Depuis un an, je me pose des questions qui, sur le plan sécuritaire du monde auquel nous appartenons, me semblent existentielles.
Ainsi, qu’est devenue la guerre contre le terrorisme ? L’ennemi numéro Un pour l’Occident n’est plus al-Qaïda et l’État islamique (qui en est issu). Il est devenu la Chine, la Russie et l’Iran.
Aucun d’entre eux, pourtant, n’a commis ces grands attentats en Occident même : ceux du 11 Septembre aux États-Unis, ceux de Paris en 2015, ceux de Nice, de Manchester, de Boston et d’ailleurs, sans compter les personnes décapitées et autres horreurs.
Cette fausse sensation de sécurité risque de se révéler dangereuse. J’en dirai davantage dans mes articles à venir, car il me semble que l’Occident a tort d’oublier ces attentats et d’oublier, surtout, que si la menace a diminué en Irak et en Syrie, elle a augmenté au sud de l’Europe, en Afrique – ainsi qu’en Afghanistan, pays voisin de la seule puissance musulmane qui possède la bombe atomique au monde.
C’est d’ailleurs dans les lieux où se trouvent l’État islamique et Al-Qaïda qu’il y a le plus d’attentats. Il suffit de lire la littérature spécialisée pour s’en persuader. Ou de regarder une carte de synthèse comme celle-ci.
Lina Murr Nehmé
(Photo Atlasocio.com)