Qays Saïd serait, d’après les sondages, le nouveau Président de la Tunisie. Il est soutenu le parti Tahrir, qui est plus extrémiste que les Frères Musulmans, dont il est issu. En fait le Tahrir a été fondé par un Frère Musulman qui a quitté la confrérie parce qu’il voulait le califat immédiatement — et non, comme le voulait Hassan el-Banna, commencer par le bas pour aboutir au califat.
Comme son but est le califat, ce parti était interdit, non en France et en Angleterre (où il était autorisé), mais dans quasiment tous les pays dits arabes. C’est un parti très virulent, très violent mais très petit, impopulaire partout, parce que les majorités orientales ne veulent pas de l’application de la charia chez eux. Il a pourtant réussi à gagner. Par quelles magouilles? Il a reçu l’appui des Frères Musulmans. Mais eux non plus ne sont pas majoritaires en Tunisie. Il n’y a qu’en Europe que les Frères sont tellement choyés et qu’ils disposent des plateaux de télévision — Oubrou, Bajrafil, etc. — alors que des Français en sont exclus parce qu’ils les contredisent. Je ne parle évidemment pas de Zemmour seul, mais de bien des musulmans comme Mohamed Louizi, qui aurait eu une bien plus grande publicité s’il était resté avec eux. Je ne parle pas non plus de moi. Quand je publie Tariq Ramadan, Tareq Oubrou, Dalil Boubakeur: ce qu’ils cachent pour démasquer ces gens, et que je vois que rien ne change, malgré les documents que j’ai publiés, j’ai peur pour ce pays.
Dans ce livre, je montre, entre autres, que le Frère Qaradawi, très aimé de la confrérie, pousse les musulmans à immigrer en France, à y prendre la nationalité “pour que les choses changent” par le poids démographique, car, dit-il aussi, Rome sera conquise, mais cette fois, pas par la violence, mais par le nombre: immigration, manifestations de sans-papiers, légalisation, droit du sol, enfants français, naturalisation des parents, etc. Vous connaissez le processus. Je ne vois pas pourquoi Kamel Daoud et Mohamed Sifaoui ont été tellement choqués de cette allusion à la guerre. Pourquoi Qaradawi les pousse-t-il à immigrer en France “pour que les choses bougent” et que la charia s’y installe? N’est-ce pas pour une guerre qui aurait lieu un jour? Est-ce que les gens aiment l’idée de la charia appliquée à eux-mêmes? Non. Surtout les Algériens qui, m’a dit mon ami Boualem Sansal, sont de gros consommateurs de vin. Donc, chacun d’eux recevrait 80 coups de fouet chaque fois qu’il sentirait l’alcool. Et après plusieurs récidives, il serait tué. Vous croyez qu’ils en ont envie? Et en Tunisie, le pays qui adorait Bourguiba — l’homme qui dévoilait les femmes et qui interdisait la polygamie — croyez-vous qu’on soit content de voir régner la charia? La victoire de Qays Saïd (photo de droite), c’est l’instauration de la charia à plus ou moins court terme.
Le comble est qu’il a un cancer. S’il mourait en fonction, le pire serait à craindre.
En Syrie, à Idlib, où je photographiais une des villes mortes de Syrie. Autour de moi, des enfants kurdes musulmans ou chrétiens. C’était durant l’hiver de la fin 2010, quelques semaines avant le début de la guerre.
Que sont devenus ces enfants dans cette région devenue la plus explosive du monde? Région de très vieille chrétienté, où les ruines vous hantent et vous parlent de massacres de chrétiens perpétrés par les Arabes. Car il y a eu de tels massacres partout, y compris en Arabie. Aucune religion, aucun chef militaire ne conquiert si rapidement des étendues de terre si vastes, sans commettre des massacres à une très grande échelle, répandant la terreur. (Les textes arabes confirment.) Les Arabes étaient tous musulmans après ce qu’on appelle les guerres de la ridda (apostasie), et après qu’Omar ben al-Khattab ait chassé les chrétiens et les juifs de la Péninsule à Cham (Levant). Ce qui fait que les Arabes chrétiens et juifs sont devenus levantins et font partie de nos ancêtres, au même titre que tant d’autres peuples réfugiés. Puisque ces massacres étaient commis par des Arabes, cela veut bien dire qu’ils n’avaient pas la (les) religion(s) des Phéniciens de l’époque.
Oui, que sont devenus ces enfants? Sont-ils vivants? Ont-ils été tués? Sont-ils devenus des guerriers?
Du moins, ils étaient heureux: ils vous cassaient les pieds si vous vouliez prendre une photo, mais ils étaient tellement sympathiques! A comparer aux enfants d’immigrés en France, rendus moralement rachitiques à force d’être nourris de haine par leurs prédicateurs.
Une noce dans un village libanais en 1954. Il s’agit du mariage de mes parents, le 10 octobre.
À cette époque, comme dans ma jeunesse, chaque femme faisait venir la couturière et lui expliquait comment elle voulait les manches, la forme du col, les épaules, la longueur de la robe. J’ai connu cela. J’ai même fait des robes, car nous apprenions la couture à l’école, et nous avions un examen de couture, filles et garçons. C’était au programme. Pour mon BEPC, ainsi, nous avions à couper et coudre une bavette de bébé.
Nos robes étaient toutes originales, toutes seyantes. Et beaucoup plus seyantes qu’aujourd’hui, où elles semblent parfois faites, soit pour attirer les hommes physiquement en dénudant tellement le corps qu’il en voie tout (très antiféministe, cela), soit pour les repousser en l’habillant comme un sac de pommes de terre. Il est vrai que les modes occidentales et le prêt-à-porter qu’on achète depuis qu’on ne coud plus, sont, comme le jilbab et le tchador, des inventions d’hommes. Chacun impose à la femme le costume qu’il veut, en la flattant pour la persuader de l’accepter. L
P.S.: Le vieil homme est le grand-oncle de ma mère, qui lui donne le bras jusqu’au moment où elle verra son futur, soit à la porte du domaine de l’église. Alors elle entre à l’église au bras de ce dernier, après qu’il y ait eu une “bagarre” de village, chacune des familles tirant son rejeton pour que le conjoint ne puisse pas dire que c’est lui qui est allé au mariage le premier. C’est le grand-oncle qui lui donne le bras parce que son père était furieux de ce qu’elle ait vu son futur le jour même, et qu’ils soient allés dans une église catholique, alors que son propre père était pope. D’où les larmes de ma mère après que mon grand-père lui ait fait une scène et ait dit; “Je ne lui donnerai pas le bras pour la prendre à l’église.” Alors le grand-oncle l’a grondé et a dit: “Tu ne lui donnes pas le bras? Eh! bien, c’est moi qui vais le lui donner.”
Une Tunisienne ex-musulmane m’a envoyé ce message avec cette photo de “gilets noirs” à Charléty:
“J’ai vu ces gilets noirs à Charletty. Ce sont des sans-papiers qui réclament des papiers. Certains d’entre eux étaient en seroual djellaba. J’ai dit aux Européens qui étaient debout: “J’aurais aimé que ces Noirs islamistes qui réclament des papiers et qui ont la tache noire au centre du front sachent que les musulmans ont réduit en esclavage au moins 17 millions de Noirs?”
La majorité des Tunisiens en France et en Europe, ont voté Ennahda. Je leur dis: “Vous ne connaissez pas votre histoire véritable. L’histoire falsifiée plante en vous la haine.”
En 2014, on a vu l’apparition d’une lettre arabe, «ن», que beaucoup de monde s’est mis à arborer par solidarité envers les chrétiens d’Irak déportés par Daesh.
C’est le «noun» de «nassaraالنصارى ». (Car les islamistes ne daignent pas donner aux chrétiens leur nom: ils les appellent «nazaréens»). Ce «n» sur le mur d’enceinte pour indiquer que c’est la propriété du chrétien, chassé pour avoir refusé à la fois de renier sa foi et de vivre dhimmi, et dépouillé de ses biens. C’est la charia qui le veut. Sur cette photo prise en 2014, on voit le “noun” dans un cercle rouge, et à droite, en noir, on lit: “Biens de l’État islamique”.
Encore une attaque au couteau. Cette fois, dans un lieu particulièrement symbolique: au cœur de Paris, à la préfecture de police. Quatre policiers poignardés au couteau par Mickaël Harpon, agent administratif martiniquais âgé de 45 ans, converti à l’islam depuis un an et demi.
Mickaël Harpon travaillait à la Direction du renseignement de la préfecture de police, en tant qu’informaticien au service technique. De ce fait, il était, davantage que les policiers, en contact avec les vidéos djihadistes. Il peut aussi les avoir connues par le biais de ses connaissances religieuses, puisqu’il allait prier à la mosquée, et qu’étant sourd, il devait faire davantage d’efforts que d’autres pour participer à la prière. Les sourds compensent en lisant; et quand on lit, on comprend mieux un texte, surtout quand on le lit en traduction.
Il ne présentait pas de problèmes comportementaux, nous dit-on, mais avait une relation conflictuelle avec sa cheffe. Aurait-il tué quatre personnes pour autant?
On dit qu’il refusait de saluer une collègue. Ce n’est pas nécessairement un signe de radicalisation: saluer oralement une personne de l’autre sexe n’est pas interdit chez les islamistes. Seul le contact physique l’est.
Il est possible que la conversion de cet homme n’ait rien à voir avec son crime. Mais cela fait trop d’agressions, notamment au couteau, qu’on attribue à des déséquilibrés, pour qu’a priori, je puisse me contenter de ces escapades intellectuelles. Ma dernière vidéo comptait quatre agressions très inquiétantes en deux ans, ne citant que celles qui n’ont pas été considérées terroristes alors qu’elles l’étaient visiblement (1). A ajouter aux meurtres de Villeurbanne, également au couteau, mais dont j’avais parlé dans une vidéo précédente.
Comprenez. Qui écume les quartiers pour convertir les gens? Les personnes respectueuses de la liberté de pensée? ou les islamistes? Et quelle est la littérature de prédilection de ces derniers? Moi, j’ai entendu de mes oreilles à la Bibliothèque Nationale de Paris, dans un des clubs il y a quinze ans, une conversation entre une jeune fille voilée et une jeune homme, et elle lui demandait avec admiration s’il allait faire le djihad.
C’est une conversation normale chez eux et chez les convertis. C’est une mode. L’effet de foule, c’est contagieux
Et les vidéos qu’ils regardent, et qu’ils montrent à leurs amis qui viennent les voir, savez-vous ce qu’elles contiennent? Il y a une chanson d’al-Qaïda/Nosra qui dit: “Nous venons à vous avec l’égorgement”. C’est la phrase que, d’après la biographie de Mahomet, ce dernier a dite aux gens de sa tribu, les Qoraych.
Et la biographie de Mahomet est prise par eux pour parole d’évangile! On trouve cette phrase dessinée sur des couteaux utilisés par Daesh contre l’armée libanaise, et trouvés par celle-ci quand elle a gagné la bataille.
C’est une phrase qui pullule sur les réseaux sociaux. Vous ne la connaissez pas. Mais ceux qui convertissent les Français, eux, la connaissent. Au Liban, ils l’écrivaient sur les murs: “O adorateurs de la croix, nous venons à vous avec l’égorgement”. L’ironie, c’est quand j’ai vu un musulman libanais mettre cette photo sur son mur FB, et écrire: “Et les portes de l’enfer ne pourront rien contre nous.” Car si les chrétiens se convertissent à l’islam en France, les musulmans se convertissent tout seuls au christianisme en Orient.
Dans l’ambiance actuelle en France, la plupart des convertis occidentaux sont radicalisés, sauf dans des cas rares comme le mariage. Pour eux, le tueur de Villeurbanne est un héros, car il applique la phrase “Nous venons à vous avec l’égorgement”, et il faut l’imiter.
Vous, vous voyez l’horreur. Eux voient l’exploit.Même si ce tueur se révèle être malade, même s’il se révèle être en crise, comprenez que ce comportement n’est pas instinctif chez un Français. Malheureusement, on a tellement vu de vidéos de Daesh qui glorifient l’égorgement comme un châtiment de la mécréance… Dans cette capture d’écran, le djihadiste anglais Emwazi, surnommé Jihadi John, pointe son couteau et “jure” que Rome sera conquise.
Il n’est pas normal non plus de voir autant de gens utiliser des couteaux pour des crimes en France. Ce n’est certainement pas un réflexe habituel chez un technicien informatique. Surtout quand il veut tuer plusieurs personnes. En France, on ne pense pas facilement à l’arme blanche qui est beaucoup plus dangereuse à utiliser que l’arme à feu. On n’est plus au temps des couteaux et des baïonnettes!
Vous qui n’avez pas connu la guerre, vous ne savez peut-être pas la différence. Mais posez la question à un soldat ou à un policier, qui pourtant ont appris le maniement de toutes les armes. Il vous le dira: il y a quelque chose d’inhumain à tuer avec un couteau ou un cutter. Ce sont des idées venues d’ailleurs. Même si cet homme se révélait avoir des problèmes, qui lui a donné l’idée d’utiliser un couteau?
En outre, qui pense à utiliser un couteau pour un meurtre en série, alors que le corps-à-corps rend le succès beaucoup plus risqué?
Et ne pensez-vous pas que cela fait trop d’attaques au couteau, en très peu de temps, en France? Trop d’attaques que les autorités classent, même quand l’assassin dit qu’il a tué pour une caricature de Mahomet?
Que doit faire le tueur pour les convaincre qu’il est un terroriste? Doit-il s’accrocher à leur cou et les supplier de l’écouter? Mais comprenez que cette attitude est dangereuse, et que plus le temps passe, plus ce genre d’enseignement se répand! Si la justice sévissait, il n’y aurait pas cette contagion! Pitié pour les victimes!
Durant la campagne électorale présidentielle de 2012, Tariq Ramadan a appelé à un «vote sanction» contre le Président sortant, M. Nicolas Sarkozy. Donc, il a appelé à voter pour M. Hollande, puisqu’il n’y avait pas d’autre candidat à élire le 6 mai… et qu’il insistait pour que l’on aille voter. Il a nié cela par la suite, et Hollande aussi, bien entendu. La consigne de vote était pourtant claire:
En outre, 700 imams ont appelé à voter pour M. François Hollande. La vidéo ci-dessous, réalisation de très haute qualité et ayant dû coûter très cher, donne une idée de la violence de leur discours, et de la haine qu’ils attisent contre les Français en général, et leur Président en particulier. Sans égard pour la fonction présidentielle française, l’un d’eux va jusqu’à traiter le Président de «pou sur la tête de Marianne», et d’autres lui disent: «Dégage comme Ben Ali».
Le problème, c’est que M. Hollande fait des confidences pour le moins embarrassantes, concernant ces immigrés dont il a acheté le vote en courtisant leurs imams:
«Quand on lit Finkielkraut, Zemmour, Houellebecq, qu’est-ce que ça charrie? Toujours la même chose, la chrétienté, l’histoire, l’identité face à un monde arabo-musulman qui vient… C’est ça qui fait que les gens basculent, ce n’est pas parce qu’ils ont perdu 3 % de pouvoir d’achat — qu’ils n’ont pas perdu d’ailleurs! — ou parce qu’ils sont chômeurs. Il y a des choses qui les taraudent, ils arrivent dans un train, ils voient des barbus, des gens qui lisent le Coran, des femmes voilées… Il y a à la fois des choses qui marchent très bien et l’accumulation de bombes potentielles liées à une immigration qui continue. Parce que ça continue… Je pense qu’il y a trop d’arrivées, d’immigration qui ne devrait pas être là… C’est Sisyphe! On les fait parler français [à l’école], et puis arrive un autre groupe, et il faut tout recommencer. Ça ne s’arrête jamais… Donc, il faut à un moment que ça s’arrête… On ne peut pas continuer à avoir des migrants qui arrivent sans contrôle, dans le contexte en plus des attentats].»
Et les territoires perdus de la République ? C’est par eux que François Hollande conclut ce terrible jugement porté par lui-même sur sa propre action présidentielle :
«Comment peut-on éviter la partition? Car c’est quand même ça qui est en train de se produire: la partition.» [1]
On a du mal à réaliser la dose de cynisme qu’il a fallu à un homme pour parler ainsi des immigrés, alors qu’il a tant favorisé l’immigration, et qu’il a tant courtisé les islamistes qui donnent des consignes de vote qui sont des fatwas.
700 imams ont donné pour consigne de vote d’élire M. Hollande; et si les musulmans avaient voté pour son adversaire, il n’aurait pas nécessairement été élu, car sa marge de victoire était très mince : 51,56 % des suffrages exprimés, contre 48,44 % pour Nicolas Sarkozy. Selon un sondage OpinionWay[2]. pour le Figaro, 90% des musulmans ont voté pour M. Hollande, et 7% seulement, pour M. Sarkozy.
Je suis impatiente de savoir ce que François Hollande dira le 12 octobre, au colloque du Centre d’Action Laïque de Liège, en Belgique, où il va, nous dit le programme, parler de laïcité.
Laïcité ? Immigration ? Islam ? Où en est-il au juste, lui qui a pavé sur ce plan la voie à Emmanuel Macron et qui disait : «Macron, c’est moi» ?
Ce prédicateur d’al-Azhar, qui a près de deux millions de suiveurs sur Facebook sans compter le reste, écrit:
“Oui, l’absence de voile est bien de la nudité, car en montrant tes charmes, tu excites de façon naturelle mon sexe masculin.”
Il me fait penser à l’effet produit par Qaradawi, qui, comme lui, interdisait aux femmes de ne pas porter le voile. La différence est que Qaradawi autorisa les filles à ne pas se voiler à l’école en France, pour qu’elles puissent s’instruire et devenir des djihadistes d’Internet.
Oui, oui, tout cela est dans le livre “Tariq Ramadan, Tareq Oubrou, Dalil Boubakeur: Ce qu’ils cachent”. L’affaire du voile fait partie justement de ce qu’ils cachent; et Tareq Oubrou, par exemple, ne vous signale pas qu’il n’a cessé d’exiger le port du voile en France que lorsque Qaradawi a changé de position à ce sujet.
C’est cela, “l’islam modéré” que démasque ce livre.
Concernant le professeur qui, poussé à bout, a eu le malheur de lâcher un mot sur le Coran. Je sais que cet incident, qui n’a pas de valeur au regard de la loi (puisque la République ne reconnaît aucun culte), est, et va être exploité pour susciter la haine contre les Français… et contre ceux qui les défendent.
Voici une description des musulmans (en fait de leurs leaders) en Inde dans les années 1942-1946, durant la guerre que faisaient les leaders musulmans pour la partition de l’Inde et la création du Pakistan. Le texte a été écrit par un Britannique. La description qu’il fait rappelle furieusement la stratégie utilisée aujourd’hui par les islamistes en France.
On y trouve les mêmes idées communautaristes: si un musulman a fait du tort à un autre musulman, c’est lui qui a tort. Si un hindou a tort, on déclare toute la communauté musulmane attaquée.
Lisez le texte ci-dessous en remplaçant hindou par chrétien, athée ou juif, et vous pourrez appliquer ce texte à la France d’aujourd’hui:
“Quand Bashir trompe Ahmad, Ahmad pense que Bashir est un tricheur. Quand Moti Lal trompe Ahmad, Ahmad pense que les Hindous sont des tricheurs. De même, lorsque le gouvernement (musulman) du Bengale interdit de tuer des vaches dans de nombreux endroits, à titre de mesure préventive contre les émeutes, les manifestations sont faibles et anti-gouvernementales; quand un gouvernement du Congrès prend des mesures similaires, les manifestations sont violentes et anti-hindoues, et on crie (et l’on croit) au fait que l’Islam est en train d’être émasculé et foulé aux pieds”.
J’ai mis la photo des leaders musulmans de l’époque en Inde, mais j’aurais pu mettre celle des islamistes médiatisés aujourd’hui en France.
Le traité de Taef fut à la troisième guerre mondiale ce que les accords de Munich furent à la seconde.
Ce n’est pas pour rien que ces manifestants libanais brandissaient, le 4 novembre 1989, des pancartes comparant les accords de Taef aux accords de Munich.
Les députés libanais sont en effet arrivés à Taef à l’anniversaire du traité de Munich, le 30 septembre, pour trouver, comme les signataires de Munich, un traité tout fait à signer, qui légalisait l’occupation d’un pays innocent par son voisin, lequel était gouverné et dominé par des criminels, à ceci près qu’Hiltler, en 1938, n’avait pas encore fait ses preuves, contrairement à ses admirateurs Hafez Assad et Abdel-Halim Khaddam en 1989.
En vertu de ce traité, le 13 octobre 1990, l’armée syrienne, soutenue par les Etats-Unis et la communauté internationale, occupa le palais présidentiel et le ministère de la Défense libanais.