Identité plurielle a encore frappé. Cette fois, c’est pour accuser les Français de tuer leurs épouses, se basant sur des statistiques non ethniques, et de comparer ces violences à l’interdiction du burkini.
Je ne nie pas que les Français de souche soient parfois capables de violence comme les autres peuples. Mais dire que les Français sont plus violents que les autres peuples, c’est faux! si les Français avaient été aussi violents que cela en ménage, on l’aurait vu il y a une génération. Un peuple ne devient pas soudain violent en quelques années.
Mais les cas de meurtre par roqya, ou les cas de coups administrés aux femmes parce qu’elles ne portent pas le voile, ou parce qu’elles sortent sans permission, ou parce que leur mari “craint” qu’elles ne le prenne de haut, tout cela est comptabilisé au titre de “violences françaises” alors que cela se fait contre la loi et la mentalité françaises: cela ne peut pas être qualifié de français.
Tant que les statistiques ethniques et religieuses seront interdites en France, on ne saura pas quelle est l’origine de ces hommes qui tuent leurs femmes, et on traitera de “tueurs français” des tueurs qui n’ont de français que la nationalité qu’ils ont acquise par mariage ou par droit du sol.
On prétend que c’est par humanité que les statistiques ethniques et religieuses sont interdites. C’est totalement faux. Car les femmes musulmanes sont opprimées pour des raisons religieuses (Voir à ce sujet L’islamisme et les Femmes). Il en est de même des femmes dont le mari est originaire de certains pays, le Mali par exemple, où le taux de femmes battues est un des plus élevé au monde.
Si les statistiques permettaient de réaliser que dans certains groupes religieux ou ethniques en France, les femmes sont davantage victimes de violences conjugales que les autres, on pourrait, au moins, leur porter secours et les protéger.
Lina Murr Nehmé, 27 juillet 2019
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