On a beau prévenir, les informations ont beaucoup de mal à passer. On apprend dans cet article que “les Frères musulmans ne prônent pas l’action violente”… et qu’il n’y a pas, avec eux, de “risque terroriste”. Et puis quoi, encore? Le déclenchement d’émeutes, les menaces et les condamnations à mort, c’est de l’action culturelle ? du divertissement ? Le recrutement de combattants et leur acheminement vers la Palestine, l’Afghanistan… du tourisme? La préparation mentale des futurs djihadistes, l’appel à la violence contre des écrivains (voir Farag Foda en Egypte, dont la tragédie est rapportée dans “Tariq Ramadan, Tariq Oubrou, Dalil Boubakeur…”, et tant d’autres depuis), qu’est-ce, sinon de l’action violente ? Ces journalistes ont-ils lu les écrits de Sayyid Qutb ? Savent-ils qui fut le mentor de Ben Laden alors qu’il faisait des études d’ingénieur en Arabie saoudite?
“A l’image des Frères Musulmans, l’UDMF est qualifiée de danger par les services de renseignements . Non pas en terme de risque terroriste. Les Frères Musulmans ne prônent pas l’action violente. Mais ils sont assimilés à un « faux nez » des islamistes cherchant à influencer la société avec un objectif principal : faire sauter la digue de la laïcité.”
Lina Murr Nehmé, 23 octobre 2019