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Je voudrais signaler que pour une femme née chrétienne ou juive et dont la conversion à l’islam fait un bruit fou, il y a, chaque jour, des centaines de musulmans qui se convertissent à l’athéisme ou au christianisme. Et personne n’en parle.

Pourquoi n’en parle-t-on pas?

Tout simplement parce que personne n’a été tué pour avoir quitté le christianisme ou le judaïsme.

Lina Murr Nehmé, 16 novembre 2018

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Pakistan : Asia Bibi n’est pas un cas isolé (Causeur)

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Pakistan: Asia Bibi n’est pas un cas isolé

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Macron va-t-il livrer l'”islam de France” à Tareq Oubrou ?

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En 2015, Tareq Oubrou, alors Frère Musulman et membre de l’UOIF, a traité de “kouffars” les chrétiens et les juifs. J’avais transcrit et expliqué son sermon dans mon livre “Tariq Ramadan, Tareq Oubrou, Dalil Boubakeur: ce qu’ils cachent”, sorti en 2017.

Ci-dessous, extrait de la page de conclusion de ce sujet. J’y parle de trois hommes de religion chrétiens et juif, qui ont accepté de co-signer des livres avec Tareq Oubrou, alors bien moins connu qu’eux (comme le prouve l’ordre dans lequel les noms ont été mis sur les couvertures de la première édition).

Et je parle aussi de ce qu’on peut comprendre de cette identification que fait Oubrou avec les “kouffars” auxquels il assimile les chrétiens et les juifs, disant que ces kouffars sont l'”ennemi hostile” qu’il faut “combattre physiquement”.

C’est à cet homme que M. Macron va livrer l'”islam de France” ?

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Ci-dessous, extrait de Lina Murr Nehmé: “Tariq Ramadan, Tareq Oubrou, Dalil Boubakeur: ce qu’ils cachent”, p. 106 :

“En donnant ainsi à Oubrou du crédit auprès des chrétiens et des juifs et en lui ouvrant leurs médias et leurs salles de conférences, il est douteux que ces trois hommes de religion puissent avoir su qu’il disait d’eux et de leurs ouailles qu’ils étaient « l’ennemi hostile que sont les kouffars » que le musulman français devait combattre en faisant contre eux « un djihad physique et une lutte, pas forcément physique ».
Reste à savoir ce que veut dire Oubrou quand il parle d’un « djihad physique » et « une lutte pas forcément physique».
Car la discussion n’est pas un djihad physique. Le djihad dont parle Oubrou n’est donc pas un djihad de prédication.
Restent les armes à feu et les bombes. Qu’Oubrou les ait ou ne les ait pas eues en tête quand il a prononcé ces paroles, il y a fort à parier que c’est tout de même ce qu’ont compris les auditeurs qui connaissaient les textes auxquels il faisait référence.”

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Texte de 4e de couverture de: “Tariq Ramadan, Tareq Oubrou, Dalil Boubakeur: ce qu’ils cachent”, par Lina Murr Nehmé:

“À l’ombre de l’islam de France, les musulmans qui exercent la liberté de conscience – et les non-musulmans qui critiquent Mahomet – sont-ils à l’abri de la mort que leur promettent les terroristes ? En d’autres termes, est-ce que l’islam de France compte les soutenir ? Tariq Ramadan dit oui. Tareq Oubrou aussi. Le recteur Dalil Boubakeur, la figure officielle la plus importante de cet islam de France, dit oui.En même temps, Tariq Ramadan défend la décapitation de sept cents hommes et la vente de leurs femmes et enfants pour le viol et le service. Tareq Oubrou ne s’est jamais repenti d’avoir appelé au djihad pour construire le califat. Et dans l’institut de théologie que préside Dalil Boubakeur, les futurs imams et aumôniers de prison de France, de Belgique, de Suisse et du Canada apprennent à interpréter les textes sacrés de l’islam à la façon de Daech. Ils apprennent à haïr la France, à traiter les Français de croisés haineux et à prétendre que leur haine a été la raison de l’occupation de l’Algérie.Quelle est la vérité de cette occupation ? Quel est le rôle joué par le gouvernement algérien dans l’islamisation galopante en France ? Laissons parler Tariq Ramadan, Tareq Oubrou et Dalil Boubakeur. Laissons les textes qu’ils citent parler.”

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Suicides de policiers: jusqu’à quand ?

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Encore un suicide de policier.

Les policiers sont deux fois plus nombreux que les autres citoyens à se suicider en France. Ce sont les résultats de la médiatisation systématique et avant vérification, de toute accusation que lance n’importe quel truand contre eux.

Plus tard, les preuves démentent la version des accusateurs de la police, mais c’est trop tard: le mal est fait. Ainsi, quelqu’un s’est-il demandé ce qu’a pu ressentir le policier accusé par Théo de viol, et ce qu’a pu ressentir sa famille? un calvaire qui a duré un an, jusqu’à ce que la vidéo prouve que Théo était un menteur. Et pourquoi les pouvoirs publics ont-ils caché cette vidéo durant un an? Car ils avaient véritablement caché son contenu, laissant accuser un innocent, et laissant le blâme rejaillir sur toute la profession, sur tous ses membres.

Se souvient-on de l’indifférence avec laquelle on a vu brûler un policier français, en mai 2017, à cause de ce mensonge répandu par Théo? Comparer avec la passion avec laquelle on a vu brûler un pilote jordanien incendié par Daech.

Le mensonge de Théo — et donc l’accusation injuste — a reçu le crédit de MM. Hollande et Macron eux-mêmes. Ils ne se sont jamais rétractés, contrairement à Patrice Quarteron qui, lui, a au moins eu le courage de s’excuser.

Cette affaire devrait faire réfléchir les médias et les politiciens sur la portée de leurs accusations “avant vérification”, et de la gravité de la généralisation qui frappe tous les policiers dès que l’un d’eux commet un crime, ou même une bavure.

Un suicide est une chose terrible, et quand un policier se suicide, personne ne se rend compte ou ne réagit ! Est-ce possible? Est-ce humain? Un policier se suicide tous les trois ou quatre jours ! En une semaine de novembre 2017, il y a eu 8 suicides de policiers, soit un par jour !

Et croyez-vous que ce soit bon pour les élements les plus faibles de la société? C’est exactement l’inverse. C’est pourquoi ce sont les personnes âgées et vivant seules qui refusent de “hurler avec les loups”, comme a dit Patrice Quarteron dans sa vidéo.

Oui pour qu’un policier soit jugé comme tout le monde. Non pour qu’il soit considéré comme un criminel sans preuves, sur la simple accusation d’un truand, comme si les truands ne mentaient jamais.

Un policier est un citoyen comme les autres, il doit bénéficier des mêmes droits constitutionnels que les autres. La loi interdit d’accuser une personne en public avant qu’elle ait été prouvée coupable. La présomption d’innocence qui vaut pour un bandit vaut aussi pour un policier.

 

Lina Murr Nehmé, 4 novembre 2018

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Assia Bibi, CEDH: la censure, symptôme d’une passation de pouvoirs ?

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Au Pakistan, les islamistes deviennent fous parce qu’une femme, Asia Bibi, n’a pas été tuée alors qu’on l’accuse d’avoir attaqué l’islam (et réciproquement, on avait attaqué le Christ devant elle, mais c’est permis au Pakistan apparemment). Et en Europe, au contraire, on tend à punir de simples citations.

Ainsi, Georges Bensoussan a été traîné en justice pour avoir simplement cité un auteur maghrébin parlant d’antisémitisme au Maghreb; Facebook censure des pages qui en disent cent fois moins que les pages islamistes qui sont autorisées en arabe (et je lis les deux).

En Autriche, et aussi à la Cour européenne des droits de l’homme, on tire dans le même sens exactement, pénalisant ce que l’islam appelle blasphème, et non ce à quoi le christianisme ou le judaïsme donnent ce nom.

On assiste à une sorte de passation de pouvoirs. Au Pakistan, quand les Anglais régnaient, et même après que les Pakistanais eurent pris le pouvoir (et cela dura jusqu’au temps de la dictature dans les années 1980), on ne tuait pas une femme pour avoir répondu à une autre, même si l’échange concernait les religions.

Maintenant, en Autriche, on punit une femme d’avoir simplement traité un concept religieux pakistanais avec des critères légaux autrichiens. L’affaire, présentée à la Cour Européenne des droits de l’Homme, eut le même jugement.

Dans les trois cas, en Autriche comme au Pakistan, ou devant la Cour européenne des droits de l’homme, on en arrive au même jugement, à la même conclusion, qui est aussi la même qu’en Arabie Saoudite, qui est aussi la même que chez Daech: une seule religion au monde est reine, elle est sacrée, elle l’est sous tous les cieux, même là où elle est minoritaire. Au nom du respect des sentiments d’autrui, il est interdit, non seulement de la caricaturer, mais même de la citer en rapport avec les standards européens. Quant aux autres, au nom de la liberté d’expression, elles peuvent être insultées ou caricaturées, même là où elles sont majoritaires.

Le rêve du cheikh Qaradawi, d’une invasion calme et douce de l’Europe, du style euthanasie, une invasion différente de la précédente… se réalise peu à peu. Le cheikh Qaradawi avait promis une invasion de Rome. Il fallait le voir en parler sur la télévision al-Jazeera, et de quel un air rêveur. C’est bien lui qui a légalisé les attentats-suicides, à condition qu’ils visent certaines catégories de population: les juifs ou les alaouites, par exemple. C’est lui qui, d’un seul cri, orchestra les manifestations violentes dans le monde entier, contre les chrétiens à cause des caricatures de Mahomet de 2005, manifestations-émeutes qui aboutirent à des pogroms avec incendies de maisons et d’églises, coups et blessures et assassinats au Pakistan, et surtout au Nigéria, où plus de cent personnes furent tuées pour des caricatures dont elles ne savaient rien.

Ne voyez-vous pas, dirait le Frère Qaradawi s’il nous lisait, ne voyez-vous pas le Vatican devenir une mosquée, Notre-Dame de Paris et Notre-Dame de Chartres devenir des mosquées, et la cour européenne de justice, une cour régie par la charia?

Je ne comprends pas comment mon père a pu, après la Deuxième Guerre mondiale, dénigrer l’héritage que leur avait laissé la génération précédente. Un jour qu’il énumérait à mon grand-père tous les maux que sa génération avait créés, guerres et autres, mon grand-père lui dit: “Ecoute, mon fils, j’ai été condamné à mort deux fois, et banni une fois. Je ne pouvais pas faire plus.”

Du moins n’a-t-il été condamné à mort par contumace que par les Jeunes Turcs en 1916 et par les nazis en 1944, puis banni par les Libanais en 1948. De nos jours, les condamnations des régimes criminels (Daech, al-Qaïda, Nosra, etc.) par contumace se font au grand jour, par le biais des réseaux sociaux.

J’en ai trop vu, et je ne m’accroche à la vie que pour servir, avec le désespoir de l’enfant qui bouchait les trous du barrage avec ses doigts, et qui, à la fin, n’avait plus assez de doigts pour pallier à toutes les fissures. Mon temps finira, j’espère, avant que le drapeau de Daech ne flotte sur Beyrouth ou sur l’Europe, car voir cela, pour moi, serait bien pire que de mourir.

C’est là la différence entre moi, et le cheikh Qaradawi. Vous remarquerez que j’ai mis mon nom avant. C’est exprès, parce que je suis femme et parce qu’il est lui.

Lina Murr Nehmé, 2 novembre 2018

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“Bébés à vendre” d’Eliette Abécassis: GPA et esclavage

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Toute femme qui a eu un enfant connaît le genre d’attachement qu’on a pour l’être qu’on a porté dans son corps, durant une partie de sa vie, et comment on a épié les battements de son cœur, et le moindre de ses mouvements. Cette séparation est un traumatisme pour la mère. Ou elle l’est moins, quand celle-ci a vendu l’enfant et quand, durant la grossesse, au lieu de l’entourer d’affection, elle a hâte de se débarrasser de lui pour empocher le solde.

La GPA (Gestation Pour Autrui) est ainsi une vente de bébés et un mépris pour la femme. Tel est le sujet que traite Éliette Abécassis dans “Bébés à vendre”, un livre qui fait mal, et où elle rappelle que dans la GPA, la femme devient une marchandise, et le bébé se vend.

Personnellement, j’ajoute à cela que lorsque l’être humain est vendu, même quand il est nouveau-né, cela s’appelle “esclavage”. Un enfant esclave n’a pas le droit de vivre avec ses vrais parents, mais sera pris par le client qui aura payé pour l’arracher à sa mère et à l’affection à laquelle tout enfant a droit.

Et la question est: quel apport la GPA apportera-t-elle au trafic d’esclaves aujourd’hui?

Les islamistes le clament, mais vu que tout est achat et vente chez les émirs, on peut être sûr que ces transactions existent déjà chez eux de façon occulte, et même, que cela peut aboutir à fabriquer de petits esclaves, manière de contourner l’abolition de l’esclavage qui, je l’ai montré dans mon livre L’islamisme et les Femmes, est surtout dans les textes: l’esclavage continue à exister en Arabie Saoudite.

Déjà, quand on voit comment ils traitent leurs femmes légitimes et leurs propres enfants (voir aussi dans L’islamisme et les Femmes, le récit des princesses séquestrées par leur père, ainsi que celui de leur mère), on peut imaginer comment ils traiteront les enfants des autres: bien des hommes accepteront de donner du sperme pour de l’argent, tout comme bien des femmes acceptent de louer leur utérus et de donner un ovule pour de l’argent aussi.

J’espère que “Bébés à vendre” pourra ouvrir les yeux de celles qui prônent cette pratique en prétendant qu’elle sert les femmes.

Lina Murr Nehmé, 2 novembre 2018

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Celebrate Mercy et les Juifs ?

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Les Frères Musulmans américains de Celebrate Mercy ont lancé un financement participatif pour aider les familles des victimes de l’attentat de Pittsburgh.

Cela me rappelle ce dicton de chez nous : “Ils tuent le mort et ils marchent derrière son cercueil dans ses funérailles”.

Car, chers Frères Musulmans, avant de claironner que vous allez payer pour les familles des morts, commencez par cesser de propager et de sacraliser les textes qui disent de tuer les juifs.

Lina Murr Nehmé, 29 octobre 2018

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Affaire Khashoggi: l’arbre qui cache la forêt

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On a parlé de l’assassinat de Khashoggi parce que c’était en Turquie. Mais en Arabie Saoudite, qui sait combien de médecins tronçonnent les indésirables, en musique ou non ? Qui sait ce qui se passe dans le secret ? Qui sait ce que deviennent les disparus ? Et les princesses, filles du roi Abdallah, où sont-elles ?

Contrairement à Khashoggi, elles n’étaient ni des islamistes, ni des activistes cherchant le règne des Frères Musulmans, ni des journalistes d’un très grand journal occidental leur permettant d’imposer ces idées… mais de simples filles voulant vivre et faire le bien. C’est ce qui les a perdues: le fait d’avoir défendu des prisonniers politiques qui étaient traités comme des malades mentaux. 

Et qu’on ne dise pas que c’était avant l’avènement de M. Ben Salman. Elles ont disparu avec l’avènement du père de ce dernier, mais les témoins affirment que Ben Salman le dirigeait déjà…

Israa al-Ghomgam pourrait être décapitée pour avoir, entre autres, défendu les prisonniers chiites dont le jeune Ali Nimr (ci-dessous, 17 ans), condamné à être tué et crucifié pour avoir usé d’un portable durant une manifestation.

Mine de rien, s’il n’y avait pas eu cette affaire de vente d’armes rapportant gros, et s’il n’y avait pas eu un silence complet de la part de l’Occident quand les princesses saoudiennes ont été condamnées à mourir de faim avant de disparaître, s’il n’y avait pas eu ce silence face aux horreurs commises au Yémen (avec un armement occidental), est-ce que Khashoggi aurait été tué et tronçonné dans un consultat saoudien en Turquie ?

Et Khashoggi qui a aidé Ben Laden, qui l’a glorifié, qui a lancé les Frères Musulmans partout où il le pouvait, a-t-il la valeur humaine de tous ces innocents ?

Pourquoi est-ce de lui qu’on parle tant alors qu’on se tait à leur sujet?

Lina Murr Nehmé, 27 octobre 2018

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Asia Bibi : vers une libération ?

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Asia Bibi est entre la mort et la vie.

Par principe, quand on n’a pas la même religion, c’est qu’on n’est pas d’accord. Cela ne devrait pas être punissable, surtout dans la communauté indienne dont est issu le Pakistan, et qui a été chrétienne bien avant la venue de l’islam. Les Indes, en effet, ont été évangélisées par saint Thomas l’Apôtre, et son tombeau se trouve là-bas.

Malheureusement, au Pakistan et en Inde, il y a des fanatiques criminels. Lors de l’affaire des caricatures danoises, des chrétiens ont été assassinés au Pakistan.

S’ils tuent des chrétiens de leur pays parce que des Danois ont fait des dessins, a fortiori les tueront-ils s’ils ont eux-mêmes dit quelque chose.

Donc, comme par sadisme, Asia Bibi est traînée en prison et va de procès en procès depuis très, très longtemps pour cause de “blasphème”. Est-il normal, est-il humain, est-il acceptable de faire traîner ce procès durant tant d’années, faisant vivre cette fille dans l’angoisse parce qu’elle est chrétienne, faisant vivre ses parents dans l’angoisse, et pour finir, annoncer qu’on la tuera?

Maintenant, elle est entre la mort et la vie. Certes, la mort n’est pas une fin, mais on préfère qu’elle vive le plus longtemps possible.

Toutes nos sympathies et nos affections à une jeune fille courageuse. En espérant qu’à la dernière minute, comme pour Dostoïevski, les choses pourraient se retourner et qu’elle soit sauvée.

Mais pas elle seule. Tous ceux qui, comme elle, croupissent dans les geôles de l’injustice dans le monde entier.

 

Lina Murr Nehmé, 16 octobre 2018

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Import-export : des armes contre des réfugiés

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On ne voit pas les choses comme ça quand on applaudit aux contrats de ventes d’armes. Ou quand Fabius disait: “Daech fait du bon travail”.

J’ai récemment rencontré un Syrien ayant fui de l’est de la Syrie en me disant: “Je suis chrétien, je ne peux pas rester là-bas.” En fait, vu son nom, il était un musulman converti.

Comment résoudra-t-on l’équation “vente d’armes à des puissances comme l’Arabie Saoudite = guerre contre les minorités = réfugiés ?

Au Liban, pays qui ne vend pas d’armes et n’a pas les moyens d’en acheter pour faire face à ses ennemis, la réalité est bien plus tragique: un habitant du pays sur trois est un réfugié syrien ou palestinien. Et ils sont “sunnites”, pour bien changer la démographie du pays. Car les réfugiés chrétiens, on ne nous les envoie généralement pas: l’Australie les veut bien; la Suède demande des syriaques. Et le Liban sert de dépotoir international. On nous a imposé les pires chefs de bandes comme ministres dans les années 1980, et maintenant, ils bloquent le pays pour empêcher les chrétiens électoralement forts d’arriver ou de faire représenter la communauté chrétienne au Conseil des ministres. Et ils se bagarrent pour des affaires de contrats concernant les ordures, au lieu d’entreprendre un projet de recyclage.

Lina Murr Nehmé, 15 octobre 2018

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