô fils d’Israël ! Je suis, en vérité, l’Apôtre [ou prophète] d’Allah, envoyé pour confirmer la partie de la Thora que vous avez déjà, et pour annoncer la bonne nouvelle d’un Apôtre qui viendra après moi et dont le nom sera : Ahmed”. Mais quand il vint à eux avec les preuves évidentes [les miracles], ils dirent : “Voilà une sorcellerie évidente.” » (Coran, 61.6.)

Messieurs les oulémas, c’est votre opinion, et nous la respectons: nous sommes au pays de la liberté d’opinion. Mais de grâce, respectez-nous en nous citant aussi les versets ci-dessus. Car ils montrent que nous ne parlons pas du tout de la même chose. Et que vous le savez.

Lina Murr Nehmé, 25 mars 2019

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Du bon usage de la gifle

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Miliciens nassériens à Beyrouth, pendant les “Evénéments de 1958”, improprement appelés “guerre civile” par la propagande. Photo : Getty

J’ai raconté jeudi dernier (31 janvier) la scène que mon père m’avait faite parce que je m’étais exposée face à des miliciens armés.

Mais mon père avait fait pire en son temps. Durant la prétendue guerre civile de 1958, les étudiantes qui habitaient près de chez nous n’osèrent pas prendre les transports en commun pour rentrer de l’Ecole Normale, en région ouest, à Achrafié, Sin el-Fil, etc. Mes parents en bourrèrent la voiture. Les voitures de mes parents devaient être extensibles, quand je pense au nombre de passagers qu’ils réussissaient à y fourrer. Nous nous asseyions sur les genoux les uns des autres, ce qui fait que dans une VW coccinelle, nous pouvions être 6 ou 7, dépendant du nombre de bonnes ou de cousines qui montaient avec nous. Un jour, nous étions allés à Baalbek à 17 dans une voiture, il est vrai, américaine et décapotable, mais disposant de 5 places seulement. Il n’était évidemment pas question de ceintures de sécurité.

Ce jour-là, donc, où aucun de nous n’était avec eux, mes parents avaient fourré dans leur voiture toutes les étudiantes de l’Ecole Normale qui avaient demandé à ma mère de les prendre avec elle. Ils avaient été arrêtés à un barrage de gens de Nasser, qui comprenaient des Palestiniens et des Syriens. (Car durant cette prétendue guerre civile entre libanais, il y eut beaucoup plus de morts palestiniens et syriens que libanais.)

Les miliciens du barrage refusèrent de les laisser passer, je ne me souviens plus pourquoi, peut-être parce qu’il y avait des musulmanes parmi les filles et qu’ils ne voulaient pas qu’elles aillent en quartier chrétien.

Mon père cria des injures et dit: “Frère de p… ! Ce n’est pas vous qui m’empêcherez d’aller chez moi.” Il descendit à toute vitesse, gifla le milicien le plus proche de lui si fort qu’il le fit tomber, remonta en voiture, démarra à quadruple vitesse et força le barrage. Ils leur tirèrent dessus, mais ne réussirent à atteindre aucun d’eux. Tout ceci, sachant que ma mère était enceinte de mon frère Kamal, à son neuvième mois.

Les jours suivants, la famille appela mes parents en leur disant de fuir à la montagne : on pensait que le quartier chrétien allait être envahi par les gens de Nasser. Mes parents refusèrent, et pendant que les batailles faisaient rage, ils mettaient un 78 tours, la “Petite Musique de Nuit” de Mozart, assez haut pour couvrir le bruit des combats, et ils me faisaient danser. J’avais près de trois ans. Ils me firent tellement danser sur cette musique durant ces combats que le disque en fut tout rayé.

Quand, à l’âge de quatorze ans, je me mis à explorer la discothèque de mes parents, je tombai sur ce disque. Je le posai sur le tourne-disque, et au milieu des bruits de fond et des rayures, je reconnus une musique familière. Mais je n’appris l’histoire de la danse que des années plus tard.

Lina Murr Nehmé, 3 février 2019

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Le juge qui a acquitté Asia Bibi condamné à mort par les islamistes

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Au cas où le jugement de la Cour Suprême du Pakistan serait confirmé mardi, on peut s’attendre à des émeutes pires que celles de novembre. Des émeutes assez fortes, peut-être, pour venir à bout de la garde de cet homme, le juge Mian Saqib Nisar, Président de la Cour suprême du Pakistan.

Le juge Nisar a été condamné à mort par Afzal Qadri pour avoir acquitté Asia Bibi le 31 octobre 2018. Il se justifia de son jugement en disant: “Nous, juges, ne sommes pas seulement les juges des musulmans”. En d’autres termes, les non-musulmans aussi ont droit à la justice au Pakistan.

Si le jugement est cassé mardi, c’est Asia Bibi qui sera tuée, et les membres de sa famille attrapés l’un après l’autre pour être tués aussi, sauf s’ils renient leur mère.

Dans ce cas, je ne donne pas cher de la justice au Pakistan, malgré la lutte d’un nombre incroyable de Pakistanais de diverses religions, pour maintenir la justice et l’humanité dans leur pays.

La vidéo dont je copie le lien vous parle d’un autre juge qui, il y a vingt ans, a été tué parce qu’Afzal Qadri l’avait condamné à mort. Son sort avait terrorisé la quasi totalité des juges, qui ont souvent préféré différer la sentence plutôt que de dire qu’un inculpé était innocent.

Lina Murr Nehmé, 27 janvier 2019

 

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Pakistan : lynchage des frères Munib et Mujib Butt

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Pakistan. Quand on parle de la bastonnade d’Asia Bibi ou d’Imran Massih, il s’agit en fait d’un lynchage que la police a arrêté. Celui de Munib et Mujib Butt n’a pas été arrêté.
Il se trouve qu’Asia et Imran étaient chrétiens, alors que Munib et Mujib étaient musulmans. Mais les quatre étaient innocents. Munib et Mujib ont été frappés pour un vol qu’ils n’avaient pas commis: ils étaient venus par hasard en ce lieu où des bandits avaient commis un vol à main armée, et laissé des blessés dont un était mort.
Sur une des images, on voit Salman Taseer, alors gouverneur du Pendjab. Quelques semaines plus tard, il fut lui-même assassiné pour avoir défendu Asia Bibi.
 
When we talk about the beating of Asia Bibi or Imran Massih, it is actually a lynching that the police stopped. That of Munib and Mujib Butt was not stopped. Asia and Imran happened to be Christians, while Munib and Mujib were Muslims. But the four were innocent. Munib and Mujib were struck for a theft they did not commit: they came by chance to this place where bandits had committed an armed robbery, and left wounded one of whom had died.
In one of the rushes we see Salman Taseer, then governor of Punjab. A few weeks later, he was himself murdered because he defended Aisa Bibi.
Lina Murr Nehmé, 13 janvier 2019

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Pakistan : Le “lent génocide des minorités”

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Au temps où le Liban était encore la terre de refuge de tous les persécutés d’Orient et du monde, c’est-à-dire avant qu’il ne soit vendu pour du pétrole saoudien, nous recevions les malheureux par vagues. Juste avant la guerre, une des vagues de Pakistanais a déferlé.

Les enfants venaient frapper sur les vitres de la voiture et disaient: “I am from Pakistan, I have no father, no mother, no brother, no sister, no home”…

Je pense que ces enfants doivent être grands et avoir des enfants. A moins qu’ils ne soient de ceux qui ont été embauchés par les Palestiniens pour nous combattre, et parfois nous massacrer. De pauvres gens, qui n’avaient pas toujours le choix. Qu’est-ce qui a fait que “le Pays des Purs” (le sens du mot “Pakistan”) soit devenu le pays des tragédies, le pays qui tue ou chasse ses enfants parce que les djihadistes, formés pendant des décennies par les déobandis (dont font partie les tablighis et les talibans), y font la loi ?

A la création du Pakistan, en 1947, le pays comptait parmi ses citoyens des juifs, des zoroastriens, des sikhs, des hindous, des chrétiens, des chiites, des ahmédis qui, tous, avaient leurs lieux de culte. Mais ces minorités ont été si maltraitées qu’elles sont en voie de disparition — soit à cause des conversions forcées et des assassinats, soit à cause de l’exil.

Farahnaz Ispahani, ancienne conseillère médiatique du président pakistanais, appelle cela « le lent génocide des minorités ». Selon elle, les minorités religieuses au Pakistan, qui formaient 23 % de la population en 1947, ne sont plus que 3 à 4 % aujourd’hui.

Je traduis ci-dessous un passage de son livre Purifying the land of the Pure (“Purifier la terre des Purs”), qui explique pourquoi le Pakistan est encore islamiste de nos jours, malgré le régime civil.

Lina Murr Nehmé, 4 janvier 2019

Extrait tiré de : Farahnaz Ispahani, Purifying the Land of the Pure, Harper Collins India, 2015.

“En octobre 1999, le général Pervez Musharraf devint le quatrième dictateur militaire du Pakistan, qui s’islamisait progressivement depuis des décennies. Avec la montée du militantisme, les minorités religieuses avaient davantage souffert de la férocité des islamistes au cours des années 1990, que durant toute décennie précédente. Musharraf promit de renverser la politique précédente qui, selon lui, avait «ébranlé la fondation même de la Fédération du Pakistan».

“Lorsque Moucharraf renonça au pouvoir en 2008 après près d’une décennie, les militants extrémistes religieux étaient plus à l’aise que jamais. La situation des minorités non-musulmanes et des minorités musulmanes avaient continué à se détériorer sous un régime civil au cours des années suivantes.

“La raison pour laquelle la promesse de Musharraf de maîtriser l’extrémisme religieux ne fut pas honorée tient à son soutien au djihad en tant qu’instrument servant la politique étrangère du Pakistan. La recherche d’une influence régionale, en particulier pour contrer l’ascendance indienne, est restée au cœur de la stratégie politique du Pakistan sous les gouvernements civils depuis 2008. De même, les djihadistes ont continué de jouer un rôle important dans le maintien de la position du pays sur les questions territoriales. Il n’y a donc pas eu de véritable effort pour éliminer le terrorisme islamiste.

“En conséquence, les persécutions contre les chrétiens et les ahmadis en vertu des lois sur le blasphème, les attaques contre les sunnites soufis et chiites — ainsi que la conversion forcée des hindous — persistent. Les Pakistanais débattent souvent de questions telles que la manière de ramener le Pakistan aux idéaux de Jinnah ou de savoir si l’élimination à grande échelle des chiites peut être qualifiée de génocide. Mais ces arguments ne changent pas grand-chose à la vie des membres des communautés minoritaires. Ces dernières années, les musulmans qui ont pris la défense des minorités ont été, eux aussi, la cible de violences islamistes. Les militants ont impitoyablement prévenu toute discussion à une grande échelle dans la société pakistanaise au sujet de la réforme juridique et politique.”

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Dans les prisons soudanaises et pakistanaises

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Cette image a été publiée il y a quelques années pour essayer de sauver Meriam Yahia Ibrahim, une Soudanaise condamnée à cent coups de fouet pour adultère pour avoir épousé un chrétien, et condamnée à mort pour apostasie, parce qu’elle était devenue chrétienne. Sauvée par l’action des Occidentaux, elle a pu quitter le Soudan.

Pourvu qu’il y ait beaucoup d’actions de ce genre pour sauver ceux qui croupissent dans les terribles prisons du Soudan et du Pakistan pour avoir usé de leur liberté de conscience, et empêcher qu’il y ait encore des morts à cause de la libération d’Asia Bibi au Pakistan…

Mais il n’y a pas qu’Asia Bibi. Je travaille en ce moment sur l’histoire d’un épicier chrétien, non loin du village d’Asia Bibi, dont le voisin convoitait le local pour agrandir sa propre entreprise. N’ayant pu le convaincre de partir, il le convainquit de brûler un livre en arabe (langue que l’autre ne connaissait pas). Puis, quand ce fut fait, il ameuta le quartier en criant qu’Imran avait brûlé le Coran. Il rassembla 400 émeutiers décidés à lyncher l’épicier, Imran Massih, ainsi que ses frères. Ils les battirent férocement et jetèrent sur eux de la paraffine pour les brûler vifs.

La police étant intervenue, ils revinrent avec 600 autres forcenés et attaquèrent à 1000 le poste de police en jetant des pierres et en exigeant qu’on leur livre Imran pour pouvoir le pendre. Finalement la police céda et le déclara blasphémateur. Il fut emprisonné.

Depuis, son avocat a été menacé pour laisser tomber le cas. Il a refusé, on a essayé de le tuer. Les associations de droits de l’homme ont exigé une enquête réelle. Alors les cendres des livres brûlés par Imran furent examinées. Le livre arabe n’était pas le Coran. Ali l’avait accusé faussement. Imran demeura pourtant en prison, et sa famille dut s’enfuir en abandonnant son commerce. Les autres familles du quartier étaient aussi menacées.

Lina Murr Nehmé, 27 décembre 2018

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Faut-il souhaiter “joyeux Noël” aux chrétiens ?

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Faut-il dire “Joyeux Noël” aux chrétiens?

Les imams financés par le Qatar et l’Arabie Saoudite (wahhabites), les talibans, Daech, al-Qaïda, etc., disent que c’est de la mécréance de souhaiter aux chrétiens “Joyeux Noël”, et que le musulman qui fait cela va en enfer.

Mais nous remarquons que ce sont les musulmans qui font le plus de bonnes actions qui traitent bien les chrétiens et les juifs. Ce sont ceux qui ont pitié des pauvres, ce sont ceux qui cherchent à ne pas envenimer les choses, ce sont ceux qui aiment la vérité, ce sont ceux qui ne jugent pas sur les apparences. Qu’ils ne soient pas d’accord avec nous sur le plan religieux ne change rien à leur bonté intrinsèque. Si nous avons la même bonté, nous finirons bien par nous rejoindre.

Le Dar el Ifta au Caire a promulgué une fatwa louable, exprimée sous la forme d’une animation dans laquelle les bonnes relations avec les chrétiens et les juifs sont recommandées. Les fidèles sont également appelés à ne pas imiter les gens de l’Etat islamique qui traitent de “Kafir” ou mécréant, le musulman qui ne hait pas les chrétiens et les juifs.

Memri a sous-titré en anglais la vidéo qu’on peut aussi voir en arabe en suivant ce lien : https://www.memri.org/tv/egyptian-fatwa-institute-encourages-holiday-greetings-non-muslims-peaceful-coexistencefbclid=IwAR1JUjP1pnvKex2G1yOqYtAMZjMXKHy85EZj5ClGwjHY3-Tqo9zdV4-sYvg?fbclid=IwAR1JUjP1pnvKex2G1yOqYtAMZjMXKHy85EZj5ClGwjHY3-Tqo9zdV4-sYvg

Lina Murr Nehmé, 26 décembre 2018

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Deux islamistes au Carmel de Verdun

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Le vendredi 10 novembre 2017, deux islamistes ont violé la clôture du Carmel de Verdun alors que les religieuses faisaient la prière des vêpres (soir).

Le Procureur de la République de Verdun, Guillaume Dupont, a publié un communiqué selon lequel et l’un des deux hommes « aurait rédigé les mots “Allah Akbar” sur le livre d’or de l’église ». Les deux hommes ont dit aux religieuses:
« Si vous ne vous convertissez pas, vous irez en enfer ».

Il aurait été intéressant de voir comment les mêmes islamistes auraient réagi si deux femmes avaient fait irruption dans leur mosquée au milieu de leur prière du soir pour leur dire de devenir musulmans, et pour écrire sur le livre d’or de la mosquée: “Le Dieu de la Bible est le plus grand”.

Dans une interview accordée au quotidien L’Est républicain, l’évêque de Verdun a déclaré que les deux hommes « se sont présentés comme des annonciateurs et leur ont dit : si vous ne vous convertissez pas, vous irez en enfer » et ont « prié en arabe » durant les vêpres. L’évêque ajoute que les deux hommes n’ont pas été menaçants, qu’ils ont discuté (religion) avec une sœur, et qu’ils sont repartis comme ils étaient venus « en remerciant la sœur pour son accueil ».

Il est gentil, cet évêque qui parle d’arabe sans spécifier que ces prières sont obligatoirement islamiques: les deux hommes ne sont pas venus prier les vêpres en arabe, mais leurs propres prières. Dans le cas présent, cela signifie pour les islamistes que la chapelle du Carmel de Verdun est désormais consacrée à l’islam et qu’elle pourrait être prise le jour où ce sera possible.

Lina Murr Nehmé, 25 décembre 2018

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Pacte de Marrakech, loi de 1905 : quid de la propagande islamiste ?

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Quid des textes dont la propagation sera subventionnée grâce à la modification de la loi de 1905 ?

M. Macron a profiter des manifestations des dernières semaines pour signer en catimini et sans ouverture d’un débat l’accord de Marrakech. Une signature à l’arabe: sans papier, à main levée, comme on fait dans la Ligue Arabe.

Ensuite, il a fait son discours télévisé, et il s’est gardé d’en parler. Ainsi, quid des médias qui propagent l’intolérance envers ceux dont la religion n’est pas exotique ? D’après la loi, l’Etat n’a même pas le droit de les tolérer. Or ces textes sont parfois payés par des institutions subventionnées par des municipalités, et donc, par de l’argent public. Mais en modifiant la loi de 1905, l’Etat subventionnera des gens qui appellent à suivre des textes comme celui ci-dessous. D’après la charia, dont on veut subventionner l’enseignement, le texte ci-dessous est sacré, et celui qui le critique est passible de mort. M. Tareq Oubrou ose-t-il avouer cela ? ou bien la taqiya continue à tuer toute sincérité en lui ?

Quel comble, sachant cela, de lire que le pacte de Marrakech invite à « cesser de subventionner les médias qui propagent systématiquement l’intolérance, la xénophobie, le racisme et les autres formes de discrimination envers les migrants, dans le plein respect de la liberté de la presse » !

Lina Murr Nehmé, 10 décembre 2018

Nota bene : La photo est un fac-similé coloré tiré du livre d’Eldjazaïri que l’on trouve dans toutes les mosquées : le fac-similé ci-dessus vient du livre La Voie du Musulman, qui se trouve dans toutes les mosquées. Tout comme le Sahih Moslem, dont est tiré le hadith cité. Il y a des musulmans qui refusent les hadiths, dans ce cas que Tareq Oubrou le dise.

L’article dont nous parlons est consultable ici (Objectif 17, paragraphe d):

Source

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