Habille-toi comme il plaît aux gens

Email Twitter Facebook Pinterest Google+ Linkedin

Je pense que la femme devrait choisir, mais en France, le voile est, depuis le début, un symbole politique et un symbole de haine. Même si certaines filles qui le portent ne sont pas haineuses. Cela ne rend pas le port du voile sain en France.

Il y a aussi obligation. J’ai connu des femmes secrètement converties au christianisme, et qui se voilaient parce que leur mari ou père l’exigeait et les battait si elles laissaient voir une mèche de cheveux.

Pour toutes ces raisons, je suis contre son port en France, si on aime vraiment les femmes, et si on aime la France. Ici il faut se rappeler le proverbe libanais: “Mange comme il te plaît, et habille-toi comme il plaît aux gens.”

N’oublions pas que le port du voile se fait aussi pour plaire à des gens. En France, le choix ne peut, ne doit pas être de plaire à des étrangers de préférence aux Français. Car c’est ainsi qu’a commencé l’affaire du voile en 1989, soulevée par les Frères Musulmans, implantés en Europe par Saïd, le père de Tariq Ramadan, avec l’argent du roi Fayçal d’Arabie. Un autre étranger aussi y poussait: l’Indien Hamidullah. D’autres étrangers travaillaient en catimini en visitant les maisons, où ils pouvaient dire ce qui ne peut se dire à la mosquée: les tablighis. Ces tablighis, qui ont converti le nord de Paris et la Seine-Saint-Denis, et qui, d’après le professeur à l’université islamique de Médine Abou Bakr Jaber Eldjazaïri, sont responsables de l’islamisation de la France en général, ont exactement les mêmes idées que les talibans: comme eux, ils sont issus de l’enseignement de l’école Déobandi, en Inde.

Même si aujourd’hui, des gens nés en France ou convertis, appellent à porter le voile, il n’en reste pas moins qu’aux origines, c’était une mode étrangère. En France, on ne peut, il n’est pas digne de chercher à plaire à l’étranger avant de chercher à plaire à ses concitoyens.

Et on peut s’habiller pudiquement sans se voiler et sans porter ces horribles robes à boutons et épaulettes appelées “libass charii” (habit selon la charia). Les vêtements qui se portaient en France depuis quelques années étaient si féminins, si jolis. J’ai d’ailleurs adopté les vêtements mi-longs au temps où on portait encore la mini-jupe parce que je trouvais cela tellement plus féminin! (Photo prise en 1976)

Maintenant, on a l’impression que les femmes veulent découvrir leur corps en réaction contre le militantisme pro-voile. C’est exactement ce qu’il ne faut pas faire. il faut garder sa personnalité. Dans tout les cas, il ne faut pas que la femme pense avec les yeux et l’opinion de ces gens. Ni qu’elle se conforme à leur volonté, ni qu’elle veuille “prouver” qu’elle ne s’y conforme pas.

Lina Murr Nehmé, 23 mai 2019

Email Twitter Facebook Pinterest Google+ Linkedin