Quand «l’école de la confiance» livre les enfants musulmans aux grands «Frères»
Dans la série «L’Islamisme à l’école laïque en France», je cite des témoignages, écrits ou oraux.
Pour ce n°4, j’interroge Nadia Remadna, assistante sociale et fondatrice de la «Brigade des Mères». Maghrébine, elle a défendu la laïcité en France, face à une hiérarchie qui préférait laisser faire pour éviter les heurts.
En quelques minutes, Nadia Remadna décrit des situations familières et explique les difficultés éprouvées par tant de professeurs du 93. Et surtout, elle explique le problème causé par l’influence des grands Frères sur les enfants à problèmes.
Le sens de ces mots serait mieux connu en France si l’on savait que les islamistes s’appellent les uns les autres «Akh», c’est-à-dire «Frère». Au pluriel «al-Ikhwan», ou «les (grands) Frères». L’article distingue ce concept de fraternité universelle religieuse, de la fraternité ordinaire, qui se définit par le pronom de la personne dont ils sont les frères.