Archives de catégorie : Elections européennes

Quand l’UOIF se réjouit de la défaite de son candidat

Email Twitter Facebook Pinterest Google+ Linkedin

Frédéric de Prusse disait à propos de Voltaire: “On presse le citron, et on jette l’écorce.”

Voltaire en avait été vexé. Macron sera-t-il vexé de cette affiche trouvaée sur la page Facebook de l’ex-UOIF? (avec les visages trafiqués pour paraître grotesques sans cesser d’être reconnaissables.)

Lina Murr Nehmé, 27 mai 2019

Quand l'UOIF se réjouit de la défaite de son candidat
Email Twitter Facebook Pinterest Google+ Linkedin

Non à la fermeture des églises en Algérie !

Email Twitter Facebook Pinterest Google+ Linkedin

Quel que soit le nom du vainqueur de cette élection, nous devons tous lui demander des comptes. Car en France, la liberté religieuse est garantie. Mais la France peut-elle autoriser, sous prétexte de liberté religieuse, qu’on impose aux musulmans de France des textes qui, contrairement à la loi, visent à implanter dans les cerveaux le sexisme, le racisme, l’antisémitisme, et à convaincre les hommes que leur devoir est de battre les femmes si elles ne se voilent pas, ou si elles sortent sans la permission de leur mari? Ou si, simplement, elles “le prennent de haut”?

Il faudra exiger du candidat sortant:

1- qu’il applique la loi qui interdit cette littérature.
2- qu’il demande des comptes à l’Algérie concernant la fermeture des églises, alors que la France a autorisé la construction de centaines de mosquées maghrébines en quelques années — sans compter celles construites par les autres.

Identité de traitement, réciprocité. Nous ne pouvons pas fortifier des régimes qui persécutent des gens pour leurs idées.

Lina Murr Nehmé, 26 mai 2019

Email Twitter Facebook Pinterest Google+ Linkedin

Elections européennes 2019

Email Twitter Facebook Pinterest Google+ Linkedin

Ces élections européennes n’auront d’européennes que le nom. En fait, elles seront une sorte de référendum pour ou contre Macron. Les résultats des sondages diffèrent, il me semble, en fonction du commanditaire. Car comment expliquer que certains sondages indiquent des intentions de vote favorisant Mme Le Pen, alors que d’après d’autres sondages, ces intentions favoriseraient la liste d’En marche?

La stratégie de
M. Macron a été, dès le début, de laminer la droite classique pour avoir
Le Pen comme repoussoir. Les accusations et les moqueries qui ont tué
politiquement M. Hamon et M. Fillon, les vainqueurs des partielles de
2016, s’acharnent maintenant contre M. Bellamy. J’ai entendu toutes
sortes de dépréciations à son sujet (il est trop bon pour ce parti,
etc.) En réalité, et contrairement à la phrase malheureuse d’un
journaliste “François-Xavier Bellamy, le mal-aimé”, je ne crois pas du
tout qu’il soit mal aimé. Sauf des médias qui, dans leur majorité, et vu
leurs propriétaires et leurs amitiés avec Macron, ont fabriqué le
personnage politique de ce dernier.

Je ne suis pas en mesure de
juger de la valeur de M. Bellamy tant que je ne l’ai pas éprouvé en
matière d’islamisme et de politique étrangère. Car ce sont les deux
points faibles de tous les Présidents depuis le choc pétrolier de 1973.
Et je ne pense pas qu’un Président (y compris Mmes Le Pen) ait vraiment
la volonté d’échapper à la malédiction du pétrole et aux pressions qui
s’exerceraient sur lui en faveur de l’islamisme… sachant quelle crise
économique cela produirait, et avec quelle démagogie ses adversaires
l’exploiteraient.

Mais jusqu’à présent, Bellamy rappelle ces
canards qui plongent dans l’eau et en sortent avec les plumes sèches. On
peut lui reprocher la corruption de son parti, mais on peut espérer
qu’en le fortifiant, on lui donnera les moyens d’opérer des réformes.
Déjà, le parti des Républicains est-il aussi corrompu que celui d’En
Marche, vu le nombre de scandales qui ont défrayé la chronique depuis
2017, allant du silence autour des meurtres islamistes de Sarah Halimi
et du professeur d’anglais de Courbevoie, aux scandales de la campagne
électorale, frappant et tuant médiatiquement ses adversaires et
épargnant ses amis, aux spectacles décadents, au feuilleton Benalla, aux
dépenses égoïstes de Macron — pourtant richissime — aux frais de la
collectivité au temps où les retraités racontaient leurs difficultés de
fin de mois.

La stratégie de Macron est d’éliminer la droite
classique et de donner l’impression que tout ce qui n’est pas de gauche
ou LREM, en France, serait “fasciste”. Cela lui a déjà réussi, lui
procurant les votes de droite qui ne voulaient pas passer à
l’extrême-droite.

Si vous êtes contents de Macron, votez Macron.
Si vous n’êtes pas contents de Macron, votez Bellamy pour contrecarrer
la stratégie de Macron, qui est d’annihiler la droite classique, afin de
ne pas laisser aux modérés d’autre choix que de voter pour lui.

Lina Murr Nehmé, 25 mai 2019

Email Twitter Facebook Pinterest Google+ Linkedin

F.-X. Bellamy (Photo Sud Ouest Éco)